Chlef : un vice-président de l'APC d'Aïn Merane arrêté

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Un vice-président de l’APC a été arrêté par la gendarmerie en flagrant délit de corruption.

La section locale de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH Chlef ) annonce que un élu vice président de la commune de Aïn Merane à Chlef a été arrêté, ce mercredi 4 décembre2013 par la gendarmerie en «flagrant délit de corruption».

«La gendarmerie a arrêté le vice-président de l’APC de Aïn Merane à Chlef, Abderahmane B. en flagrant délit de corruption alors qu’il s’apprêtait à recevoir 20 millions de centimes d’un commerçant», précise la même source d’APC Ain Merane.

«Ce commerçant avait fourni l’APC en produits (alimentaires, NDLR) dans le cadre de l’opération des couffins du Ramadhan. Le vice-président de l'APC lui avait demandé 20 millions de centimes pour lui remettre la facture. Il a alors alerté la gendarmerie».

Cette affaire confirme, selon le bureau de la LADDH à Chlef, les résultats de l’Indice de perception de la corruption de Transparency international. Dans son rapport pour l’année 2013, cette ONG a classé l’Algérie à la 94e place sur 177 pays.

La LADDH Chlef affirme que les organes de lutte contre la corruption ne sont pas indépendants, ce que explique le rapport de l’ONU est contradictoire : «L’affirmation de son indépendance est contredite dans le même texte, d’une part par sa mise sous tutelle du président de la République et d’autre part par la relation de dépendance vis-à-vis du ministère de la Justice».

La LADDH Chlef affirme qu’il y deux types de corruption, la petite et la grande. La première est devenue quasiment banale et domine, tous les comportements sociaux en Algérie.

L’autre concerne les affaires de grande envergure, dite de grande corruption, celle impliquant des montants imaginaires dans le cadre de transactions internationales par exemple ou de détournement à grande échelle de deniers publics».

Face aux constats alarmants sur le phénomène de la corruption qui gangrène pratiquement tous les secteurs d’activité, la LADDH Chlef propose au les pouvoir vont devoir sévir pour réduire un tant soit peu l’ampleur de ce fléau. Cela nécessite une volonté, un engagement et surtout beaucoup de courage politique.

Bureau de la Laddh de Chlef / Houari Kaddour, le président.

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Massinissa Umerri

L'injustice ! Mais c'est ce qu'on lui a promis quand ils l'ont place' !!!!! Celui-ci s'est fait attrape', probablement pas malin - Ou est-ce le mouton sacrifie' ? Il faut remonter a son boss, comme on le fait dans tout reseau mafieux, tout de meme. le maire - chef de daira-wali - le berzidan et le bazidan a son administration, ses services son armee, etc. bref, son systeme. Ca continuera tant que la popualtion algerienne n'a pas elabore' son propre systeme parallele. C'est la meme chose que 1871-1954. C'est du colonialisme, pure et simple.