L’américain GE pressenti pour remporter le projet de production électrique

Sonelgaz n'est plus seule sur le marché.
Sonelgaz n'est plus seule sur le marché.

La compagnie américaine General Electric (GE) est bien partie jeudi pour remporter le projet relatif au renforcement du parc national de production d’électricité qui prévoit une capacité additionnelle de 8.400 MW à l’horizon 2017.

La firme américaine a présenté la meilleure offre en matière de coût de l’investissement et du Kw/heure relative à l’appel d’offre lié à cet ambitieux programme. Elle a ainsi proposé un coût à hauteur de 1,868 milliard de dollars, pour la partie devise, et 3,602 milliards de dinars, pour la partie en monnaie nationale, ainsi qu’un tarif Kw/heure de 2,27 DA. Son concurrent, l’allemand Siemens a, lui, avancé un coût de 1,931 milliard d’euros (environ 2,6 mds USD) et un tarif de Kw/heure de 2,41 DA. L’appel d’offre relatif au programme de renforcement du parc national de production d’électricité est composé de deux lots.

Le premier lot porte sur la fourniture des turbines à gaz, turbines à vapeur, leurs systèmes de contrôle-commande et les pièces de rechange y afférentes pour la réalisation de 6 centrales électriques en cycle combiné. Le deuxième lot porte, quant à lui, sur l’engagement fait par le soumissionnaire retenu lors du premier lot à réaliser en partenariat un complexe industriel de fabrication des turbines à gaz, turbines à vapeur, des alternateurs ainsi que leurs systèmes de contrôle-commande.

Sonelgaz veut atteindre 8.400 MW pour 2015-2017

Le groupe Sonelgaz envisage le renforcement rapide du parc de production nationale d’une capacité additionnelle d’électricité de 8.400 MW, en vue de répondre à une demande croissante et incessante en énergie électrique, apprend-on jeudi auprès de Sonelgaz. Le renforcement du parc national de production de 8.400 MW se fera par la réalisation 6 nouvelles centrales avec des mises en services industrielles impératives, à savoir des turbines à gaz avant l’été 2015 et des cycles combinés avant l’été 2017, précise la même source.

La concrétisation de cet important programme, dont l’ouverture des plis des offres techniques est prévue jeudi à Alger, permettra au groupe de conforter sa politique industrielle d’intégration, en créant et en implantant en Algérie, une société par actions en partenariat, qui aura pour mission de réaliser un complexe industriel.

Ce nouveau complexe qui regroupera 4 usines sera réalisé en deux étapes à savoir, l’acquisition, en première étape, des îlots de puissances, la remise, en deuxième étape, de ces îlots de puissance à des constructeurs qui seront chargés de les intégrer, de fournir les équipements complémentaires et de construire ces centrales.

Ainsi les équipements à acquérir devront, selon les termes de l’appel d’offres, répondre aux normes internationales de conception et de fabrication des équipements en vue d’un fonctionnement fiable et aux conditions des sites respectifs. Ils devront aussi assurer un rendement, une disponibilité maximale, une souplesse et une flexibilité répondant aux divers modes de fonctionnement à pleine charge, en charge partielle, en base ou en semi base.

Les matériels doivent obéir à un strict respect de l’environnement en assurant le minimum de rejets et d’émissions, notamment en NOx. (gaz à effet de serre) et permettre une constructibilité optimale. Pour ce qui est des critères d’attribution du marché, le maître d’ouvrage attribuera provisoirement le marché au candidat ayant le prix du kWh actualisé le plus bas. Quant à l’impact du projet, il va permettre, en premier lieu et dans l’urgence, de répondre à une demande en énergie électrique de plus en plus croissante, réaliser un complexe industriel de grande envergure en Algérie et créer de l’emploi, fabriquer localement ces équipements et les commercialiser, et se positionner ainsi en tant que porteur de projets futurs de développement.

Avec APS

Plus d'articles de : L'actu en Algérie et ailleurs

Commentaires (0) | Réagir ?