L'Etat islamique exhibe des peshmergas dans des cages en Irak

Les djihadistes jouent sur l'image pour frapper les consciences.
Les djihadistes jouent sur l'image pour frapper les consciences.

Le groupe extrémiste Etat islamique (EI) a diffusé dimanche une vidéo dans laquelle il exhibe dans des cages des hommes présentés comme des peshmergas (combattants kurdes). L'EI y profère des menaces à leur encontre.

La mise en scène de ce document rappelle celle du pilote jordanien brûlé vif dans une cage, selon une vidéo diffusée par le groupe EI le 3 février. La vidéo de dimanche, reprise par le centre américain de surveillance des sites islamistes (SITE), ne montre aucune exécution.

Les 21 hommes sont présentés comme étant seize peshmergas, deux officiers de l'armée irakienne et trois policiers de Kirkouk, ville à 240 km au nord de Bagdad. Cette vidéo ne précise ni le lieu ni la date des événements filmés.

Des sources kurdes ont toutefois affirmé à l'AFP que les scènes ont été tournées il y a une semaine. Elles auraient été filmées sur le marché principal du district de Hawija, tenu par l'EI, à une cinquantaine de kilomètres de Kirkouk.

Le film montre chacun des 21 otages, en tenue orange et la tête basse. Ils sont emmenés vers des cages sur une place entourée de murs de béton et devant lesquels se trouvent des combattants encagoulés de l'EI portant un pistolet.

Un homme barbu adresse alors un message aux peshmergas, les appelant à cesser leur combat contre l'EI. "Sinon votre sort sera comme ceux-là, soit dans des cages ou sous terre", prévient-il. Par la suite, ces otages, toujours dans les cages, sont exhibés sur des camionnettes dans une rue au milieu de dizaines d'habitants et d'hommes armés. Enfin, la vidéo montre les otages agenouillés avec derrière eux un homme cagoulé portant une arme automatique ou un revolver.

En Libye, des personnes se réclamant de l'EI ont revendiqué dimanche deux attentats. L'un a visé les intérêts iraniens à Tripoli, et l'autre, survenu dans la nuit de vendredi à samedi, était dirigé contre l'aéroport de Labraq, dans l'est du pays.

AFP

Plus d'articles de : L'actu en Algérie et ailleurs

Commentaires (1) | Réagir ?

avatar
popov popovitch

Ca me rappelle les cages de guantanamo où étaient exhibés les prisonniers des américains...

Au final, 2 visions intolérantes et dangereuses du monde.