Départ de Bachar Al Assad : les réserves de l’Algérie

Bachar Al Assad: des armes chimiques pour sauvegarder son règne?
Bachar Al Assad: des armes chimiques pour sauvegarder son règne?

L’Algérie a émis des réserves sur le troisième paragraphe de la décision de la Ligue arabe réunie dimanche qui a "appelé le président syrien à renoncer au pouvoir»

L’Algérie "émet des réserves sur le troisième paragraphe partant du fait que cette décision ne relève pas des prérogatives de ce conseil mais demeure une décision souveraine du peuple syrien frère", a indiqué le document dont l’APS a reçu une copie.

Le conseil de la Ligue arabe réuni dimanche soir au niveau ministériel lors d’une session extraordinaire à Doha (Qatar) a "appelé le président syrien à renoncer au pouvoir", avec la garantie d’une sortie sécurisée pour lui et sa famille "afin de préserver les vies des Syriens, les fondements de l’Etat syrien, son unité et son intégrité et d’assurer un transfert pacifique du pouvoir en Syrie".

La République d’Irak a également émis des réserves sur la décision d’appeler au départ du président syrien, précisant que cette question "est exclusivement du ressort du peuple syrien sans aucune tutelle". La République du Liban a également émis des réserves sur la même clause.

Le Conseil de la Ligue arabe a en outre condamné "la poursuite des massacres, de la violence et des crimes commis par les forces gouvernementales syriennes et ses milices. Le conseil a demandé au gouvernement syrien "de respecter ses engagements en cessant immédiatement toute forme de violence".

Les ministres arabes des affaires étrangères ont décidé de charger le groupe arabe à New York d’appeler à une réunion extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies sous l’intitulé "L’Union pour la paix pour prendre des recommandations sur des mesures collectives pour faire face à la situation désastreuse en Syrie qui menace la stabilité de la Syrie, la région, la paix et la sécurité internationales". Parmi ces mesures figure la création de "zones sécurisées" en Syrie pour protéger les citoyens et permettre aux organisations d’aides humanitaires arabes et internationales d’accomplir leur mission.

Le conseil de la ligue arabe estime dans ce contexte nécessaire d’adapter la mission de l’envoyé conjoint de l’ONU et de la ligue arabe Kofi Annan aux exigences de la transition vers un Etat civil démocratique "pluraliste" où sont consacrées égalité, citoyenneté et libertés. Les pays arabes ont préconisé la mise en place d’un gouvernement consensuel de transition qui jouit de toutes les prérogatives et regroupe entre autres l’opposition, de l’intérieur et de l’extérieur, et l’armée libre pour gérer le transfert pacifique du pouvoir.

La ligue arabe a salué le rôle joué par les pays voisins qui ont accueilli les réfugiés syriens et mis en place un fonds spécial pour les aides humanitaires. Le conseil de la ligue arabe a souligné la nécessité d’intensifier les efforts sur les plans arabe et international pour faire parvenir les aides humanitaires d’urgence au profit du peuple syrien.

Le conseil ministériel a enfin chargé le président du comité ministériel arabe pour la Syrie et le secrétaire général de la ligue de se rendre à Moscou et à Pékin pour examiner les éléments de cette décision et présenter un rapport au conseil dans les meilleurs délais. Les derniers développements de la situation des événements en Syrie font état de la menace brandie par Bachar Al Assad de recourir à l'utilisation d'armes chimiques. L'Algérie, depuis le début des bombardements de l'armée syrienne ayant fait des milliers de morts parmi les populations, a refusé de retirer son ambassadeur à Damas en signe de protestation.

Abdelaziz Bouteflika n’a pas dérogé à sa règle diplomatique qu’elle qualifie de "non ingérence" au moment où le régime de Bachar Al Assad extermine le peuple syrien. Rappelons que Abdelaziz Bouteflika a soutenu jusqu’à leurs dernières heures les regimes dictatoriaux de Ben Ali, de Kadafi et de Moubarek. 

R.N avec APS

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Commentaires (12) | Réagir ?

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alba aldo

Toujours les memes débilités algero-algerienne, se demandant si assad, kadafi, benali, moubarek, sadam s'ils sont dictateurs ou non?et toujours à pourfendre le quatar, l'occident et l'arabie et encore à vouloir (vanité des vanités) donner des leçon aux gens, aux nations et aux peuples! et (re) encore et (re) toujours à ce l'a joué en denonçant les pro des medias jazeera, tf1 etc... et le tout couronné par des sots pour exciter "des simplet" comme le souligne le taré de oued el harach. A cause de ces tarés et débiles on est hors du temps, de la mondialisation un peuple figé comme hypnotisé par son nombril et à la recherche de dictateurs-gueux pour jouer à donquichote. un conseil ce brave chadli a laisser un bon mot à mediter, en revenant de cuncun, on lui demandait pourquoi il n'est pas resté pour le G20 ou un sommet entre le G7 et les pays emergeant (inde, bresil...), nous ne le sommes pas faut croire au pere noel, il leur repondit à l'aeroport "je ne joue pas à la cours des grands"!!!dont acte messieurs les peteurs!!!!!!! merci pour sa publication car on a plus besoin de leçon pour qu'on retrouve la sagesse et la tolerance.

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Mehdi marekchi

Vous parlez des pays dictateurs, où est le problème ? D'abord il faut le prouver que nous vivons dans un pays dictateur. je crois qu'il ne faut pas confondre voleurs, hoggras et dicta. non il n'y aura pas de printemps arabe en Algérie comme in chaallah la Syrie sortira de cette mahna incessament. Nous sommes peut être delaissés par notre gouvernement mais le sang du nationalisme court toujours dans nos veines. nous ne laisserons jamais ces occidentaux foulaient notre sol tant cher à nous. considerez la comme une promesse

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