Fouille de Hamid Grine à l'aéroport d'Orly : "inacceptable", estime Alger !

Bernard Emié, l'ambassadeur de France en Algérie.
Bernard Emié, l'ambassadeur de France en Algérie.

La réaction de l'Algérie à la fouille subie à Hamid Grine en France est tombée à 20h. Soit plus de trois heures après l'article paru dans Le Matin. Ce qui signifie que si on en avait pas fait mention dans Le Matin, on n'en parlerait pas. Cela n'enlève en rien au fait - le MAE le reconnaît - que c'est la troisième fois que cela se produit.

L'Algérie s'est réveillée de sa torpeur légendaire. Le directeur général du protocole aux Affaires étrangères vient de convoquer courageusement Bernard Emié, l'ambassadeur de France en Algérie au ministère des Affaires étrangères pour lui signifier que le traitement réservé au ministre de la Communication, Hamid Grine, à l'aéroport d'Orly était "inacceptable", indique un communiqué du ministère.

"Suite à l'incident survenu samedi 17 octobre courant à l'aéroport d'Orly à Paris, au cours duquel M. Hamid Grine, ministre de la communication a fait l'objet d'une fouille, en dépit de son statut de membre du gouvernement, détenteur, de surcroît, d'un passeport diplomatique et transitant par un salon réservé aux personnalités officielles, l'ambassadeur de France en Algérie, M. Bernard Emie, a été convoqué au ministère des Affaires étrangères", a souligné le département de Ramtane Lamamra.

Le directeur général du protocole au ministère des Affaires étrangères a ainsi "signifié à son interlocuteur français le caractère inacceptable du traitement réservé à un ministre de la République, de même qu'il lui a rappelé le fait que cet épisode malencontreux n'est pas le premier du genre puisque deux cas similaires ont été enregistrés par le passé".

Il a été expliqué au diplomate français, la "réprobation des autorités algériennes de toutes attitudes contraires aux usages diplomatiques, qui sont en inadéquation flagrante avec la qualité des relations entre l'Algérie et la France et l'ambition partagée des deux pays de les hisser au niveau de partenariat d'exception".

La source de la diplomatie a précisé que le directeur du protocole a averti Bernard Emié : "il est nécessaire que toutes les mesures adéquates soient prises afin que de tels incidents inacceptables ne se reproduisent pas à l'avenir". Fin de citation.

Cet "incident" influera-t-il sur les très lucratives relations entre le pouvoir d'Alger et Paris ? L'hypothèse est peu probable quand on connaît les intérêts de la France en Algérie et ceux des tenants du pouvoir en France.

L.M./APS

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Commentaires (3) | Réagir ?

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klouzazna klouzazna

C'est la meilleure façon qu'a trouvé FAFA pour commémorer ses massacres du 17 octobre 1961 !!! faire revivre l'évenement !!!

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Hend Uqaci Ivarwaqène

Ah non !

Vous ne pouvez pas nous jeter une info de cette importance comme on jette un nonos à son chienchien !

Vous appelez ça" un incident" ?

Ce n’et pas une fouille au faciès au gré du hasard de la labilité de l’humeur d’un pafiste xénophobe désœuvré à la recherche d’une cible ponctuelle pour se sustenter !

Je suis passé au moins des dizaines de fois à la dwane ta3 Fafa et jamais je n’ai été fouillé. Malgré un faciès de coupable tout désigné.

Après tout, si on ne peut pas dire que Grine a une tête d’innocent et qu’on lui achèterait sans négocier sa voiture d’occasion, c'est kamim un ministre dans l'exercice de ses fonctions, non? Et les dwanyi ne l'ignoraient pas.

Ces pafistes ont reçu l’ordre de fouiller notre ministre tout en sachant de qui t’est-ce-il qu’il s’agit.

Alors au lieu d’user les batteries de vos portables à la recherche d’une rumeur crédible vous auriez pu sortir de votre léthargie et partir à la quête de la vérité.

Non mais, franchement vous m’avez obligé à prendre Mes3ouda chez sa mère avec un gâteau grand comme ça pour lui soutirer des vraies infos que les teyabates el hammam pouvaient pas connaitre.

Donc ce matin d entre lfedjr minet sel ward deg fous sel ward deg fous et un gâteau sous prétexte de prendre Mes3ouda chez sa mère, bekragh fellas thasvihth.

J’ai réussi à tirer les vers du nez à ma belle-mère qui, elle ne fait pas que dans les ragots éponymes.

- Athadougalt, il parait que Grine, sbelbldhent ilariyoport n’Warly. (Grine a été tripatouillé à Orly)

- Ih, zenzent a Si3qa ! (Il a été vendu, Si3qa c’est mon deuxième prénom que ma belle mère m’a attribué).

C’est ainsi que j’ai appris que cette fouille n’a rien d’inopinée. H. Grine aurait été dénoncé par un pafiste algérien qui aurait lui-même été poussé à le faire par quelqu’un de très haut placé dont ma belle-mère thama3zouzth a refusé de dire son nom cause qu’en matière de caftage ce n’est pas d’elle que je tiendrais ma réputation.

Donc la vraie question est : c’est qui qui a dénoncé Grine à la Paf à Fafa ? Et pourquoi ?

Grine n’est t-il pas une victime collatérale d’une frappe chirurgicale dans le cadre d’une réponse de la bergère au berger ?

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