DANS LA BOÎTE DU MATIN : "Non, je ne suis pas d'accord avec la démarche de Said Sadi"

SAID RADJEF : Merci Mohamed, il y à de la classe et de l'élégance intelléctuelle dans votre analyse.En Algerie, aujourdhui, une éléction, quelle que soit son importance, ne servira à rien si le regime actuel est reconduit, partiellement ou pas. Said Sadi veut nous tromper en nous donnant l'impréssion qu'il ne comprend pas ce qui se passe en ce moment en Algerie. Ce qui se passe dans le pays est que le gouvernement a cessé de fonctionner, le parlement et le sénat n'existent plus et que l'Etat est en compléte décomposition. Les magistrats, la police, la gendarmerie et l'armée n'obeissent plus à leurs hierarchies réspéctives et les colléctivités locales sont plus que jamais controlées par des minorités incultes qui servent de relais au drs. Dans les villes, dans les villages, dans les hameaux et dans les douars des vengeances féroces ont mûri et grandi à l'ombre de la reconciliation initiée par Bouteflika. Elles nourissent nos âmes et nos enfants auxquels désormais nous allons leguer le destin du pays. Dans ce climat de crise générale qui n'a épargné aucun segment de la societé, peut-on réellement organiser une quelconque éléction? Cette éléction qui se tiendra en 2009 et à laquelle Said Sadi appele de tous ses voeux les observateurs étrangers, pour qu'elle se tienne dans un climat de transparence, pourra t-elle guérir le pays de sa crise profonde? Pourra t-elle trouver des solutions legitimes aux conflits régionaux de plus en plus menaçants pour la stabilité et l'avenir di pays et qui risquent à tout instant d'exploser à la figure de l'Algerie? Cette éléction pourra t-elle expurger la memoire colléctive de ses angoisses et pourra t-elle également rétablir les millions d'algeriennes et d'algeriens dans leurs droits à une vie digne et restaurer l'ordre citoyen,politique et intellectuel dans nos institutions? Said Sadi sait comme tout le monde ou mieux que tout le monde que cette éléction ne reglera aucun des problemes qui se posent au pays. Il sait egalament que les observateurs etrangers ne feront rien pour se separer de ce regime corrompu qu'ils éxploitent depuis longtemps déjà. Said Sadi n'est pas frappé de cécité politique; il vient tout simplement de confirmer qu'il n'hesiterait pas une seconde à consommer une autre trahison (historique) pour sauver le regime en place aux depens des republicains et democrates dont il se dit avec rare arrogance etre le porte parole.

ABDESSELAM ALI-RACHEDI : Si l'on croit le site toutsurlalgerie, les USA, le Royaume Uni et la France auraient donné leur accord de principe pour l'envoi d'une commission internationale de surveillance des élections présidentielles de 2009. Le site dit que c’est à la demande du RCD, mais rien ne prouve que ce ne soit pas en réalité une demande des faiseurs de présidents, soucieux de crédibiliser la parodie électorale annoncée. Mais quid de la révision de la Constitution ? C'est là où le bat blesse. Si fraude il y a, elle concernera tout autant le référendum sur la révision de la Constitution. Faire l’impasse sur la révision constitutionnelle, cela voudrait dire que la fraude serait licite dans ce cas mais pas dans le cas de l'élection présidentielle ! Mais, diront certains, cela va se faire par le biais du parlement. Et alors ? N’est-ce pas une fraude encore plus grave de contourner le suffrage universel ? Mais la vraie question n'est pas là. La plus grande supercherie est de faire croire qu’il suffit d’avoir des élections sans fraude pour dire que les élections ont été démocratiques. En aucun cas, la démocratie ne peut se résumer à des élections sans fraude. Fraude ou pas, il ne s’agit au fond que d'un aspect technique. La démocratie, elle, est beaucoup plus exigeante. Elle implique d’abord l’ouverture des champs politique et médiatique, condition indispensable à la liberté des acteurs politiques et sociaux. Elle implique également le respect des droits de la personne humaine dans toutes leurs dimensions (politique, sociale, culturelle, religieuse...). Elle implique enfin l'existence d'un Etat de droit avec des institutions représentatives et une justice réellement indépendante. En deuxième lieu, une élection démocratique implique que l’élection soit disputée, c’est-à-dire que son résultat ne puisse être pressenti à l’avance et que chacun des principaux candidats ait une chance raisonnable de l’emporter. Il est évident que dans l’Algérie des faiseurs de présidents et de l’Etat d’urgence perpétuel, nous sommes très très éloignés de cette situation. Si la démocratie devait se résumer à des élections sans fraude, l'Iran serait une démocratie exemplaire dans le monde musulman ! La démocratie ne se résume pas non plus à la bonne gouvernance comme le soutiennent certains qui pensent faire un meilleur gestionnaire que Bouteflika, dans un système inchangé. Pour rappel, la bonne gouvernance (en politique) est un concept inventé par la Banque mondiale dans le but de dépouiller l'Etat de ses pouvoirs régaliens au profit du tout marché. La Banque mondiale a juste transposé le concept de « corporate governance », issu du monde de l’entreprise, au domaine politique. C’est un « produit dérivé » comme on dit dans le monde de la finance. Les adeptes de la bonne gouvernance ne parlent que de gestion là où on voudrait parler de liberté, de justice et de solidarité.

SPRING 1980 : Les masques longtemps entretenus tombent. Said Sadi a réussi à travers son voyage au pays de l'oncle Sam à dévoiler deux choses importantes: 1)L'espoir entretenu de voir émerger une opposition démocratique, crue sur parole, alternative et crédible n'était qu'un rêve préfabriqué et intélligemment entretenu par une "élite" se prévalant d'une histoire de lutte, n'est enfin qu'une chimère. Cela pose le problème de toute l'élite qui n'a pas pu ou su se positionner en alternative à une génération "révolutionnaire". Pire cette élite par sa compromission a dilapidé l'élan et la disponibilité populaires. Qui croire maintenant? De quel côté se trouvent les démocrates? Qui est démocrate et qui ne l'est pas? Qui dit la vérité et qui ment? Said Sadi insiste à dire qu'il est contre la révision de la constitution et il se prépare pour 2009 en s'appuyant sur les américains cette fois-ci et sa campagne sera surement agrémentée par quelques phrases en anglais pour mieux plaire aux américains! Il révèle que des divergences au sommet de l'état concernant le 3ème mandat de Bouteflika exactement comme il nous a berné en 2004 de sa victoire ou de celle de Benflis qu'on a plus entendu ni vu! D'ou tient-il toutes ces confidences farfelues qui relèvent probablement de politique-fiction. Après ce brûlot de Benchicou, Said Sadi lui écrira sûrement une lettre à son ami le journaliste et il va lui expliquer certaines choses. Il explique bien les choses lui. Il ne se trompe jamais. 2)Si nous sommes devenus la risée du monde malgré nos potentialités énormes ce n'est pas parce que le pouvoir est seulement fort mais c'est parce qu'en face c'est maigre et plus grave c'est du faux. Pour ma part, je crois sincèrement et je sais que c'est grave, que tout l'argumentaire maigre qui est développé par Said Sadi n'est que pour justifier sa participation et le but est exclusivement lucratif. Je l'ai dit parce que je le pense!

SANS SMIRE : Bonjour, la démarche de Said Sadi est pour le moins incohérente. Comment demander une surveillance internationale pour des élections qu'il sait d'emblée biaisées, car le troisième mandat de Boutef sera une violation du précieux principe d'alternance au pouvoir. Il y a quelque chose de boîteux, voire de candide dans cette démarche. Si Sadi veut vraiment sensibiliser les puissances occidentales, pourquoi ne les invite-t-il pas simplement à faire pression sur ce pouvoir qui s'apprête à perpétrer un autre hold up électoral ? Pourquoi ne pas demander une intervention maintenant, avant même que le viol de la Constitution soit commis ? les efforts du RCD et du reste de l'opposition (ce qui en reste du moins) doivent à mon sens être focaliser sur la discréditation du pouvoir pourri et non sur sa légitimation. En ce sens, je suis tout à fait d'accord avec M. Benchicou.

MESSAOUDA KHALED : Il est normal que nos compatriotes installés à l'étranger soient séduits par le discours de M. Sadi dont l'éloquence et l'intelligence ne peuvent être mis en doute. Cependant, étant coupés de la réalité de la société algérienne, il arrive bien souvent qu'ils tombent dans le piège des beaux discours savamment distillés alors qu'ils ne détiennent pas toutes les clés pour une bonne appréciation de la société algérienne qui a subi une profonde mutation ces vingt dernières années. Ceci n'est pas un reproche, mais une simple constatation. Vous affirmez que surveillance ou pas, nous allons de toute façon vers une élection présidentielle. Et si une autre alternative était possible! Pourquoi toutes les forces de progrès ne se rassembleraient-elles pour définir une feuille de route pour sortir ce pays de cette catastrophe, en mettant de côté leurs divergences et leurs intérêts de chapelle! Pourquoi ces démocrates ne se décident-ils pas pour une fois de s'unir pour proposer une alternative démocratique aux algériens au lieu de persister dans la division et la désunion! Et croyez-moi, le jour où ce miracle se produira, je serai la première à adhérer à la présence d'observateurs internationaux. Mais, tant que M.Sadi agira seul, il pourra faire tous les pélerinages qu'il veut auprès des puissances étrangères, il ne sera jamais pris au sérieux parce qu'il ne représente pas, aux yeux de ces puissances, une alternative sérieuse au changement. M. Sadi a fait énormément d'erreurs dans sa carrière politique et je suis prête, comme vous le dites, à lui accorder le bénéfice du doute s'il consent à descendre de son piédestal et à se rapprocher d'abord des autres forces vives de ce pays (et elles sont nombreuses)pour envisager avec elles une sortie de crise. Les élections dans ce cas auraient un sens. Amicalement.

FOUAD BENABEJA : Le débat est intéressant même si des intervenants s'offusquent. Nous n'avons pas l'habitude de débattre, ni dans la presse, ni dans nos médias lourds. La question que je me pose est la suivante: si le président actuel brigue un troisième mandat après avoir amendé la constitution de 1996 "légalement" quelle sera l'attitude du responsable du RCD? Servira t-il de lièvre à Bouteflika ou se retirera t-il de la course? A ce moment nous serons fixés sur la pertinence ou non de la démarche de Said Saadi. Fouad.

BELHINDA BELHINDA : Dr. Saadi, Vous manipulez tellement bien le verbe, vous etes un tres bon orateur, vous etes d’une lucidite et d’une intelligence academique hors du commun mais desormais vous ne faites pas bon usage de cette clairvoyance en politique ! Vous avez remis en place sans aucun effort tant d'hommes politiques et autres journalistes sur des plateux de tele en direct entre autres. Je suis terriblement decu de vous voir encore une fois " berne " ( excusez le terme )par ceux que vous savez et connaissez si bien. Vous ne devriez pas leur donner une autre VIRGINITE, un autre cheques en blanc en allant " les appuyer " aupres de tant de capitales dans le monde. Revoyer votre approche, elle ne ressemble pas celle de Mr. le Docteur Saadi qui a donne tant d'espoir a beaucoup d'entre nous dont certains nous ont quittes deja. Nous continuons a souffrir chacun a sa maniere de ce regime soit tout simplement dans la vie de tous les jours car toutes les” faims “ nous guettent qu’elles soient materielle ou autre. De grace, ne salissez pas votre image deja ternie par ces appuis inexplicables aupres des capitales etrangeres. Vive l’Algerie. Merci Monsieur Benchicou pour votre forum et vous livres.

KAMEL BOUDIRA : Un type pas très fréquentable pour la bonne pensée d'aujourd'hui a dit: "le suffrage universel n'est qu'un thermomètre qui sert à mesurer le degré de maturité des masses". En Algérie, l'opposition visible est celle qui gravite, en grande partie, autour du bloc social dominant (elle en fait plutôt partie). Elle draine, malheureusement beaucoup d'illusions et pollue le débat social. On doit aussi dire, que le crédit médiatique dont jouissent les intellectuels autoproclamés est proportionnel à leur allégeance à l'occident. La société du beylic, celle qui s'occupe de sa tente d'abord, ignore le domaine public et baise la main du Bey n'est pas près de changer dans de telles conditions. Affligeant! NB: 85% à Boutef ou à Tartanpion ne sont dus à la fraude et ne sont pas seulement dus au verrouillage du champ politique.

VIW BELAJOUT : Position flagrante de S. Saadi. Il approuve le 3eme mandat de Boutef, du fait qu'il appelle des observateurs internationaux au lieu de crier "AU VIOL!". Découlement logique, je pense. Dans tous les serments prêtés par les Présidents de Républiques qui se réspectent, il ya bien une clause qui fait réference au respect de la Constitution...même dans sa version algerienne: "AN AHTARIM ADDOUSTOUR...". Malencontreuement, pour la Nomenklatura algerienne, le respect de la constitution signifie lui marcher dessus aux pas de l'ordre serré! "Mission accomplie", voila en quoi se resumera le rapport des observateurs, étant donne que le Viol de la constitution n'est pas leur affaire, mais son constat (votre participation aux élections Mr Saadi, y sera de mise, bien sur!) qui est le plus important. Une, deux ou même trois génerations des "ahgeriens" partis vivre sous des cieux plus cléments vous ont si bien écouté au Canada et ailleurs. Heureusement que l'histoire prend note pour enfin offrir a des politiciens plus avertis une variété de recettes d'une époque (la notre) vécue sous la loi de la JUNGLE. D'ici la? Pleure, O Algérie bien aimée!

MIKAH FIAD : Personellement,ca me fait de la peine de parler de SADI et consorts de la maniere dont je le fais depuis longtemps et pas sous l'influence de BENCHICOU .A chaque RDV electoral ,j'ai eu l'occasion d'emettre mon opinion sur l'elite politique sensée representée le camp democrate et à leur tete Mr SADI.Quand un homme politique "democrate" essaye de convaicre l'opinion publique que la seule issue pour sauver l'algerie(car il s'agit bien d'un sauvetage) c'est les elections alors que la majorité des algeriens sont indifferents :dans ce cas il faut bien se poser des questions!!Changer un systeme enraciné depuis des années par une envellope dans l'urne??c'est de la rigolade!!Moi je ne critiquerai jamais le FLN et consorts car ceux la ils sont à combattre et pas à s'associer avec eux pour sauver l'algerie .En definitive,je crois serieusement qu'il faut penser à la refonte de notre elite politique democrate .Les militants sinceres ont presents dans tous les partis se disant demmocrates.C'est mon avis!

Hocine Aitali : À la lumière de tous les commentaires qui font feux à boulés rouge sur Saïd Sadi, je dirai que s’il y a surveillance efficace et massive de toutes les élections y compris celle de la révision de la constitution, c’est le choix du peuple algérien qui aura triomphé au détriment des manigances du pouvoir ou bien cette surveillance internationale qui est mise en doute et ça j’en doute fort, par conséquent l’équation est simple : Toutes les élections sous surveillance efficace étrangère égale "choix du peuple respecté même pour celui de la révision de la constitution plus celui des présidentielles". Autrement dit le scénario de l’élection truquée pour un troisième mandat serait avortée puisque grâce à la surveillance de ces élections, le peuple aura choisis de dire non et donc le plan diabolique du pouvoir pour réélire Bouteflika président à vie sera déjoué.

DYHIA TADZAYRIT : Benchicou a raison, Sadi vient de pisser publiquement sur la démocratie et l'idéal de tous les Algériens authentiques qui rêvent de liberté, de laïcité et de démocratie. Il vient de prouver qu'il est aussi dangereux que le pouvoir. Conclusion, il fait partie du pouvoir. Quelle déception!!!!

NICOLAS MACHIAVEL : Le Docteur Saadi soit il est coureur aveugle au pouvoir ou il est complice volontairement ou involontairement il est aberrant de compter sur les hypocrites occidentaux de se bagarrer pour la démocratie dans le monde arabo musulman où ils ont des intérêts économiques et l'exploitation de leurs richesses. Il est naif ou il veut le faire croire. Il ne fait que légitimer aveuglement la fraude qu'il prétend combattre. il n'y a pas mille solutions Docteur! la seule solution c'est le peuple algérien,il faut le mobiliser pour changer le courant des choses et pacifiquement en se posant en locomotive pour toutes les forces vives du pays. si démocrates, il y avait dans notre pays, il est temps qu'ils se montrent et le prouver. Vous croyez Docteur que l'observation internationale peut empêcher Zerhouni et le DRS de faire son habituelle besogne? Bon! Docteur les français, les américains, les Belges, les Allemands, les canadiens bref envoient leurs observateurs, ils constatent des dépassements, des irrégularités, des comportements non conformes aux règles électorales,dans leur rapport, ils dénoncent avec force que le scrutin est entaché de graves irrégularités qui ne permettent pas de le valider. le lendemain matin Zerhouni annonce les résultats de 87,79% pour Boutef, 2.25 pour Nana Louiza, 0.71 pour Touati et 0.98 pour le Docteur et que le deuxième tour n'est même pas indispensable donc scrutin validé et Boutef réelu et au Boulot svp. Alors que fera Sarkozy, Mac cain, Hilary ou Obama? ils vont annuler le scrutin? et vous docteur dans ce cas que feriez - vous? Apparemment, vous déclarerez "c'est un résultat de la bananière, je ne le reconnaitrai pas" et puis vous disparaissez comme vous l'avez fait en 2004 Le vrai combat démocratique se livre avec le peuple, mais il faut des meneurs comme vous derrière lequel nous combattrons tous ensemble ce système.il faut que toutes les forces démocratiques s'unissent dans ce combat pour la liberté du peuple et une réelle démocratie et ce en mettant ce projet de société et ces valeurs au delà de toute considération partisane ou ambition personnelle. Sans union, aucune force ne pourra arrêter ce rouleau compresseur Vous savez d'avance que si Boutef se représente, il est automatiquement réelu pourquoi donc se lancer dans cette course? il est plutôt judicieux et bien sage de boycotter et d'appeler le peuple à rester chez lui le jour du vote. Il faut beaucoup de raison et de sagesse pour être efficace politiquement.

WAHAB BENIDIR : Comme à sa triste habitude Mr SAADI balise la piste d'envol, prépare le terrain pour un match tronqué et orchestré de main de maître. Toute honte bue, ce "président" de "parti" nous la joue à chaque échéance (surtout présidentielle). De plus qu'attendre d'un parti présidé par celui qui nous a produit la Khalida nationale. Et d'ailleurs pourquoi ce voyage outre atlantique et en ce moment même ? En tous les cas mille merci Mr BENTCHICOU POUR CES VERITES qui remettent les pendules à l'heure, surtout concernant le président du RCD, et le machiévélisme ambiant qui anime ce personnage.

KHELAF HELLAL : J'espère qu'il ne nous la fera pas encore cette fois , la farce des élections présidentielles de la figuration et des seconds rôles pour faciliter et légitimer la démarche et les visées de ce système politique qui nous gouverne . La revision de la constitution à la veille des prochaines élections présidentielles est en soi quelque chose de louche et on peut dire qu'elle est déjà entachée de suspicions et d'intrigues qui nous laissent penser qu'il y a effectivement un coup de force qui se prépare. J'espére que Said Sadi ne va pas encore nous mener en bateau en passant sur l'essentiel et les priorités de l'heure àsavoir : Rassembler toutes les forces démocratiques du pays et créer une synergie d'ensemble et d'occupation du terrain de luttes ,stopper la dérive constitutionnelle qui se trame en coulisses.

YUSF AQACIWALI, : Il semble bien que le chef du RCD ait jeté l'éponge devant la fatalité d'une révision d'une révision imminente de la constitution algérienne. Il croit ou voudrait nous faire croire qu'il suffirait de se prémunir contre la fraude électorale pour conjurer le projet dynastique auquel en appelle les préparatifs en cours. A moins qu'il ne soit partie prenante de ce "jeu" macchievellique. Dans tous les cas il y a lieu de ne pas cesser de manifester l'opposition à la perspective affichée d'un retour à l'âge de plomb encore plus impardonnable que celui qui l'a précédé. Une chose est sure, l'opposition actuelle est relevée dans El Moudjahid d'aujourd'hui qui la qualifie de "farouche. C'est dire l'inquiétude tout de même, des tenants de la supppression de l'alternance au pouvoir présidentiel. Et si, loin de toute chapelle, à partir d'ici par exemple, les algériens démocrates, comme aus USA, ils se mettaient à proposer un présidentiable pour Algérie Démocratique, Juste et Libérée du vice et de la corruption. Le monde est produit de Rêves... constitutionnelle 'issue du projet dynastique qui se profile.

MAYSSOUNE MAHAUT : Je ne sais pas comment je peux exprimer mon exaspération ? Parfois, je trouve que c’est une perte de temps de réagir là ou il y a sujet Mr Said Saïdi. Cette personne soit, il souffre d’une amnésie au point qu’il a fait sortir Mr Benchicou de son silence pour lui rappeler les élections de 2004 ? Soit qu’il s’est pris trop par ses analyses autant que psychiatre ! Il croit que dans son for intérieur qu’il va y avoir des fraudes dans les élections de 2009 !! Et en ce moment, ces trois forces sollicitées vont condamner Mr Bouteflika et le remplacer illico par Mr Said Saïdi. C’est typique de l’imagination d’un malade du pouvoir !!! Il ne sait pas que l’espoir d’une démocratie reste présent si la constitution n’est pas changée. Et que les efforts doivent être doublé à ce niveau, pas après. Si une constitution est changée, je pourrai vous dire dès maintenant que la partie est prise pour Mr Bouteflika (Et sans Fraudes !!) Parce qu’il n y a pas et il n’y aura pas d’aussi crédible que lui sur la scène politique aux yeux du peuple algérien (pas aux yeux des intellectuels). Cordialement.

BEY MUSTAPHA BEBBOUCHE : Les balivernes des ‘’Démocraties Occidentales ‘’ ont endormi les peuples pendant des siècles ! Tout le Monde ; et partout dans le Monde, les gens n’écoutaient que le son de cloche du pouvoir en place et tout était censuré pour maintenir les peuples dans l’ignorance. Maintenant, n’est ce pas merveilleux ?, grâce à Internet, il n’y a plus de censeurs, il n’y a plus de frontières, il n’y a plus de visas à demander à qui que ce soit pour s’exprimer, pour communiquer ou pour développer sa pensée ; de plus, La communication se fait en temps réel : c’est ce nouvel outil de communication qui reste et demeure le fondement même de la véritable Démocratie car sur toutes les démocratie que nous connaissons à ce jour, il n’y a qu’un vernis ; si vous grattez ce vernis , vous trouveriez un Etat voleur. Nous ne devons pas croire que toutes les démocraties sont des démocraties. La plupart des démocraties entretiennent les dictatures de par le monde pour des intérêts égoïstes et mesquins au détriment de la LIBERTE des Hommes et au détriment de la DEMOCRATIE. Dans le monde entier, quand les richesses des pays pauvres sont dilapidées par les gens du pouvoir de ces pays; où va cette richesse? Où va cet argent? Ils vont dans les caisses des banques des "démocraties": ces démocraties ne sont donc qu'un leurre! Le fait que ces démocraties gardent l'argent des voleurs; c’est qu’elles sont complices dans l'arnaque des pays pauvres. La liberté d'expression ne dérange pas uniquement certains algériens mais elle dérange surtout les pays occidentaux habitués à être des donneurs d'ordres et de leçons. Il ne faut surtout pas s'attendre à ce que ces "démocraties" aident l'Algérie dans sa gouvernance ou dans son parcours démocratique : le croire, c’est être vraiment naïf!

KADER HADDOUCHE : Saïd Saadi n’est pas le seul démocrate en Algérie. Ce dernier n’a pas le monopole de la militance, ni de l’intelligence, ni du républicanisme ni encore moins du patriotisme. Cessez de l’amplifier SVP. Présentez le et appréciez le à sa juste valeur. Des Femmes et des Hommes de sa trempe existent sur la scène politique algérienne. Sa participation ou pas dans une élection est importante mais pas indispensable. Donc, libre à lui de se porter candidat ou pas pour la prochaine échéance présidentielle. A mon avis, l’équation électorale ne changera pas beaucoup en Algérie car le schéma est conçu d’avance quelque part je ne sais dans quel laboratoire ? Je rappelle tout simplement que Mr Sadi n’a jamais étais cohérent avec lui même. N’a t-il pas accepté de participer dans d’autres élections beaucoup plus douteuses et dans de conditions très critiquables? N’a t-il pas été un fervent pro Boutflika après 1999 jusqu’ a accepter de siéger dans son gouvernement ? N’a t-il pas défendu bec et angle les Choix Bouteflika dans un premier temps? Et j’en passe… Je me demande comment il fait aujourd’hui pour qu’il puise se présenter comme un anti-Boutef ou anti-système ? C’est pas crédible tout ça Dr Sadi. Avec tous mes respects.

MESSAOUDA KHALED : Tel un prédateur flairant sa proie, M. Sadi ne sort de sa tanière qu'à l'occasion des élections pour arracher une petite part de la rente. Il est loin le temps où il affichait une posture doctrinale résolument tournée vers la modernité et la lutte contre les courants conservateurs et islamistes. Il s'est converti aujourd'hui à un réalisme politique (de son point de vue) qui lui a fait gagner quelques strapontins à l'Assemblée mais où il a perdu toute sa crédibilité. Au lieu de s'indigner du prochain viol de la constitution, il s'invite au contraire à cette partie en la légitimant par un quitus des occidentaux. Au lieu de militer pour l'émergence dans la classe politique et des élites d'une éthique des convictions, M. Sadi se complait dans la compromission, tournant définitivement le dos au peuple algérien qu'il n'a décidément toujours pas compris. Il y a longtemps que les algériens ne croient plus au "mythe" des élections et pour vous en convaincre, il suffit de jeter un coup d'oeil aux taux d'abstention des précédentes mascarades électorales et aux scores que votre parti a enregistrés. Ramener les américains ou les européens ne changera rien à l'affaire. Vous avez raison, M. Benchicou, nous devons vraiment nous soigner, car nous sommes gravement atteints par les turpitudes de ceux qui se disaient être nos amis.

SI MOHAND OUMHAND : Petit message d'un petit citoyen à M.Saïd SADI. Voilà, je voulais vous dire ceci, il y a quelques années, j'étais l'un de vos plus fervents admirateur, au point où je me suis brouillé avec un ami qui essayait de me convaincre que vous travaillez main dans la main avec les services de la DRS. Aujourd'hui, et avec cette action que vous entreprenez, j'en suis convaincu. Je sais en effet, pour vous avoir rencontré, que vous n'êtes pas naïf au point d'occulter involontairement la violation de la loi fondamentale pour ne parler que de surveillance des prochaines élections. Monsieur SADI, nous, citoyens algériens ordinaires, tenons à vous rappeler une chose importante pour l'avenir de la démocratie dans notre pays: nous ne sommes pas inquiets de la fraude à venir, nous sommes inquiets DU VIOL DE LA CONSTITUTION qui se prépare et que nous voulons empêcher cela.

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Commentaires (6) | Réagir ?

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djamel krimo

en lisant les commentaires et interventions à propos des activités du préident du RCD, et ses propositions de sortie crise je suis déçu par deux choses. Premièrement: l'ignorance des intervenants de beaucoup de faits de l'actualité nationale et de ce fait des positions du RCD. le parti de Said sadi a consacré au moins 3 communiqués et deux interviews sur sa position quant à la révision de la constitution. il a déclaré à plusieurs reprises qu'il est contre la révision de la constitution et le troisième mandat. deuxièmement: les contrevérités assénées sur l'eclipse du docteur en 2004. c'est faut pour la simple raison qu'il a tenu, et il a été le seul à le faire, des centaines de rencontres avec les citoyens de toutes les régions du pays malgré la repression. il faut le dire, aucun journal algérien n'a osé mettre en evidences les activités du docteur. les médias publics n'en parlant pas. c'est n'est pas à benchicou que je vais apprendre que la presse algérienne ne s'est pas encore du fils accroché à ses pattes. les patrons de journaux en tous des choses à se rapprocher pour oser s'attirer des ennuis.

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Dyhia Tadzayrit

Tout Algérien sain, intelligent, lucide, intègre, responsable et honnête ne peut être que démocrate. Et c’est le cas de la majorité des Algériens. Dans la configuration politique actuelle du pays, l’urgence de tout démocrate sincère devrait logiquement être la recherche du meilleur moyen de réaliser les objectifs suivants : 1- Empêcher le pouvoir de rester au pouvoir. 2- Elaborer un projet politique, culturel et économique commun à tous les partis démocratiques pour pouvoir faire le poids face aux crocodiles de la maffia coloniale de Bouteflika - ce petit bonsaï qui cache une forêt qui pullule de crapauds. 3- Dénicher un vrai démocrate arabophone qui doit être autonome, indépendant et issu de la société civile (de préférence bardé de diplômes universitaires européens ou américains et étranger au monde politique) pour le placer à la tête de ce pole démocratique. (Pourquoi un arabophone ? Parce que le pouvoir colonial de Bouteflika a réussi à isoler les libérateurs de l’Algérie en divisant les Algériens). 4- Occuper le terrain en organisant le maximum de manifestations culturelles et politiques en invitant des ONG, des partis démocrates, des personnalités internationales, des chanteurs et autres artistes ou écrivains étrangers (Américains, Anglais, Danois, Français, Espagnols, Italiens etc.) et en réalisant des films documentaires non bouteflikés sur l’Algérie réelle et bouger pour créer un grand lobby à l’étranger, en Europe et en Amérique du Nord notamment. 5- Sortir l’Algérie de la longue nuit du totalitarisme idéologique pour restaurer la personnalité et la fierté de tous les groupes humains algériens et permettre à chaque Algérien de se sentir enfin chez-lui en Algérie. Tannemirt

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