Oran : 7 femmes échappent à une mort certaine

Oran
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Oran a frôlé la catastrophe pour la énième fois dans un bain maure du quartier Choupot dans la ville d’Oran. Et insécurité à El Mohgoun.

Selon une source sûre, il était environ 16 heures, lorsque des femmes ont ressenti un malaise dans un bain maure de la rue Brazza à Choupot. Leur malaise était dû à une fuite de gaz. Certaines des présentes sur les lieux ont pu quitter le bain en question, mais 07 autres femmes ont été asphyxiées en absorbant une quantité importante de gaz carbonique.

Les victimes ont été évacuées vers les services des urgences du CHU d’Oran. A leur arrivée à l’hôpital, les victimes qui souffraient d’un problème de respiration assez grave, ont été prises en charge. Certaines d’entre elles sont restées sous surveillance, tandis que d’autres étaient toujours au service d’urgence dans l’après midi de la journée d’hier. Parmi les victimes, dont l’âge varie entre 27 et 68 ans, se trouve la patronne du bain. Les causes de cette fuite restent pour l’heure inconnues. Une enquête est ouverte pour faire lumière sur le respect des mesures de sécurité exigée par la loi dans ce genre d’activité.

H. Medjadji

Recrudescence des vols et des agressions à El Mohgoun

Les habitants du village d’El Mohgoun relevant de la commune d’Arzew d’Oran, ne cessent d’évoquer le climat d’insécurité qui règne dans la localité et ses environs. Cette situation s’est particulièrement accentuée, ces dernières semaines, avec la multiplication des cas d’agressions et de vols, commis presque au quotidien. Ces habitants affirment, en effet, que plusieurs maisons ont été cambriolées dernièrement, alors que plusieurs citoyens, particulièrement les femmes et les jeunes étudiantes, ont été victimes d’agressions. Un climat de psychose qui pousse plusieurs parents à accompagner leurs enfants aux établissements scolaires, surtout après les rumeurs de kidnapping qui ont fait fureur dernièrement. "Un véritable climat d’insécurité s’est installé ces dernières années au niveau de notre localité, notamment avec la hausse de la consommation de la drogue et de la délinquance", affirme un citoyen.

"Nous n’avons ni un commissariat de police, ni une brigade de gendarmerie nationale, c’est la loi de la jungle qui règne, ici dans notre ville, nous demandons aux services concernés d’instaurer une sécurité normale à l’instar des autres villes, surtout que ces délinquants, profitant de l’absence de la sécurité, nous attaquent à tout moment", a ajouté notre interlocuteur.

H. Medjadji

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