EN SOUVENIR DE MON CHER PERE, LE MOUDJAHID ALI MEBTOUL

Mon cher père, cela fait déjà 6 années que tu as disparu. C’est comme si cela était hier et combien tu me manques. Tu as tout donné à l’Algérie. Comment ne pas me remémorer ton emprisonnement pendant longues années à El Harrach et à Lambèse durant la guerre de libération nationale, à l’instar des femmes et hommes de toutes les régions du pays pour que les Algériens vivent dans la liberté et la dignité. Nous fêterons l’indépendance de notre beau et cher pays bientôt et cela fera 49 ans. Le message du 01 novembre 1954 a t-il été réalisé comme tu le souhaitais comme tu souhaitais ardemment que le signe glorieux du FLN, propriété de tout le peuple algérien ne soit instrumentalisé à des fins politiques et qu’il soit restitué à l’Histoire ? Espérons que le 05 juillet 2011 ce vœux soit exaucé malgré la résistance des tenants de la rente car nul ne peut se targuer d’être plus nationaliste qu’un autre. Nous aimons tous l’Algérie. Pour ma part, sois persuadé cher père, pour ta mémoire et celles et ceux qui ont permis l’indépendance de l’Algérie que je me battrai de toutes mes forces à travers mes modestes écrits, car je n’ai que ma plume, pour qu’il en soit ainsi.

Le 25 mars 2011
Professeur Abderrahmane MEBTOUL

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MERCI

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Kacem Madani

Vous savez mon ami, je pense que nos pères doivent être tristes, là ou ils sont, d'ainsi voir leurs enfants se démêler dans cet ouragan de stupidité. Si votre père a fait El-Harrach, et Lambèse, il a du connaitre le mien, c'est certain ! Vous avez eu la chance de connaitre le votre jusqu'en l'an 2005, si j'ai bien compris. J'ai perdu le mien dans les années qui ont suivi l'euphorie de "l'indépendance", alors que je n'avais que 14 ans ! Je n'oublierais jamais la réponse que mon père donnait à ceux qui l'encourageaient à se servir et puiser du butin de villas et de terres que les Français avaient laissé en 1962 Non, disait-il, Je ne me considère pas comme un ouvrier à qui le pays doit une quelconque rétribution, je me suis battu pour la liberté des enfants d'Algérie! 50 ans après, ses propres enfants sont partis, les petits enfants déconnectés du pays pour lequel leur grand père s'est sacrifié ! Aux enfants de Bouteflika et de Saïd l'accessible tout le bonheur d'occuper un pays pour lequel ils ne se sont pas battus, mais que les Kalashnikov d'une armée indigne leur a offert comme cadeau de compromis entre le pétrole et le ciel bleu d'Allah.

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