Santé, longévité, accès à l'éducation, niveau de vie : l'Algérien va mieux, selon le PNUD

 Santé, longévité, accès à l'éducation, niveau de vie : l'Algérien va mieux, selon le PNUD

L'iIndice de développement humain (IDH) s'est nettement amélioré en Algérie, si on en croit le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui a classé l'Algérie parmi les pays à "développement humain élevé" sur la base de plusieurs critères socio-économiques qui composent l'Indice de développement humain (IDH).

L'Indice de développement humain mesure le niveau moyen atteint dans trois aspects du développement humain: santé et longévité, accès à l'éducation et niveau de vie décent. Le PNUD indique que l'Algérie consacre 4,3 % de son PIB à l'éducation, 3,6 % à la santé et 0,1 % à la Recherche et Développement, le PIB étant de 276 milliards de dollars à raison de 4.854 dollars par habitant.

Parmi les multiples paramètres ayant servi de base de calcul de l'IDH du pays, le rapport cite aussi l'espérance de vie qui est passé à 73 ans, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans qui est de 41/1.000 naissances vivantes, les naissances assistées par un personnel médical étant de 95 %, et la population sans électricité qui est de seulement 0,6 %

Dans son rapport sur le développement humain 2010 publié vendredi 5 novembre 2010, cette organisation onusienne relève non seulement des progrès dans bien des aspects du développement humain en Algérie mais aussi la cadence avec laquelle les progrès pour l'amélioration des conditions sociales dans le pays ont été réalisés.
Le rapport a classé les pays en quatre groupes: les pays à développement humain très élevé (42 pays), les pays à développement humain élevé (43 dont l'Algérie), ceux à développement humain moyen (42) et faible (42). Sur la base de ce critère, l'IDH de l'Algérie a été évaluée à 0,6777, sachant que le meilleur IDH au monde en 2010 a été réalisé par la Norvège avec un indice de 0,938, la note parfaite étant 1.

L'IDH de l'Algérie est supérieur à l'IDH moyen de l'ensemble des pays arabes qui est de 0,590, ainsi que l'IDH moyen mondial évalué à 0,624, classant l'Algérie à la 84e place sur 169 pays.

Par ailleurs, le PNUD observe que sur la base du rythme avec lequel l'amélioration de l'indice de développement humain a évolué entre 1980 et 2010, l'Algérie est parmi les dix premiers pays les plus rapides. En effet, note le rapport, l'IDH de l'Algérie est passé de 0,443 en 1980 à 0,537 en 1990 et à 0,602 en 2000 avant de s'établir à 0,6777 en 2010.

Avec APS

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Commentaires (11) | Réagir ?

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jabe

Je suis bien d'accord avec Hedi0.

J'ai emigre il ya 34 ans aux USA. Ce qui m'a pousse c'est la colere vis a vis au regime. J'avais espere qu' jour, le pays sera vivable. J'ai entendu demoignage apres temoignage sur l'etat de l'economie, la justice etc...

Je considere que rentrer en Algerie c'est comme recevoir la peine capitale.

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hedi0

Non, l'Algérie n’est pas partie de zéro. Certes, l'essentiel des réalisations étaient concentrées dans les grandes villes. Dire q'à Tizi on ne rencontrait que les chèvres, les mulets... c'est inexact, car il y avait un lycée, deux hôpitaux, ce sont ceux qui existent encore, j'en dirai de même pour Annaba, Médéa... C'est vrai qu'en 60 ans, des choses ont été réalisées, pour l'essentiel c'est l'argent du pétrole. Imaginons ce qui arriverait si cette ressource venait à tarir (Il est connu que les algériens se mettent à réfléchir curieusement aux moments des baisses du prix de cette matière). Mais à coté et pendant ce temps, la Mitidja a été envahie par le béton, nos villes se sont développées de façon anarchiques, le niveau de l'enseignement n'a pas cessé de se dégrader; à l’université, c'est la politique de la massification. On achète la paix sociale à coup de diplômes, de pensions octroyées par-ci par-là etc.

Certains de nos hôpitaux sont devenus des mouroirs, désertées par les médecins et spécialistes qui pour la plupart ont émigrés. L’agriculture a été massacrée, les terres envahies par le béton et bidonvilles ou données aux « coopérateurs » qui la louent pour vivre en rentier dans les villes. La justice, n’en parlons pas, vous n’aviez pas intérêt à avoir affaire à un puissant, c’est perdu d’avance. Le citoyen est désarmé face au juge, à l’huissier et même à l’avocat qui peut faire trainer la chose en longueur afin de vous soutirer le maximum. Y a-t-il un pays où les institutions financières vous remettent des billets complètement rapiécés et sales que vous êtes obligé d’accepter. Le racket aux endroits de stationnement en ville par une bande de voyous se pratique au vu et au su de la police. Il est connu que ces voyous gagnent plus qu’un ingénieur alors que le manœuvre trime toute la journée pour 600DA. L’entrepreneur des petites villes et villages est exposé de même au racket du banditisme, on paye et on se tait sinon on f… le camp ! Ce n’est là que quelques exemples de ce qu’endure l’algérien moyen. Non monsieur, l’Algérien au lendemain de l’indépendance vivait comme tous les citoyens du monde, il était poli respectueux des règles de bienseance, il attendait son tour, il ne jetait pas les ordures partout etc. On lisait partout, il y avait un air de liberté, on n’arrêtait pas un simple citoyen pour avoir mangé un sandwich ou fumé une cigarette pendant le ramadan ; chacun vivait sa religion comme il lui semblait bon. Les algériens sont devenus avec la bénédiction du pouvoir tout simplement fanatiques.

Voyez vous, l’Algérie 60 ans apres est devenue invivable simplement et si demain la France acceptait d’octroyer la nationalité aux algeriens je doute qu’il en resterait beaucoup, surtout parmi la jeunesse. Si les gouvernants qui ont participé de près ou de loin à ce massacre avaient un peu de nif et de « hchouma » ils iraient tous se faire oublier quelque part. Le PNUD ne va pas au fonds des choses ou il veulent encenser...

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