Théâtre algérien : un exemple d’ostracisme

Le Théâtre algérien du Square Port Said.
Le Théâtre algérien du Square Port Said.

Le théâtre est d’abord un lieu de l’histoire avant de se transformer en acquéreur du lieu de mémoire et le besoin pour tout peuple d’un "fictionnement" du politique par l’art, et les dangers que ce besoin représente. Le phénomène est désormais incontournable pour les sensibilités des différentes populations et de leurs cultures.

La "muséalisation" et la "mémorialisation" des évènements au-delà de leur inscription dans un contexte d’attachement à un évènement précis, nous interrogent sur la vaste optique interculturelle de questionner, ce qui est fondamental dans ce genre de problématique, à savoir l’histoire culturelle.

L’histoire du théâtre algérien s’inscrit par l’absence d’historiens du 4e art. Les articles de presse, pour l’essentiel, quant aux thèses et mémoires universitaires confortent l’incertitude chronologique de l’apparition de cette gestuelle scénique en Algérie.

Six dates sont proposées aux chercheurs cloisonnés dans un débat, jusque-là, de nature formelle. En effet, 1920, 1926, 1947, 1958 et 1963 sont proposés comme dates butoirs de la première manifestation théâtrale omettant certainement, que cette même première représentation s’est faite dans "le lieu où l’on voit", cet hémicycle entourant l’orchestre, selon la définition de mot grec théatron. Il n’y a donc pas de représentation sans un espace de jeu.

L’histoire du 4e art algérien est à inscrire aussi dans les années d’édifications des premières salles d’opéra et les premiers cercles de formations dramatiques, des lieux où l’homme était au centre de la mise en scène, de la gestuelle, du jeu et de la lecture. Sur ce plan, rien n’a été enregistré par tous ceux qui se sont intéressé au théâtre algérien à travers ses trois expressions notamment. De cette histoire de l’art dramatique algérien découle un ensemble de faits peu connus, au sein desquels un certain nombre de noms de comédiens et dramaturges ont été soit ignorés volontairement, soit rayer par méconnaissance méthodologique en théâtrologie. La seule critique, restant en vue en Algérie, est d’ordre journalistique, enfermée dans des limites et contradictions contraignantes.

L’absence d’écrits en termes d’analyses sur cette expérience dramatique fait que toute tentative d’écriture de l’histoire du théâtre algérien est vouée à une absence de rigueur et soumise à une imprécision documentaire flagrante. La présente contribution traduit toute la difficulté de collecter certaines donnés sur cette histoire. "Théâtre en Algérie" et "théâtre algérien" sont des appellations intimement liées par une construction-destruction d’un phénomène artistique que le fait historico-idéologique a imposé dans une tradition socioculturelle "étrangère" à l’architecture de "l’orchestre".

Le 4e art en Algérie est une réelle nouveauté culturelle, tout comme le cinéma ou le roman dit d’expression française imposée par un siècle et demi de colonisation génocidaire. La réflexion historiographique impose d’abord l’appropriation des faits et de déceler ensuite les mutations les plus productives de cet art de scène. La désignation "théâtre algérien" fait oublier à certains chercheurs (1), le long processus de la fondation du théâtre dans cette ancienne colonie française, à l’instar de la Tunisie et du Maroc. Un chapitre de l’Histoire qui permet de saisir le rapport entre les notions d’histoire et de dramaturgie dans un contexte particulier.

Naissance d’une scène théâtrale

Loin des débats controversés, sur l’apparition du théâtre en Algérie, il semble intéressant d’évoquer la date de mai 1853 où le maréchal Randon, Gouverneur général d’alors, ordonna la construction d’une salle d’opéra, devenant par la suite Opéra Impérial d’Alger qu’il inaugure le 29/09/1853, avec à sa tête une femme comme directrice, Madame Curet de 1853 à 1859. Autour de l’édifice de la place Tantonville, d’autres salles de spectacles verront le jour, accueillant des danseuses, musiciens, orchestres classiques, ballets et troupes de vaudevilles composées d’amateurs essentiellement issus de familles de colons.

Entre l’orchestre de l’Opéra d’Alger et les cafés-chantants, l’expérience théâtrale en Algérie suit son chemin dans une autonomie culturelle vis-à-vis de la métropole. Tout comme le mouvement de la littérature des Français d’Algérie, le théâtre œuvrait à l’édification d’une scène "algérienne" qui se suffisait par sa production dramatique et sa thématique spécifique en rapport avec une "Afrique du Nord française et chrétienne". L’histoire des salles de spectacles et d’opéras en Algérie est à réécrire dans la perspective de lever toute équivoque idéologique qui plane sur les deux rives de la Méditerranée.

Dans cet esprit, nous signalerons la contribution, combien ignorée en Algérie, d’un groupe d’hommes et de femmes qui se sont voués à l’action dramatique que certains comparent, à tort, avec le «théâtre pontin» de William Ponty, en Afrique noire, pendant les années 30 et 40 du XIXe siècle. Nous évoquerons la contribution de Jean-Marie Combe, un comédien qui interpréta, en 1953, le rôle principal dans Soldat fanfaron de Paul Granjean et son rôle dans la création du théâtre amateur en Algérie de 1946 à 1954. Pour cet Algérianiste, les troupes théâtrales françaises se produisaient dans des salles, en plus de l’Opéra d’Alger, comme le «Colisée», le «Casino de la rue d’Isly», «Alhambara», «AGEA» et le théâtre des «Trois Baudets».

De Combe à Ronfard

En 1950, Jean-Marie Combe rencontrait Georges Sallet à l’«Otomac» (rue Michelet, Alger) le fondateur, en 1949, du Centre Culturel Interface (CCI) afin de recruter des étudiants de la Faculté d’Alger, du Conservatoire municipale et des Beaux-Arts. G. Sallet, un chargé de cours à la même fac, fréquentait à Paris les cénacles de Jean-Paul Sartre, de Boris Vian, d’Henry de Montherlant et celui de Jean Cocteau. Combe faisait partie de la troupe «Théâtre de la Rue» dont le directeur et metteur en scène n’est autre que Paul Granjean, alias Génés, un professeur de français et de latin dans un lycée d’Alger qui a traduit Plaute aidé de Jean-Pierre Ronfard (1929-2003) et de sa femme, Moussia-Marie Cardinal, décédée en 2001.

Parler de Sallet et de Combe, nous invite à évoquer le Centre Régional des Activités Dramatiques (CRAD) fondé par Henri Cordreaux aux côtés de François Becht et Geneviève Bailac, cette dernière animait la troupe Le Théâtre des copains. Parmi les proches de Cordreaux, nous citerons J.-P. Ronfard, un Français de naissance et Québécois d’adoption, qui peut-être considérer Algérien de formation théâtrale. Lui qui avait poursuivi une agrégation de philologie et de grammaire à la Faculté des lettres d’Alger où il a aussi enseigné. Durant les années 50, J.-P. Ronfard fera partie de l’équipe théâtrale de Cordreaux, au sein du Service des mouvements de jeunesse et d’éducation populaire aux cotés de Philippe Clément et d’Abdelkader Alloula.

Toute cette expérience est évoquée par Cordreaux, dans un article datant de 1955 (2), dont la création en 1952 de l’équipe théâtrale et sa réception au sein du public français et arabe. J.-P. Ronfard était aux cotés de Cordreaux à Alger, en 1955, lors de la création de l’Association des «Amis du théâtre d’expression arabe», sous les hospices de M. Aguesse, chef du Service de l’Education Populaire en Algérie. A la question «Qu’est-ce que le théâtre ?», le fondateur du théâtre Québécois, répondait : «C’est une célébration du mensonge et le plaisir que l’on a c’est quand on nous y fait croire». ce «modèle d’artisan culturel», novateur de la forme et de la matière théâtrale a bien fait ses débuts au sein de l’école dramatique algéroise en partageant les tournées de la troupe à travers salles, écoles et petites villes de la plaine de la Mitidja, à 60 km d’Alger.

J.-P. Ronfard a certainement fait d’heureuses rencontres avec un Mustapha Gribi, un Mustapha Kateb et du futur dramaturge Abdelkader Alloula. J.-P. Ronfard aurait pu contribuer énormément à la création du Théâtre national algérien tout comme l’était son œuvre à Montréal à partir de 1960. L’expérience algérienne de Ronfard mérite plus qu’un occasionnel rappel. Une page de l’histoire du théâtre canadien est désormais enrichie par l’évocation de l’expérience théâtrale algérienne.

La construction des salles d’opéra a, certes, pour objectif de divertir les Européens d’Algérie, mais au-delà du simple parterre d’accoutumance, la présence même de cet ensemble architectural est une annonce en soit d’un renouveau historique de l’art dramatique. Cela n’empêcha nullement des Algériens de créer des troupes de délassement que l’administration coloniale favorisera en gardant un strict contrôle policier sur le choix des représentations. C’est la période «moliérienne» pour certains Algériens exerçant sous la coupe de Mahieddine Bachetarzi (1897-1982) et qui finiront par se tourner en direction de la contestation sociale et politique tout en restant fidèle aux choix dramaturgique. Ce sont ces comédiens qui jetteront les prémisses du Théâtre national algérien à travers l’expérience de la Troupe artistique du FLN, donnant naissance, en 1963, du Théâtre National Algérien (TNA) avec Mustapha Kateb, Mohamed Boudia et Jean-Marie Boeglin.

Laconisme et ostracisme vainqueurs

Marcel Maréchal considérait que pour le comédien de théâtre, il s’agit «d’acté» sur scène. Les premiers mois de l’indépendance politique algérienne ont été un rude labeur pour les ex-animateurs de la Troupe théâtrale du FLN. Regagnant Alger via la Tunisie, M. Aziz Saïd Selma évoquait, récemment, les six premiers mois de la naissance du T NA qu’Abdelkader Safir dirigeait à partir de juillet 1962. «C’est bien la troupe théâtrale du FLN, dont je faisais partie, qui formera le premier noyau d’un théâtre moderne dans le pays. Un premier stage d’art dramatique a été organisé en collaboration avec le Centre Culturel Français, qui a fait venir de France un dénommé M. Perinas pour une durée de six mois». C’est à cette période que le premier recrutement de jeunes comédiens et comédiennes a eu lieu, en avril 1962, par annonce dans un journal de la direction du TNA. Quarante candidats, dont 12 seulement seront sélectionnés, comprenant 08 femmes, formeront la première promotion de ce qui allait devenir l’Ecole Dramatique de Bordj-El-Kifan (ex-Fort-de-l’Eau).

Mais au-delà de la riche histoire du théâtre moderne algérien, nos propos se limiteront aux noms de ceux dont les œuvres dramatiques, généreuses soient-elles ont été soit ignorer, soit «condamnés» à emplir les poussières des années d’oublis dans des rayons de bibliothèques pour initiés. Six personnalités demeurent toujours largement méconnues du large public. Ahmed Djelloul Benhamed est en premier de cette liste et dont les informations biographiques difficilement recueillis, nous en permis d’établir la datation estimée proche de la réalité. Né le 14 juillet 1910, à Guelma (Est de l’Algérie) et non Tlemcen (à l’Ouest). Typographe de son état dans un quotidien colonial, Le Petit Gaulois, il fut un des principaux Algérien de l’Est du pays à adhérer au sein de l’Etoile Nord-Africaine en 1933, le premier parti indépendantiste d’obédience nationaliste-révolutionnaire. Plus tard, membre de la direction du Parti du Peuple Algérien (PPA) aux cotés de Messali Hadj, il sera arrêté en 1939 après la dissolution du parti par l’administration coloniale.

Le 17 mars 1941, Ahmed Djelloul sera condamné par le Tribunal militaire d’Alger, sous administration du Gouvernement de Vichy, à cinq ans de prison, vingt ans d’interdiction de séjour dans le chef-lieu départemental et perte des droits civiques. Il décédera, en 1962, à Bab-El-Oued (Alger) dans l’anonymat le plus absolu après avoir marqué son itinéraire politique par un ensemble d’activités culturelles, une des qualités de bons nombres de militants nationalistes. M. Djelloul s’intéressait à l’écriture dramatique et certainement à l’activité même. Sur ce chapitre aucun travail historique de rigueur, ni témoignage sur l’homme, si ce n’est quelques indications bibliographiques éparses de certains auteurs. Ces derniers évoquent le titre d’une pièce, Haroun Er-Rachid, (en arabe) datant de 1936 et publié en Tunisie tout en mentionnant qu’il s’agit d’une «épopée poétique». Enfin un autre ouvrage est évoqué et portant le titre de La Kahina publiée à Paris chez Debresse éditions et portant deux dates d’années d’impression : 1954 et 1957, qui croire !

Le second étant Robert Belghanem qui travailla quelques mois au TNA après 1962, est un homme qui vécut le restant de ses jours à Strasbourg dans la plus grande humilité. Il serait né à Paris vers 1925 où il fréquenta un centre d’apprentissage après avoir interrompu ses études à 14 ans. Cet autodidacte laissa derrière lui une dizaine d’ouvrages, entre poésie et théâtre, demeurant méconnus du grand public. Si Ahmed Djelloul Benhamed s’est intéressé au personnage de la reine amazigh, le second publia en 1970, Spartacus, autre personnage historique qui défia l’Empire romain et qui fut porté comme symbole de tous les peuples en lutte contre l’oppression. L’homme continua à publier pièce sur pièce de 1966 à 2001, de Charge creuse à L’Ange, chien d’ivrogne, en passant par Pour Gilles de Rais, El-Gabal ou la nuit de l’erreur enfin L’Eau parleuse, n’en demeure qu’il sera ignoré en Algérie jusqu’à l’écriture de ces lignes.

Au troisième nom, nous citerons le brechtien Hadj Omar, né à Alger en 1930, débutant ses premières années d’artistes à la radio pendant les années 40. Son abnégation et son volontarisme attira chez lui l’admiration de Geneviève Bailac, fondatrice de Radio Alger-Jeunesse et André Assus, un comédien confirmé à la même chaine. A partir de 1944, il rejoint la troupe de Mohamed Touri comme animateur du spectacle musicale où il chantera son célèbre texte Les Cireurs. En 1948, il rejoindra la troupe de Mustapha Kateb, La Joie, rebaptisée El Masrah El-Djazairi, (le théâtre algérien). Il est à Paris, en 1952,, où il s’inscrit aux cours dramatiques de Fernand Le Doux (1897-1993) à la salle Dullin. Elève de Jean Vilar, Hadj Omar l’assistera dans des spectacles de rues, tels Trèfle fleuri de R. Alberti et Dommage qu’elle soit une catin, un spectacle happening. Très affecté par la mort de son demi-frère Missoum et de sa mère, Hadj Omar sombra dans la douleur et le pessimisme le restant de ses jours. Il devait beaucoup à son demi-frère qui fut un militant de la première heure du combat algérien en France, puisqu’il sera arrêté en 1956, en Haute-Savoie avec son camarade Hadj Saadaoui. La même année Hadj Omar sera à son tour arrêté par la police française dès son retour de Varsovie où il participait au Festival mondial de la jeunesse au sein de la troupe de Mustapha Kateb. A sa sortie de prison, il rejoint la troupe de Jean-Marie Serrau en plein montage du Cadavre encerclé de Kateb Yacine. A l’indépendance, Hadj Omar rejoint le TNA que dirigeaient A. Safir, M. Kateb et M. Boudia. La scène occupe tout le restant de sa vie, oscillant de 1963 à 1979 entre l’interprétation et la mise en scène occasion, pour lui, de mettre sur pieds les enseignements de Le Doux. Il se lancera en 1963 dans le texte brechtien avec l’adaptation du Cercle de crée caucasien, qu’adapta Mahboub Stambouli (1925_2000), en clôturant ses jours sur scène, tel Molière, par une dernière apparition dans la pièce Stop (1979), de M’Hamed Benguettaf.

L’héritage dramatique de l’homme est composé de treize textes et au soir du 28 juillet 1982, il tombera dans une totale ignorance et depuis, son nom s’éloigne de plus en plus de la mémoire théâtrale algérienne, sauf, peut-être la récente appellation d’une salle, portant son nom, au grenier du TNA ! Le quatrième et dernier dramaturge, fut Hocine Bouzaher (dit, Salim un nom de guerre du temps de la lutte armée), né le 5 janvier 1935 à Liana près de Biskra, fils du Cheikh Zoheir Ezzahiri, un érudit de l’association des Oulémas réformistes durant les années 30 et 40 du siècle passé. Décédera à Alger le 22 août 2010. «Il partait écumer les centres d’archives et bibliothèques, fouinant archives et documentation en vue de livres toujours en préparation. Il s’oubliait à la tâche, si bien qu’en rentrant chez lui le soir, il n’avait presque pas mangé de la journée. Ce rythme qu’il s’était imposé lui a été fatal», témoignait de lui l’ex- Directeur de la bibliothèque nationale et ami, M. Badjadja. Bouzaher a étudié le latin pendant six ans au lycée Saint Augustin de Annaba, où il a présenté le Bac série B. Lui, qui était responsable de la section UGEMA de Bordeaux, avait accueilli Mandouze au meeting organisé à l’Aiglon, le 21 février 1956).

Bouzaher, était le principal rédacteur de Résistance Algérienne, édition B. Il avait continué à contribuer à EL-Moudjahid tout au long de la Guerre en militant à la fédération de Tunisie en 1958 et 1959, avant de rejoindre la fédération de France, où il était le collaborateur d’Ali Haroun, membre du comité fédéral chargé notamment de l’information et de la détention). Bouzaher a publié chez Maspero, en 1960, le premier ouvrage de la collection «Voix», Des voix dans la casbah, pièces de théâtre et poèmes libres, aussitôt saisi par le Gouvernement de de Gaulle.

Bouzaher est co-fondateur de l’Ugema, (l’Union Général des Etudiants Musulmans) membre du Conseil National de l’Ugema. Dès l’ordre de grève lancé, en mai 1956, il avait quitté clandestinement la France, où il était étudiant, pour éviter d’être arrêté. Bouzaher avait commencé à militer en 1950, à Guelma, au sein du PPA/MTLD. Il était l’ami personnel de Mohamed Boudiaf. Il fut l’auteur d’un roman, Le printemps vient en hiver, de L’indépendance au jour le jour. Dates, dits et documents, Préface de B. Benkhedda et La justice répressive dans l’Algérie coloniale, Préface de Ali Haroun. Bouzaher prépara un autre ouvrage sur l’empire colonial français, et regroupe tous les articles dont il est l’auteur, et qui avaient été publiés dans Le Jeune Musulman (1953-1954), El- Moudjahid, Résistance Algérienne édition B, Révolution Africaine (jusqu’en 1994).

Mohamed-Karim Assouane, Université d’Alger-2.

Notes :

(1)- Bencheneb, Rachid. «L’Islam», in Histoire des spectacles, Paris, Gallimard, collection «La Pléiade», 1965.

- Landau, J.-M. Etudes sur le théâtre et le cinéma arabes, Paris, Maisonneuve, 1965.

- Bouzar, Wadi. Culture en question, Grenoble, Silex éditions, 1982.

- Bendimred, Kamel. Théâtre algérien entre hier et aujourd’hui, Congrès de Marsala, 1988.

(2)- Cordreaux, Henri. «Théâtre et public algériens», in La Revue théâtrale, n° 31, 1955.

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Commentaires (1) | Réagir ?

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tahar foli

merciiiiii