Alger : la soirée du réveillon du nouvel an 2008 s'annonce morose et sous haute sécurité

Alger : la soirée du réveillon du nouvel an 2008 s'annonce morose et sous haute sécurité

La soirée du réveillon du nouvel an 2008 a commencé à Alger sous le signe de la morosité et de l’anxiété, devant le risque d’attentats. «Après tout, ce n’est pas notre fête» répond un commerçant.

N’empêche : les Algériens auraient aimé une autre ambiance pour cette soirée pas comme les autres. Les grandes artères sont étroitement surveillées. Les forces de sécurité sont partout. Le climat est lourd. Les attentats ? Même si on n’en parle pas, c’est une angoisse présente. Al Qaida a proféré des menaces pour cette soirée. Et un peu partout : selon la télévision "Al Arabiya", les autorités marocaines ont annoncé l’arrestation de cinq islamistes radicaux à Fès qui projetaient des attentats d’envergure à l’occasion des festivités du nouvel an.

Certains restaurants d’Alger proposent certes des «soirées spéciales» mais le cœur n’y est pas. Peu d’entre eux affichent complets. Les attentats sont trop récents. Le mardi 11 décembre, jour du double attentat suicide perpétré par al-Qaïda Maghreb, aura entaché à jamais cette période de l’année et restera à jamais gravé dans nos mémoires. «Ceci étant, et même si le cœur n’y est pas vraiment, les Algériens fêteront malgré tout le passage en 2008, ce qui pour certains représente une forme de résistance à l’intégrisme et au climat de terreur que veulent installer ces extrémistes pourtant minoritaires.»

Comme on aimerait le croire !

L.M.

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Commentaires (6) | Réagir ?

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Amar Ath Tsouathi

Oui, c'est bien ça ! Je ne connais pas la Kabylie parceque je voyage beaucoup ailleurs. Cela me conforte ds ce que je dis. Et les gens qui n'écoutent pas CROIENT tjrs avoir raison. Le constat est bien là et on ne peut rien changé.

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Tahar Benferhat

M. Amar, merci pour votre réponse qui me laisse sur ma faim. Je ne me sent nullement visé par ce que vous affirmez. Je vous parle de la Kabylie vous me parlez de Tizi Ouzou. C'est à croire que vous ne connaissez pas votre "région natale". Sans rancune.

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