Arrestations massives de travailleurs de la SNVI à Rouiba

Les travailleurs de la SNVI vent debout.
Les travailleurs de la SNVI vent debout.

Arrestations massives, brutalités et blessés, tel est le premier bilan des affrontements qui ont éclaté ce mardi vers 10h, entre les travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et les gendarmes dans la zone industrielle de Rouiba.

Les travailleurs de la SNVI étaient en grève depuis plusieurs jours. La raison ? Ils réclament le payement de leurs salaires d'octobre, de novembre et la relance de l'activité de leur entreprise. Las de l'indifférence affichée à leur encontre, ils sont sortis dans la rue et bloqué la route pour se faire entendre. En guise de réponse aux revendications, les autorités leur envoient des camions de gendarmes. Résultat ? De violents affrontements entre de paisibles travailleurs qui ne recherchaient que leurs droits et des gendarmes envoyés en renfort pour faire taire la contestation.

Dans une déclaration parue, il y a quelques jours, le PST s’interrogeait avec les travailleurs de la SNVI sur les raisons de ce blocage qui a duré 18 mois alors même que l’usine Mercedes voisine continuait de fonctionner sans problème. Les travailleurs pointent la volonté des autorités de brader ce fleuron de l'industrie.

La zone industrielle de Rouiba et plus particulièrement la SNVI a connu de nombreux mouvements de protestations ces derniers mois. Déjà en février dernier, les travailleurs de la SNVI sont sortis dans la rue pour empêcher le la privatisation de leur entreprise. Depuis la situation ne s'est guère améliorée, puisque régulièrement les salaires ne sont pas payés. Et le mouvement de mardi est en droit ligne des précédents qui ont pour objectif d'empêcher que cette entreprise tombe entre les mains de capitaux privés.

L.M.

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Commentaires (4) | Réagir ?

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sarah sadim

Pire que celui qui n'hésitait pas à lancer j'ai 40 années de service l'ex Général de corps d'armée Boustella, Menad un général qui s'en fiche complètement et grand ami du chanteur Rai Lotfi Canon d'oran (menad a passée presque toute sa carrière à Oran, a cette fois ouvert les canons à eau et les matraques des voyous géndarmes de Bouteflika. Et oui Menad doit répondre à l'ascenseur inopiné de Said Bouteflika dans sa nomination.

Sidi Said l'autre imposteur Kabyle tout comme les origines de Menad, lui va ouvrir les canons du nationalisme en accusant les ouvriers de Rouiba de collusion avec intelligence extérieur, lui qui avec le fils de Harki (Auteur réel de ce blocage à rouiba) Bouchouareb entendent céder Rouiba mécanique à Mercedes, les offres semblent trés avancées en coulisses et Gaid Salah sera ravi à qui un jour l'usine de Tiaret des 4X4 du meme "Mercedes" lui sera cédé au dinar symbolique.

Rouiba d'ou partent traditionnellement les étincelles d'émeutes semble minorée par le pouvoir de Bouteflika, idem pour les bordéliques scènes de L'assemblée nationale ou la pagaille semble s'intaller dans l'unique bagarre entre députés au sein de l'hémicycle et sans l'intervention des CNS de Hamel ca aurait tourné au pire.

Bravo à cette merveilleuse fissuration au sein du parlement des paysans d'algérie, l'APN et ensuite l'ANP juste changement de la position de la lettre P comme prostitution des institutions Bouteflikistes, pourvu que la contamination se propage. Dieu est il en train de punir ce pays pleins de trahisons et de forfaitures peuple couard compris?

Le ballet des clowns tire sa révérence et bientot les fauves boufferont tout ce beau monde, car les portes de la "Ménagerie animalière" de Abdelaziz Bouteflika semblent ouvertes, quand à la boite de pandore que détient l'occident entre ses mains ne tardera pas à suivre trés trés bientot.

Spectacle inouie de ces deux femmes députées s'arrachant les cheveux en plein bordèle parlementaire algérien.

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Bachir Ariouat

Il faut que les partis politiques de l'oppositions et le population les soutient, il ne faut pas qu'il se sentent seules face à la répression des dictateurs au pouvoir, le peuple doit-être avec eux et descendre dans les rues pour soutenir serait-ce que moralement pour leur donner du courage à continuer de se battre.

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