« L’ennemi intime » : des images symptomatiques du malaise français

La lecture critique de Yassine Temlali de « l’ennemi intime » est tout à l’honneur de son auteur. Dans le même numéro d’El Watan, il y a lieu de lire la chronique de Ali Bahmane en rapport avec la récente remise de 200 copies de films d’actualité tournés par la France durant la colonisation. Ces images sont symptomatiques du malaise français qui n’arrive pas à regarder la lourde et sanglante réalité historique de ce que fut la colonisation. Il faut se souvenir des massacres des Ouled Ryah, dans les grottes du Dahra. Sous les ordres du sanguinaires Pelissier, l’armée coloniale procèdera aux enfumades de plus de 1000 algériens fuyant la politique de la terre brûlée. C’était le 8 mai 1845, 15 ans après la prise d’Alger ! Les grottes de Negmarya, dans le versant nord du Dahra, peuvent encore témoigner de la barbarie exterminationniste. Remarquez que même le dictionnaire a de la peine à reconnaître les mots enfumades et exterminationniste, qu’il souligne ostensiblement en rouge. C’est tout dire !

Aziz Mouats, Mostaganem le 19 février 08

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Commentaires (4) | Réagir ?

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Mouloud madoun

Bonjour,

Je viens de lire la chronique de ALI BAHMANE. Grand bravo pour la plume, le contenu et l'honneté; celle ci en plus de la compétence manquent CRUELLEMENT au Président et ses marionnettes ministres, députés, militants FLN RND: La situation du PAYS le CRIE quotidiennement. Il faut lire "l'IMPOSTURE Algérienne" car éclaire à Merveilles l'analyse de Ali Bahmane. Que les héritiers de Boucebci se mettent au travail, vite, pour essayer de nous sauver mais aussi les sauver d'eux mêmes.

Un président falsificateur, méprisant haineux, aucun respect pour ceux qui à cette époque en 94, pendant qu'il jouissait du confort des algériens résistaient courageusement au prix de leur vie (boudiaf, Zéroula et des milliers) alors qu'il devrait se recueillir devant leur mémoire.

Mouloud.

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Saadeddine kouidri

On a tendance à croire que l'enfumade est une initiative de l'officier, c'est faut dit l'historien, c'est une des stratégie de l'armée coloniale.

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