La prophétie Poutakhine : 3. Papa DOK, les Ben Ali finissent plutôt mal.

La prophétie Poutakhine : 3. Papa DOK, les Ben Ali finissent plutôt mal.

N’est-ce pas une honte nationale que cette perversité nationale décrétée par tous les Belkhadem du pouvoir aux mœurs dépravées, ordonnant la chasse aux amoureux des bois et bosquets algérois pendant que les égorgeurs islamistes forniquaient, violaient et égorgeaient tranquillement dans leurs montagnes désertées par les flics. Cette lâcheté bien connue de nos flics, naturellement décrétée en hauts lieux par des hauts cadres aux mœurs généralement pervers et dissolus, c’est connu, est racontée par Poutakhine, dans le détail et dans la précision. Il – Poutakhine – décrit les plaies béantes et les anéantissements de ces algériennes, mineures pour la plupart, placées en garde à vue et inculpées pour avoir touché la main de son fiancé, de son petit ami, de son copain. Imaginez la douleur et la destruction de la famille et des parents. C’est la volonté de l’Etat algérien, sauvage, inculte et pervers, que de criminaliser un petit baiser de collégiens alors qu’il organise et finance à son seul profit, les orgies et les canapés pantagruéliques du pouvoir jouissif de Bouteflika dont on connaît par ailleurs les frasques, les coquetteries et les errements amoureux, celles aussi pervers de sa cour, de ses servants et nombreux rabatteurs du sexe. Bien plus que les frasques crapuleuses du cocu Benali. Khalida, prenant sa part aussi et à tous les niveaux des privilèges, en connaît tout de même un bout, certes; mais ni le plus long ni le plus gros. Toutes les prostituées de luxe d’Alger, d’Oran et de Skikda en savent et en prennent autant et vous raconteront par le détail le burlesque et les fantasmes au plus haut palier de l’Etat. Elles vous raconteront, elles, de petites prostituées de luxe locales, la culture et les frustrations des voyous et des cancres du pouvoir. Un vrai désastre.

Poutakhine l’a écrit ; toutes ces dérives, tous ces excès finiront bien par éclater, par exploser à la face de ces inspirateurs, de ses géniteurs. Poutakhine a prévu que Ben Ali finira, comme tous les despotes, dans un caniveau ; fut-il un palais saoudien, il restera toujours un symbole de dominateurs de peuples, de voleurs, de tyrans et de tueurs. C’est quand même une belle fin de règne pour qui aurait dû finir comme Nicolas Ceausescu et Helena Petrescu dans la marre de leurs pisses mélangées, de leurs couches souillées de crimes et de meurtres. Au fond, écrit Poutakhine, les Ben Ali finissent plutôt mal. Au lieu de finir vite au bout d’une corde ou sur un poteau de fusillé, comme le souhaite et l’attend, pressé, le peuple tunisien, les voilà souffrir, mourir, humilié chaque jour un peu plus, à petit feu, dans la déchéance et la honte totales, dans l’évocation et la divulgation quotidiennes de leurs crimes monstrueux, de leurs trahisons, de leurs saletés, de leurs forfaitures de chienne et de chien associés pour le mal.. C’est la pire des tortures, des punitions, des supplices. Pendus ou fusillés, c’aurait été pour eux un soulagement ; une délivrance.
Les journalistes de crasse et de chasse
Et pour Bouteflika, ses Leila, pour sa fratrie, sa tribu, ses servants et sous-servants, pour ses rabatteurs, ses ministres, ses prostituées en poste, ses flagorneurs zélés des partis soutenants, pour ses génuflecteurs de la presse de crasse et de chasse, pour ses juges et ses milices de jour et de nuit, que décidera le peuple de Bab-El-Oued quand il sera vainqueur demain ? La potence ? Le peloton d’exécution ? Un palais émirati? Seul Dieu et Toufik le savent. Pour le moment, c’est Bouteflika et pour la énième fois qui sort vainqueur de ces milliers d’émeutes récurrentes qui secouent l’Algérie et font trembler son pouvoir. Et pour cause ! A la corruption des esprits, il vient d’y ajouter la corruption du ventre. Huile, sucre, pain et farine sont proposés à moitié prix tout comme l’eau qui est déjà offerte à un prix symbolique. Avec l’argent du pétrole, Bouteflika fait presque aussi bien que ses maîtres Emiratis et Koweitiens qui offrent, eux, gratuitement la nourriture à leurs sujets. Normal, dans ces contrées là, l’être humain, le sujet, est considéré exactement comme du bétail. A-t-on vu un jour du bétail acheter et payer sa nourriture ? Non, jamais. Quand un peuple est perçu comme du bétail, il est juste apte à se nourrir gratuitement à la mangeoire nationale avec l’argent du pétrole, pourvu qu’ils se taisent et laissent ce pouvoir voler à sa guise. C’est exactement ce que disent les ministres les plus en vue de la République avec à leur tête le célébrissime DOK (Daho Ould Kablia pour les sujets) lequel, notoriété oblige, 50 ans de pouvoir tout de même, mieux que Marie Antoinette, pour mieux faire, souhaite jeter des brioches améliorées au peuple algérien. Pour lui, tous les autres, les assoiffés de liberté, les non destinataires de brioches améliorées, sont des casseurs, voleurs et des voyous. Pour mémoire, Poutakhine rappelle à M. DOK que les casseurs et voleurs sont ceux qui détournent à leur profit personnel et au profit de leur famille et amis, des biens publics (terrains, appartements, villas et divers locaux commerciaux) Les casseurs et voleurs sont ceux qui bricolent les listes électorales et bourrent les urnes au profit de leurs copains et obligés du pouvoir. Les casseurs et voleurs sont ceux qui pendant 50 ans usurpent et squattent des postes et fonctions publiques et tous les privilèges associés sans aucune qualification professionnelle avérée et reconnue. C’est vous les casseurs et voleurs de biens, de postes et divers rentes et privilèges à tous les étages de la République. Poutakhine comprend parfaitement que, défendant Bouteflika et son régime finissant, vous défendez en fait vos propres privilèges et votre propre survie tout comme vous avez servi et défendu tous les régimes et pouvoirs passés. En cela, Poutakhine dit et écrit que vous, le Moudjahed d’origine, pour l’argent, les postes et les privilèges, faites moins bien que les chiens. Parce qu’un chien, même bâtard, n’a jamais servi plus d’un maître. Vous en avez servi cent ; vous les avez tous servis sans remords et sans état d’âme, aucun. Dans le registre des lâchetés, c’est une vraie prouesse que même Talleyrand n’a pas réussie. Alors M. DOK, 50 ans de pouvoir, 50 ans de mensonges, d’usurpations, de rapine, de casses mondaines et d’escroqueries diverses, ça ne vous suffit pas ? Voulez-vous finir comme Helena Petrescu, dans la marre de son pipi ? Comme ce général assassin que vous avez servi, tueur de Boudiaf, dans le carré des martyrs, enterré dans la puanteur de son propre caca ? Ne mourrez pas ainsi ; laissez un peu d’air à vos enfants et petits enfants. Ne dites pas, ne dites jamais que les émeutiers de Bab-El-Oued Echouhada sont des casseurs et des voyous. Ce sont des combattants de la liberté même si parmi eux se glissent parfois des voleurs et des casseurs.

Pendant qu’il est encore temps, M. DOK, allez manger votre argent ailleurs (sauf en Tunisie où vous ne serez pas le bienvenu) loin, très loin de Bab-El-Oued. Parce qu’à la première victoire de Bab-El-Oued, vous finirez moins bien qu’Helena et pire que Ben Ali. Parole de Poutakhine que vous avez exilé. Pas pour longtemps même si chaque semaine vous m’envoyez votre escouade de flics pour harceler et intimider sans raison ma famille. Pourquoi tant de haine M. DOK ? Pourquoi tant de haine envers ceux qui souffrent, envers ceux qui luttent pour le triomphe du juste et du vrai.

Mohamed ABASSA

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Commentaires (2) | Réagir ?

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Abed

Merci, Mr Abassa, pour cet implacable réquisitoire digne d'un véritable procureur de justice disant le Droit et la Justice, contrairement aux guignols qui exercent la fonction de juges actuellement dans ce pays. Mais j'ai peur qu'il n'ait qu'un faible impact sur la majeure partie de la population au vu du nombre de connectés ADSL et de la faible maitrise de la langue de Moliere due à l'arabisation forcée menée depuis 1962. J'espere que vous avez pensé à sa diffusion en langue arabe et dans la presse ecrite ou par tout autre moyen (internet, tracts...). Au plaisir de vous relire.

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amidou

Oui les moutons sont nouris gratuitement parsquils enrichessent et engraissent leur maitres et ilsne feront jammais la revolution puisqu'il sont par definition des moutons