Abdelaziz Bouteflika a signé la dissolution du DRS

Abdelaziz Bouteflika a signé la dissolution du DRS

Le chef de l’Etat a signé un décret présidentiel dans lequel il met un terme au département du renseignement et sécurité, apprend une source autorisée à El Hiwar.

Abdelaziz Bouteflika vient d’achever le travail de démantèlement du DRS qu’il a commencé il y a deux ans. Le quotidien arabophone révèle que le chef de l’Etat a signé un décret présidentiel qui dissout le DRS. Dans la foulée, Abdelaziz Bouteflika a acté la naissance d'une nouvelle structure dédiée au renseignement. Appelée direction des affaires sécuritaires (DAS) elle viendra remplacer le défunt DRS avec une nouvelle structuration. Le général Bachir Tartag qui était déjà à la tête du DRS est chargé de diriger cette nouvelle Direction des affaires sécuritaires.

Cette DAS comportera désormais les directions de la sécurité intérieure et extérieure et une troisième direction technique. Par ailleurs, El Hiwar révèle que le chef de l'Etat a désigné le général Bachir Tartag comme son conseiller personnel avec le statut de ministre. Le journal précise aussi que cette DAS sera placée directement sous l'égide de la présidence mais indépendante totalement du ministère de la Défense.

Le quotidien révèle aussi que le général Bachir Tartag aura un pouvoir étendu en matière de sécurité nationale et n'aura de compte à rendre qu'au président de la République. Par ailleurs, cette nouvelle direction des affaires sécuritaire s'installera dans les murs de l'ancien ministère des Affaires étrangères, à deux pas de la présidence.

Le général Bachir Tartag a succédé au général major Mohamed Mediene à la tête du DRS le 13 septembre 2015.

Enfin, certaines sources évoquent, dans le sillage de cette mesure de dissolution du DRS, un prochain remaniement ministériel.

Yacine K.

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Commentaires (28) | Réagir ?

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lila laoubi

merci

wanissa

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Aksil ilunisen

L'Algerie stagne encore dans les idées du putsh de1962.

A l'image de son President", l'Alerie souffre terriblement, et ne parvient toujours pas a muer et se debarasser de la coquille vide qu'elle traine depuis.

Alors que des pays plus jeunes et sans hydrocarbures, naissent et s'affirment sur la scene international, l'Algerie des mediocres d'Oujda continue a sembrer dans le neant.

Y-at-I-l un Ataturk algerien par la? le Peuple meurti en reve toujours sans perdre le moindre espoir, car tant qu'il ya vie, il y a espoir.

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