Hannachi condamné dans le procès qui l’oppose au P/APW de Tizi-Ouzou
Le tribunal correctionnel de Tizi-Ouzou a rendu son verdict dimanche dans l'affaire de diffamation opposant Mohand Cherif Hannachi, président de la JSK à Mahfoud Belabbès, président de l'APW de Tizi-Ouzou.
L'inamovible président du club de Tizi Ouzou a été condamné à une amende de 50.000 DA, avec 500.000 de dommage et intérêts au profit du P/APW. Dans cette affaire de diffamation, Hannachi a fait les frais de sa faconde et la liberté à ouvrir le feu sur tous ceux qui se mettent sur son chemin.
Pour rappel, la genèse de l'affaire remonte au passage de Hannachi sur le plateau de BRTV et les déclarations qu'il a tenu contre le P/APW, suite au refus de ce dernier "de subventionner la JSK". Hannachi, connu pour ses accointances avec le pouvoir qui veut faire de la JSK un instrument contre la région, s'est attaqué à tous les acteurs politiques d'opposition de la région.
Les fans du club de la Jeunesse sportive de Kabylie ont exprimé à maintes reprises le départ de Mohand Cherif Hannachi, président depuis plusieurs années. Il lui est reproché ses affinités avec le président Bouteflika, notamment au moment où les services de sécurité réprimaient les manifestants kabyles. La décision de trop aux yeux des milliers de supporters ? Hannachi a signé un contrat de sponsoring avec le journal arabophone le plus anti-kabyle de la presse algérienne, Echourouk.
Selon une source proche de Hannachi, un appel sera introduit dans les prochains jours.
H. M/Siwel
Commentaires (4) | Réagir ?
Ce cheval de Troie en Kabylie.
Ce mec est une honte contre tout ce qu'est être kabyle.
Il n'a rien de la fibre kabyle.
Disons que n'est pas kabyle qui veut bien l'être.
Le pouvoir doit se chercher un autre KDS pour le remplacer.
Je tiens à remercier le matin pour avoir pris la peine de parler de ce baron larron qui se croit au dessus de tous le monde alors qu'il n'est pas d'écrire son nom correctement et qui de surcroît siège comme président d'un aussi grand club comme la JSK même en parlant il le fait avec des airs d'un dictateur alors que le dernier des kabyles est mieux éduqué