Soufiane Djilali, le discours de candidature

Soufiane Djilali
Soufiane Djilali

Soufiane Djilali a prononcé le 2 novembre 2013 à la salle Mohamed Zinet- Riadh El Feth son discours de candidature. Document

Au nom de Dieu Clément et Miséricordieux

Mesdames et Messieurs,

Que la paix soit sur vous,

Le vendredi 27 septembre 2013, le Conseil national de Jil Jadid m’avait fait l’insigne honneur de me proposer d’être candidat à la présidence de mon pays. C’est humblement que j’ai alors demandé un temps de réflexion avant de donner ma réponse.

Chacun peut comprendre mon souci de n’accepter une mission d’une telle envergure que si j’étais profondément convaincu que je pouvais l’assumer. On ne sollicite  pas le suffrage de ses concitoyens pour une telle fonction sans prendre toute la mesure de cet engagement. Il n’a jamais été question ni pour Jil Jadid ni pour moi-même de participer à des élections juste pour faire de la figuration ou pour apporter le change dans une quelconque mise en scène opérée par un système moribond et qui aujourd’hui est entrain de détruire, en toute conscience, notre pays.

Depuis des années une sourde et profonde colère se lève des fonds d’une conscience populaire traumatisée par une politique menée contre ses intérêts. Pourtant, il y a encore une année de cela, le décor semblait planté pour la perpétuation du clan au pouvoir, le système ayant tout anticipé, tout programmé, tout planifié, tout verrouillé. Le pessimisme était de mise.

Il s’était offert une APN sur mesure, avait engagé la liquidation des potentiels concurrents à commencer par ceux-là mêmes qui lui avait servi de souteneurs durant 3 mandats et se préparait avec orgueil et suffisance à imposer au pays un 4e mandat. Après avoir fait semblant de céder sur des réformes au début du printemps arabe, le pouvoir repris de sa vigueur, maniant pour cela, le bâton et l’argent public pour noyer toute contestation,  en attendant de finaliser la mainmise totale et définitive sur le pays et sur ses richesses par la manipulation de la Constitution et des élections présidentielles.

C’est dans cette atmosphère que le 26 janvier 2013, devant les élus de Jil Jadid, que  nous avions alors lancé un appel à celles et à ceux qui avaient dans le cœur l’Algérie, pour réagir contre la programmation de sa spoliation. Et le 30 mars, nous étions alors trois consciences algériennes qui avions pris une position claire, nette et précise : non au 4ème mandat, non à la révision constitutionnelle. A ce moment là, le climat général était aux préparatifs de l’usurpation du pays par un clan au faîte de sa puissance, décidé à rester au pouvoir même s’il fallait y mettre désordre et chaos.

Les voix de l’opposition étaient esseulées. Les partis étaient divisés, perdus dans une quête inefficace d’un espace politique vital. Le peuple, depuis longtemps, était tenu éloigné de la scène politique tant par le pouvoir que par une partie de l’opposition qui flattait incessamment la pente naturelle de l’abstention et de la démission collective par l’encouragement à des boycotts absurdes et couteux pour la démocratie.

Le Président de la République avait en main l’administration, l’argent, les services de répression. Il était en bons termes avec les puissances étrangères qu’il servait et qu’il sert toujours avec zèle. Quant à ceux qui s’opposaient au pouvoir, ils n’avaient que leur foi en la nécessité d’un changement profond et sain pour reconstruire l’espoir d’un pays à la dérive.

Puis, survint la maladie du Président, son absence pendant de longs mois, son silence abyssal et ce, jusqu’à aujourd’hui. L’Algérie sombrait peu à peu dans la léthargie, puis dans des opérations politiques douteuses. Le clan, impliqué dans de sombres affaires, n’avait aucunement l’intention de lâcher prise. Bien qu’affaibli du fait de l’incapacité physique du Président de la République, désormais réduit à un symbole totémique, il multiplie les manœuvres pour bloquer tout processus de changement. Il tribalise les fonctions supérieures de l’Etat et se retourne contre les institutions qui l’avaient accompagné trois mandats durant,  mais qui ne semblent pas aujourd’hui acquiescer à la destruction de l’Etat algérien et à sa trahison. Maintenant, il ne lui reste plus qu’une opération constitutionnelle pour habiller le nouveau régime monarchique et atteindre son objectif. Mais, comme le dit l’adage populaire "celui qui calcule beaucoup trouve des restes". "En fait, ils calculent, et Dieu calcul… Et Dieu est meilleur calculateur" ! nous dit le Coran.

C’est lorsque tout semble perdu que l’espoir peut renaître. L’Algérie ne peut retomber si bas après avoir magnifié son destin grâce à des femmes et des hommes de la trempe des Djamila Bouhired, Ben Boulaïd , Ben M’hidi et bien d’autres héros… Et l’heure est venue pour nous tous, de construire un véritable Etat de droit et d’y établir la démocratie et les règles de la bonne gouvernance. Ces objectifs stratégiques ne sauraient être remis à plus tard, il y va de la survie du pays en tant que nation souveraine et prospère. Or, ces objectifs n’intéressent pas le système actuel.

Tout observateur objectif et impartial, ne peut que saisir cet immense fossé entre un pouvoir malade et finissant et un peuple jeune et plein de vitalité. 

Si le changement n’intervient pas dans un contexte de respect de la volonté populaire s’exprimant par le suffrage universel, sans trafic et sans triche, alors le choc d’une révolution par la rue et par la violence deviendra inévitable. Dans cet ordre d’idées, les élections présidentielles de 2014, peuvent offrir l’occasion historique pour l’Algérie de s’engager dans un processus démocratique serein et ordonné. Une nouvelle ère s’ouvrirait pour de véritables réformes.

Considérant l’histoire de la pratique politique en Algérie depuis l’indépendance, la fonction présidentielle apparaît comme centrale, concentrant un immense pouvoir et ayant la faculté d’imprimer la dynamique à une vie nationale publique tant dans l’administration générale du pays que dans le rythme de son évolution. Un projet consensuel doit être formulé, avec des objectifs clairs, précis et partagés par une majorité d’Algériens, et soutenus par ses véritables élites.

C’est pour porter ce projet de société, pour le défendre, pour sensibiliser nos concitoyens à cette vision, pour être en harmonie avec ce que nous faisons et ce que nous sommes, et au nom de cet idéal là, que j’accepte, aujourd’hui, devant vous, de porter la lourde responsabilité d’être candidat à l’élection présidentielle de 2014. Cette volonté n’est pas le fruit d’une ambition personnelle, d’un calcul politicien ou d’une opération publicitaire.

Cette volonté est l’expression d’un sentiment de responsabilité vis-à-vis d’une idée que nous défendons maintenant depuis plusieurs années : celle de dire haut et fort que la nouvelle génération doit impérativement prendre le relais pour engager le pays dans une nouvelle ère.

Le sentiment et la conviction de la nécessité d’un changement générationnel, stratégique et politique pour le pays sont portés par une vague immense d’Algériens mieux instruits, plus ouverts et plus conscients des enjeux à venir. Ce désir de renouveau, n’avait cependant pas réussi jusqu’à aujourd’hui, à s’exprimer clairement, à s’afficher ouvertement, à formuler fermement ses espoirs et sa volonté de réussite.

Nous avions alors proposé une idée à travers un parti politique, «Jil Jadid». En quelques mois, beaucoup de nos concitoyens l’ont alors adopté. Cette idée n’est pas de notre invention mais simplement et humblement, l’expression d’un  désir profond de notre société. Le seul mérite de notre action est qu’elle a pu exprimer, avec plus ou moins de bonheur et de réussite, l’aspiration de beaucoup d’Algériens pour l’émergence d’un discours politique novateur et de figures nouvelles. 

J’ai totalement conscience qu’une personne seule ne peut rien face à l’immensité du défi. L’Algérie appartient à tous. Chaque Algérien est interpellé par l’avenir de son pays. 

Au nom de celles et de ceux qui ont voulu que je les représente aujourd’hui dans cette élection présidentielle, je sollicite le cœur et la raison des Algériens et des Algériennes : accordons-nous, quelques soient nos différences, sur un mot de vérité, sur un espoir légitime, sur la foi en une Algérie forte, prospère et sereine. Accordons-nous sur un rêve commun, réalisable, raisonnable et rassembleur. C’est pour reprendre la marche du destin qu’il faut rêver et réaliser une Algérie qui soit la fierté de ses citoyens.

Permettez-moi, Mesdames et Messieurs, de vous dire ici, en quelques mots, ma vision de l’Algérie et de son avenir. Tout d’abord nous la voulons algérienne. Nul n’a le droit de lui imposer un idéal qui ne soit pas le reflet de son âme. Notre rêve à nous n’est pas d’avoir une société algérienne à l’image de la société scandinave, américaine ou khalidji. Ce n’est pas à l’homme politique, fut-il Président de la République de lui définir son identité. C’est l’histoire de toujours, qui a façonné notre peuple. Dans notre structure mentale et anthropologique, nous sommes Amazigh. Nous sommes aussi un peuple spirituel qui a choisi librement d’embrasser l’Islam. Nous avons contribué dans l’aire géographique et humaine qui est la nôtre à l’expansion d’une brillante civilisation et d’une grande culture d’expression arabe. 

Pour notre malheur, notre société a connu par le passé un affaissement civilisationnel qui nous avait conduit à la colonisation. Celle-ci a aggravé notre destin en déséquilibrant les fondamentaux de notre identité.

Aujourd’hui il faut rééquilibrer de nouveau notre société dans ses valeurs, dans ses modalités fonctionnelles dans ses repères sociétaux. Elle doit rétablir son centre de gravité psychologique et socio-historique.

Il est venu le moment d’ouvrir très sérieusement le dossier de la question identitaire. Elle relève non pas d’une quelconque position politique chauvine ou idéologique mais d’une dimension touchant à l’intégrité de la nation. Cette question doit être menée de concert avec la classe politique, la société civile et les universitaires qui lui ont consacré leurs efforts, leurs travaux et leur intelligence. L’Amazighité doit être comprise par tous comme un patrimoine fondateur de la personnalité algérienne. Elle doit trouver auprès de tous, les moyens de son sauvetage d’abord puis, de son épanouissement, selon les modes d’expression que le génie populaire lui attribuera. Un effort académique devra être mené à son terme. Une valorisation des différents dialectes de l’amazighité devra être engagée et développée. Le recensement du patrimoine oral mais aussi culturel au sens large devra être entamé au plus vite. En tifinagh, en lettres arabes ou latines, l’essentiel aujourd’hui est de recueillir notre mémoire collective et de la préserver. Quitte à ce que la génération suivante fasse le choix définitif de sa graphie. Par ailleurs, un travail politique devra être mené pour que nos concitoyens arabophones comprennent qu’il ne s’agit en aucune façon de dresser ici un concurrent à la langue du Coran mais une application fidèle de son enseignement : "Parmi ses signes il y a la création des cieux et de la terre, la diversité de vos langues, de vos couleurs. En cela, il y a en vérité des signes certains pour les savants" (sourate Ar-Roum, V22).

Oui, bien sûr, avec l’amazighité, l’Islam est bien évidemment une source de notre être collectif. Et malgré les controverses, ô combien redoutables pour le politique qui veut rassembler son peuple, sur les valeurs de la modernité, de la démocratie ou des droits de l’homme tout en gardant sa dimension spirituelle et religieuse, je me dois aujourd’hui, en mon âme et conscience, vous dire ma conception de l’Islam. Par delà les inconséquences des interprétations humaines et des idéologies meurtrières, je voudrai partager avec vous quelques idées qu’incarne l’Islam, et qui sont simples, claires, limpides et incontestables par tout musulman quelque soit ses convictions car d’origine coranique.

Ainsi l’Islam auquel je crois est cette religion qui se fonde d’abord sur La liberté de conscience : "Dis : La vérité pure émane de votre seigneur et vous êtes libres de croire ou de mécroire…" (El Kahf, V29). Ou bien celui-ci : "S’il avait été de la volonté de ton seigneur, tous les hommes auraient été croyants. Contraindrais-tu les gens à croire ?" (S10, V99).

Sur cette liberté de conscience octroyée aux hommes par le texte sacré, certains ont cru bon qu’il valait mieux l’oublier. Ils se sont institué responsables de la conscience des autres. Pourtant, la responsabilité du croyant est individuelle. Ainsi, le Coran nous avertit : "Nul ne sera responsable des actes d’autrui…" (S35, V18).

Dois-je citer ici encore ces versets très nombreux, sacralisant la vie, interdisant le meurtre, instituant les droits de l’homme en des termes que pourrait reprendre la déclaration universelle ? Faut-il vous citer encore ceux des versets qui préconisent le pardon au lieu du talion, ceux qui proscrivent le racisme et appellent à la fraternité ou encore, ceux qui condamnent l’orgueil, la suffisance ou l’injustice. L’égalité entre hommes et femmes dans les dimensions spirituelles mais aussi temporelles est sans ambigüité. La protection des faibles, des orphelins, des vieux, des malades ainsi que la solidarité sont de mise. La consultation démocratique, l’application du droit à tous sans discrimination sont exigées. 

L’emprise des passions, l’archaïsme des mentalités, les traditions désuètes et les manipulations idéologiques ont été trop souvent des filtres empêchant l’instauration dans les pays de l’Islam, de l’Etat de droit et de la démocratie. Une lecture saine et sereine de notre première source spirituelle permettrait la fondation d’une société moderne, décomplexée, où les libertés, les droits et les devoirs des citoyens seraient respectés sans restriction, sans discrimination, sans exclusion.

C’est à la lumière de ces principes que notre société doit se réformer. Nous avons besoin de plus de justice, de plus d’égalité, de plus de respect entre nous en tant que citoyens, entre forts et faibles, entre hommes et femmes mais aussi entre les gouvernants et les gouvernés. Les Algériens doivent se sentir profondément citoyens, copropriétaires de leur nation et non pas des sujets réduits par des pouvoirs tyranniques et corrompus à de simples individus sans conscience, sans volonté propre ni ambition légitime. 

Une lecture saine de nos textes sacrés nous permettrait également de construire nos relations avec autrui, avec nos voisins, avec l’ensemble des pays, des relations paisibles, où l’échange, l’intérêt mutuel et la paix en seraient les fondements. 

"Si Nous vous avons assignés en peuples et nations, c’est afin que vous vous enrichissiez de vos différences" S49.V13

Ainsi, nous devons établir des liens d’amitiés, d’intérêts et au moins de paix, avec les nations. L’Algérie doit redonner un sens à son action dans le monde. Elle a toujours été aux côtés des plus faibles. C’est notre devoir de les aider autant qu’il est possible. Mais l’Algérie doit aussi avoir une lecture réaliste des enjeux mondiaux.

Le monde est en plein bouleversement. Une période complexe, difficile et probablement trouble, s’ouvre devant nous. Des difficultés majeures déstabilisent nos voisins. Une passivité naïve de notre part ne nous prémunira pas des débordements probables sur notre territoire des conflits des autres. Une main amicale doit être tendue à ces pays pour les aider à se reconstruire. Notre paix à l’intérieure dépend aussi de la paix dans ces contrées. 

Nous devons aussi expliquer et défendre nos intérêts fondamentaux à tous nos partenaires majeurs. La politique craintive et servile menée jusqu’à présent a entamé lourdement notre crédibilité. Les puissances mondiales ont aussi intérêt à trouver en nous des partenaires responsables, compétents et actifs. L’Algérie doit être un facteur de paix, de stabilité et quand il le faut, d’intermédiation et non pas un pays sur la défensive, offrant ses intérêts aux puissants en contrepartie d’un soutien du régime contre son peuple. Oui ! Disons-le clairement : notre diplomatie n’a pas été au service de l’Algérie mais au service d’un régime prêt à fermer les yeux sur le pillage des richesses nationales à condition de perdurer. 

Aujourd’hui, malgré ses offres, ce régime ne trouvera pas preneur : la communauté internationale a une conscience plus élevée des intérêts stratégiques, de sécurité et de stabilité régionales et dans le monde pour soutenir une autocratie condamnée à très court terme à sa propre fin.

En ces temps de crise, nul ne peut se croire à l’abri. Le monde a entamé une métamorphose civilisationnelle qui sera longue et douloureuse. La crise économique, financière et monétaire est globale. Des difficultés majeures peuvent surgir brutalement. L’Algérie ne s’est pas préparée à affronter ces situations. 

Il faut immédiatement faire prendre conscience aux Algériens des risques encourus. Le pays doit rapidement mettre à l’abri ses richesses et se mettre en même temps dans un nouvel état d’esprit où l’anticipation et l’action doivent être portées par une volonté nationale puissante.

Il est capital de reconvertir nos réflexes de rentiers en une attitude nouvelle donnant la primauté à la production, l’innovation, et l’échange équilibré. L’agriculture, la petite et moyenne industrie doivent être mise en priorité nationale. Rééquilibrer nos comptes, notre balance commerciale, notre consommation, doivent être des objectifs stratégiques.  

Pour atteindre ce dynamisme, il faut insuffler un nouveau sens dans notre société. De nouvelles valeurs doivent émerger, entrainant de nouveaux comportements plus sains et préservant nos richesses naturelles et évitant les déperditions mortelles de l’économie rentière. Vous l’aurez compris, pour cela, il nous faut une nouvelle école, une autre université. L’homme doit être au centre de nos préoccupations. L’éducation de nos enfants doit être la priorité des priorités. L’instruction, le savoir, la technologie, mais aussi l’éthique et la morale construiront alors l’univers mental d’un peuple en plein devenir.

On ne peut pas s’occuper de l’Algérie et délaisser les Algériens ! Il faut que nos concitoyens s’intéressent à la vie publique, à la vie politique. La presse doit être libre et critique, des partis politiques vigoureux et en bonne santé, une élite autonome, une société civile active, des syndicats efficaces. Nous avons besoin de citoyenneté, d’ordre, de sécurité, mais aussi d’autorité, de régulation, de présence de l’Etat, de prise en charge effective des besoins d’une société en plein développement !

Notre peuple a besoin d’une vie collective ordonnée, simple, paisible. L’Algérie a également besoin d’une morale publique. La moralisation de notre vie nationale devra être un objectif partagé par toute la société. Pour tout cela et pour beaucoup d’autres choses encore, il nous faut réussir le rendez-vous qui nous attend. Un processus électoral honnête aboutissant à des changements significatifs est une issue qui doit être considérée comme l’unique alternative au désordre et à la fatalité de l’échec.

Mesdames, Messieurs,

Pardonnez-moi d’avoir été aussi long mais le moment est crucial.

Il me fallait vous présenter les points cardinaux de mon projet pour l’Algérie.

A travers vous tous, je voudrai dire aux Algériennes et aux Algériens :

  • Si ce projet est le vôtre,
  • Si votre espoir s’inscrit dans cette vision d’avenir pour notre pays,
  • Si vous pensez que vous-mêmes et surtout vos enfants, pourrons mieux vivre avec des changements réels, significatifs, tout en étant raisonnables et paisibles,
  • Si vous estimez que l’Algérie a besoin maintenant d’une nouvelle génération au pouvoir pour mieux la conduire,

Alors aidez-nous !

  • Aidez-nous de là où vous êtes, avec ce que vous pouvez, comme vous le voulez. 
  • Impliquez-vous, réagissez, contribuer, ne soyez pas passifs, n’attendez pas que la réussite vienne d’ailleurs, elle est entre vos mains.

Si votre rêve rejoint le mien, alors réalisons-le ensemble. Et comme dirait le poète, « réalisez votre rêve et l’univers entier conspirera pour vous ». 

Alors, aidez-moi à réaliser pour vous, pour nous, pour nos enfants, pour notre honneur, cette Algérie que nous voulons, que nous espérons, que nous aimons !

"… lorsque tu prends acte et décide, place ta confiance en Dieu. Dieu aime ceux qui agissent ainsi". S3V159.

Merci pour votre attention

Gloire à nos Martyrs

Vive l’Algérie éternelle

Soufiane Djilali

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Commentaires (15) | Réagir ?

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karim haddad

c'est donc a coups de sourates bien choisieque monsieur lelievre veut nous entrainer dans le traquenard des elections frauduleuses en nous distillons un discours "tres musclé" alors qu'il sait pertinemment que les es sont pîpés (pas de revision du fichier electoral... meme administration naegelienne...)... la theorie de l'heureux zelu providentiel ne tiens plus la route cher monsieur, seule unerefondation de l'etat algerien reste la solution!!!

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elvez Elbaz

MASS Djilali les vieilles rengaines de l'algérie arabomusulmane et tamazight juste pour la danse du ventre, le folklore et le zdekerdek. n'est ce pas que çà devient plus que de la hogra?

Chez vous, lorsqu'on chasse le naturel il vous revient au galop!

Mais bonté divine, quand est ce que vous allez comprendre que tamazight, cette langue, cette identité originelle des algériens aura tôt ou tard sa place OFFICIELLEMENT en algérie algérienne?

Vous êtes décidément plus que de mauvais éléves, car vous faites semblants de ne pas comprendre.. !

C''est une chévre, même plus que çà UNE VACHE même si elle vole!

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Kacem Madani

Mais mon ami comment voulez accorder le moindre crédit sérieux à quelqu’un qui cite 7 versets du Coran en guise d’arguments et qui fait reposer ses chances d’être président sur une intervention divine, en affirmant quasiment que « Dieu est le meilleur des calculateurs pour porter Sofiane Djillali au pouvoir comme il fut le meilleur des comploteurs pour déjouer le complot ourdi par les mécréants contre son envoyé (S8-V30) » ?

Un peu de sérieux nom d’une pipe Monsieur Djillali ! Je croyais le discours de Benbitour concernant le Coran et la question amazighe insurpassable, mais là j’avoue que vous l’avez surpassé, et de loin !

Que vous le compreniez où non, que vous le vouliez où non, que vous l’acceptiez ou non, la sève qui coule dans 99% d’Algériens est amazighe, layssat mousslima, oua lam lil 3ouroubati t’antatisib illa besseif ! C’est raciste de dire cela surtout pour un universaliste convaincu, je sais, mais vous nous poussez aux extrêmes avec vos discours qui nous échaudent depuis 14 siècles !

Je dois avouer qu’en ce qui me concerne ce discours de candidature a fait dissiper tout le capital sympathie en votre faveur ! Pourtant Dieu qu’il est agréable de voir un visage tel que le vôtre qui, à l’inverse des FLiN-tox, inspire confiance ! Malheureusement, avec ces références au Coran, force est de constater que « Berra m’echabah, dakhal m’3ouak ! » Dommage !

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Bey Mustapha BEBBOUCHE

C'est ce que vous navez jamais compris que vous êtes dans les ténêbres car la lumière vous aveugle ! Salutations.

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