FLN, sigle définitivement souillé

FLN, sigle définitivement souillé

Le forcing opéré par Belkhadem et sa clique le week-end passé lors de la session ordinaire du comité central du FLN, confirme que ce sigle de la révolution est maculé jusqu’au cou.

Le symbole ainsi sali, est pris en otage par des clans du pouvoir qui se livrent à cette agitation de sérail. Il s’agit d’une diversion comme les précédentes, pour maintenir le pays dans cet énième immobilisme politique pour ensuite, imposer au peuple, un candidat dit de consensus pour la présidentielle de 2014.

Cette crise est inventée en ces moments, de toutes pièces pour faire passer et préparer en douceur la succession de l’actuel locataire du palais d’El Mouradia , président d’honneur du FLN, dont l’état de santé et l’environnement international ne lui permettent pas, excusez du peu, de briguer un quatrième mandat. Les rôles sont biens répartis entre ces caciques et tous les moyens de mise en scène d’une effective bagarre sont réquisitionnés. Les dobermans, les baltaguia, les voyous, l’argent du peuple, l’insulte, les coups bas… sont utilisés pour qu’un clan vienne au bout de son rival. Sous le regard attentif de leurs sponsors, ces fomentateurs se la jouent merveilleusement bien. Ils s’agitent avec une obéissance servile à leur maîtres desquels ils ont reçu les instructions. Après ces troubles plus comiques que réels, l’ordre se réinstalle et l’on verra ces fomentateurs, cote à cote, applaudir le nouveau chef même si’ il serait le personnage le plus détesté par eux, auparavant.

Ces fomentateurs s’agitent pour salir davantage le sigle FLN, après l’avoir confisqué. Ce sigle a été, en effet volé aux algériens authentiques par un clan d’imposteurs qui n’ont pas hésité à verser le sang des vrais combattants pour s’imposer, en définitif, en maitres absolus. Le sigle de la libération nationale, se trouve de ce fait, taché singulièrement par le sang de ceux qui lui ont donnés naissance ! C’étaient les meilleurs enfants du pays, tués atrocement par les leurs durant après la guerre de libération.

Le sigle est sali encore par la pensée unique imposée pendant de longues années par ces imposteurs, agitateurs d’aujourd’hui. Ils ont neutralisé la société par la police politique, sinistré l’école et empêché le savoir par une arabisation idéologique, ruiné l’économie par le socialisme spécifique, bâillonné l’expression par une information orientée, volé l’argent du peuple par le détournement et la corruption… Ils ont fait tous les maux qui peuvent exister au mode, sans jamais parvenir à construire un vrai Etat respectable où les institutions surpassent les personnes. Un Etat fort où l’égalité, la justice, la liberté ne sont pas des mots creux.

Quoique souillé pour l’éternité, certaines voix, de bonnes intentions, s’élèvent présentement pour réclamer la restitution du sigle au peuple ou de le mettre à l’abri de ces querelles claniques. Mais à quoi servira-t il un sigle définitivement sali ? Le peuple, dans sa majorité ne veut plus de ce symbole synonyme de vol, de hogra et de tchipa. Le peuple ne branche plus avec ce sigle et il l’a mûrement signifié lors du scrutin législatif précédent. Il est indifférant à ces querelle de sérail et il n’admet plus de s’identifier à une machine de guerre clanique. Il a compris que ce sigle ne constitue plus une référence crédible. Et ce n’est qu’une minorité qui ne dépasse pas 6% de population qui continue à croire en la pureté de ce symbole. Clientélisme et carriérisme obligent.

Quant aux agitateurs, leur sort et leur essor en dépendent entièrement. Oter ce sigle à ces gens là, c’est signer leur acte de mort. Sans le FLN, ces fomentateurs, ces agitateurs, ces comploteurs, ces provocateurs, ces imposteurs, ces aventuriers et ces mercenaires, ne peuvent pas exister parce qu’ils en tirent pouvoir, puissance, impunité, immunité, permissivité, protection, appui, assistance, richesse et argent. L’enjeu est grand et appelle une permanente cruauté à mettre en œuvre pour que ces agitateurs et le système clanique qu’ils représentent, se maintiennent.

Ces caciques ne céderont pas, ils sont formés justement pour perpétuer l’agitation et le complot. Et tant qu’ils existent, ils continueront leur sale besogne : salir davantage le sigle. Le FLN alors, ne peut être lavé à cause de l’ampleur des souillures. Le sigle est ainsi condamné à la saleté éternelle et finira dans les oubliettes. Comme ces caciques d’ailleurs, qu’ils soient puissants, tyrans ou fortunés, finiront par mourir un jour. Et ce sera pour longtemps et ils seront alors vite oubliés.

Zoubir Zerarga

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Commentaires (6) | Réagir ?

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wahab benidir

A ces prédateurs je souhaite un autre octobre 88 - il fallait voir comment ils avaient quitté le navire - Le palais du Gvt qui leur servait de siège a été déserté. Comme des lâches, ils ne sont réapparus qu'une fois le FIS écarté, le terrorisme réduit. C'était leur retour en novembre 1995 à l'occasion des élections présidentielles. A ces gens du FLn je demande une seule chose. Pour le hizb qu'ils donnent la première lettre aux algériens ; les deux autres ils se les gardent car c'est bientôt leur fin : ce n'est qu'une affaire de temps.

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Brahim Arbat

Monsieur Zerarga, vous avez la tête où ? Vous prêtez indirectement des qualités sur des personnes insensés, dans le FLN ou même ailleurs dans les sphères de décision en Algérie. Ce n'est personne dans ce pays qui ait le pouvoir de diriger véritablement mis à par les services de renseignements étrangers avec à leur tête le SDECE et la DST.

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