Syrie : des explosions ont touché une administration militaire à Damas

Combats violents et explosions ponctuent les journées des insurgés et la population.
Combats violents et explosions ponctuent les journées des insurgés et la population.

De puissantes explosions ont secoué, mardi matin, une administration militaire à Damas, faisant des blessés, a rapporté l'OSDH. Il y aurait des morts parmi les officiers.

"Des bombes ont explosé mardi matin dans le siège de l'administration qui gère les écoles des enfants de soldats martyrs", situé au début de la route menant à l'aéroport de Damas, a affirmé Rami Abdel Rahmane. "Les explosions étaient tellement puissantes que des enceintes se sont écroulées", a-t-il précisé.

Des chaînes satellitaires arabes ont rapporté qu'une puissante explosion avait secoué une branche des renseignements connue sous le nom de "la Branche de Palestine", tuant des dizaines de personnes dont des hauts officiers. Selon ces médias, cette opération a été revendiquée par les "Brigades des petits-fils du prophète", un groupe islamiste se réclamant de l'Armée syrienne libre (ASL). "Il n'y a eu aucune explosion à la Branche de Palestine", a toutefois affirmé M. Abdel Rahmane.

Un quartier repris par l’armée du régime

Le régime syrien a annoncé mardi 25 septembre la reprise du grand quartier d'Arkoub à Alep, deuxième ville de Syrie, tandis qu'une ONG faisait état de la poursuite des combats entre soldats et rebelles dans la zone. Une source militaire a affirmé sur place que "les opérations militaires sont terminées à Arkoub", grand secteur de l'est de la métropole. "Des perquisitions de maison en maison sont en cours", a-t-elle ajouté.

Les médias officiels, citant également une source militaire, ont évoqué "la purification de la région d'Arkoub des terroristes", ajoutant que cette zone était devenue "sûre". Les équipes de maintenance "sont entrées dans Arkoub pour [...]réhabiliter ses infrastructures détruites par les terroristes mercenaires", en référence aux rebelles.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a rapporté toutefois que de violents combats se poursuivaient toujours dans la zone. "Il y a encore de violents combats, ils ne peuvent pas parler  de contrôle tant qu'il y a des combats", a indiqué Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH.

Le correspondant de l'AFP sur place a entendu des tirs sporadiques en provenance de cette zone. Il a vu des barrages de l'armée à trois entrées du quartier, les soldats interdisant à quiconque d'y pénétrer et affirmant qu'il y a des mines. Le journaliste a pu voir  de loin la rue principale d'Arkoub, avec ses magasins éventrés et les façades des immeubles détruites par les combats et les bombardements. Les médias officiels ont par ailleurs annoncé que les forces gouvernementales poursuivaient toujours les rebelles à Souleimane Al-Halabi, la grande artère proche d'Arkoub. 

AFP/Reuters

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