Intempéries : 9 morts et des dizaines de blessés

Les intempéries ont fait 8 morts et plusieurs blessés ces dernières vingt quatre heures.
Les intempéries ont fait 8 morts et plusieurs blessés ces dernières vingt quatre heures.

Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur plusieurs wilayas du pays dans la nuit de lundi à mardi ont entraîné des pertes en vies humaines et causé d’énormes dégâts matériels.

Selon un bilan provisoire de la Gendarmerie nationale, 9 personnes ont trouvé la mort, alors que 38 autres sont grièvement blessées dans une quinzaine d'accidents liés aux intempéries. Les automobilistes empruntant l’autoroute Alger – Tipasa, surpris par les fortes précipitations, ont été bloqués par les inondations et pris de panique dimanche soir. Plusieurs axes routiers principaux ont été ont rendus impraticables à la circulation.

A Alger, plusieurs bâtisses des quartiers populaires de Bab El Oued et du Hamma menacent effondrement. Dans la cité Djaïs à Bologhine, plusieurs bâtisses risquent de s’effondrer à tout moment, en raison du glissement de terrain. Dans les localités d’El Harrach (la Montagne), Oued Semmar, Bachdjerrah, les services de la Protection civile ont dû intervenir, toujours dans la soirée de dimanche, au moins une vingtaine de fois afin de secourir les habitants pris au piège par les inondations.

En raison du débordement d’Oued El Difem, l’axe reliant El-Bayadh – Naama, dans la commune d’El-Mehara, ainsi que la RN 47, à hauteur d’Oued El-Aâtchane, dans la circonscription communale de Chellala, ont été fermés à la circulation. La RN 06, reliant Aïn Sefra à Naama, a été également coupée à cause du débordement d’oued Bouaârfa.

Les habitants des wilayas de Tizi-Ouzou qui n'oublient pas le cauchemar de l'hiver dernier, ainsi que Naâma, El Bayadh et l’extrême nord de Béchar, atteintes depuis samedi par des chutes de neige à des altitudes de 1000 m, s'empressent de constituer des stocks de nourritures, de gaz butane et de bougies.

Encore une fois, les intempéries n'expliquent pas la tragédie. la vétusté et le manque d'entretiens des conduites d'évacuation des eaux, le bitumage archaïque des routes et des autoroutes ainsi que le laisser-aller des services communaux dans l'exploitation des voieries publiques aggravent la situation malgré le volontarisme affiché par le gouvernement Sellal pour y apporter une solution.

L.M/Agences

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Atala Atlale

Voyez-vous la question que je me pose tout le temps est la suivante : Que font les autorités locales en matière d'entretien des voies. J'observe que les chantiers poussent comme des champignons avec toutes leurs conséquences sur la chaussée, gravas, graviers, sables et toutes sortes de matériaux, laissés sur les trottoirs, en bordure de route, et lorsque l'hiver arrive, ses pluies charrient tout, de vrais torrents parfois, dans les villes comme la capitale les égouts sont fatalement bouchés ! Dieu du ciel faudrait-il le gaouri pour vous montrer comment gérer une cité (ville), comment entretenir les trottoirs, les voies. Pourquoi les autorités locales n'interpellent pas ceux qui enfreignent la loi en matière d'urbanisme, de constructions etc. À vrai dire, ces autorités ne craignent pas leurs élus mais leurs supérieurs, sinon comment expliquer qu'à la veille d'une visite ou de passage d'une haute autorité, on se met à badigeonner les façades, réfection des trottoirs, routes etc... C'est une véritable imposture ! Est-ce cela la gestion de la plus petite cellule présentant l'Etat ?