Le Hamas refuse de prolonger le cessez-le-feu à Gaza
Israël refuse le lavée du blocus sur Gaza et l'ouverture du passage de Rafah. Ce qui conduit le Hamas à annoncer son intention de reprendre la lutte armée. Les 1800 morts et des dégâts évalués à plusieurs milliards de dollars côté palestinien ne suffisent pas à éteindre le feu de la guerre dans cette enclave.
Le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a annoncé vendredi au Caire qu'il ne prolongera pas le cessez-le-feu dans l'enclave palestinienne en vigueur depuis trois jours. Il a pointé le fait qu'Israël refuse d'accéder à ses demandes.
Les mouvements palestiniens ont repris vendredi matin les tirs de roquettes sur Israël depuis la bande de Gaza à l'expiration du cessez-le-feu dans l'enclave palestinienne où des milliers d'habitants fuyaient leurs maisons par peur de nouvelles frappes. La trêve des combats devait expirer à 08h00 (07h00 heure suisse).
Deux hauts responsables du Hamas membres de la délégation palestinienne qui négociait au Caire la prolongation du cessez-le-feu sous l'égide de l'Egypte ont affirmé que leur mouvement refusait de maintenir cette trêve, près d'un mois après le début du conflit.
Les négociations entamées au Caire entre les Palestiniens et les Israëliens sont dans l'impasse. Les négociateurs buttent sur l'intransigeance des négociateurs israéliens qui refusent toutes les propositions palestiniennes.
"Décision finale"
Israël avait pourtant proposé dès mercredi soir une prolongation pour une durée illimitée du cessez-le-feu conclu avec le Hamas et les autres factions palestiniennes et entré en vigueur mardi matin. "Nous refusons de prolonger le cessez-le-feu, c'est une décision finale, Israël n'a rien proposé", a déclaré à l'AFP un membre du Hamas au sein de la délégation de négociateurs palestiniens au Caire.
Le Hamas avait accusé jeudi soir Israël de bloquer les négociations pour une prolongation de cette trêve en n'accédant pas à ses demandes, notamment la fin du blocus de Gaza qui asphyxie l'enclave depuis huit ans et la libération de prisonniers. Israël "n'a pas accepté de mettre un terme au blocus", a expliqué le responsable du Hamas au Caire. De son côté, un responsable du Jihad islamique, l'autre faction combattante à Gaza, a également annoncé que son mouvement ne prolongera pas le cessez-le-feu.
Les bombardements israéliens ont fait 1890 victimes palestiniens, dont 430 enfants et adolescents, selon le ministère palestinien de la Santé. Selon l'Unicef, 73% des victimes sont des civils. Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont péri
R.N./AFP
Commentaires (1) | Réagir ?
Le Hamas a raison de s' obstiner, Gaza étant tenu en tenaille, entre l'Egypte et Israel, les palestiniens n'ont aucun choix, c'est un suicide collectif, au vu et au su de toute la communauté internationale. Quant au monde dit arabe, il est la risée de ce monde dit civilsé, par son comportement lache. Cette soit disante "clique" arabe est aux abonnés absents et n'est d' aucune utilité, a part ramasser des cotisations. Sans étre sympatisant de l' idéologie intégriste, je dis que les palestiniens, doivent s' unir et combatre l' Etat raciste sioniste expantioniste, qui ne veut rien entendre. Les Nathniaho, Libermen doivent disparaitre.