Cri de colère d’un enseignant universitaire

Cri de colère d’un enseignant universitaire

Je m'appelle Zerari Fathi. Je suis enseignant à l'université de Souk-Ahras depuis 2004; je suis doctorant ayant achevé sa thèse depuis le début de l'année universitaire 2009/2010.

J'ai déposé mon dossier de soutenance complet et depuis ce temps j'espère soutenir ma thèse, mais  je n'ai trouvé que les entraves et l'indifférence de la part de la faculté de droit à l'université  Frères Mentouri, Constantine. Est-il raisonnable d'attendre trois ans après le dépôt de mon dossier de soutenance sans qu'il y ait une lueur d'espoir pour la soutenir, alors que nos établissements manquent de docteurs (l'institut de droit où j'enseigne compte presque soixante enseignants et un seul et unique docteur) !?

Les faits

Je suis maître assistant, classe A à l'institut des sciences juridiques et administratives, université Mohamed Chérif Messaâdia, Souk-Ahras. Je suis inscrit en doctorat depuis l'année universitaire 2006-2007 à la faculté de droit, université de Constantine; j'ai remis mon dossier de soutenance complet au début de l'année universitaire 2009/2010, notamment une copie de la thèse et une publication dans une revue internationale à comité scientifique (Kuweit Law Journal) au conseil scientifique de la faculté et ce conformément au règlement en vigueur. Le conseil m'a rejeté la publication sans motif légal ou, au moins, raisonnable; j'ai du fournir une autre publication dans la même revue; mon dossier a été finalement accepté au début de l'année universitaire 2011-2012.

La deuxième entrave était mon directeur de recherche qui est parti enseigner dans une université aux Émirats depuis septembre 2010 sans se soucier de ma situation (en attente de soutenance); le président du conseil scientifique de la faculté m'a demandé d'obtenir un écrit de mon directeur de recherche là ou il explique qu'il ne peut assister à ma soutenance, alors que c'est à la faculté de prendre en charge mon dossier et prendre les mesures adéquates à cet effet. Après des tentatives lassantes avec mon encadreur et après avoir contacté ses supérieurs aux Émirats, il m'a envoyé l'écrit requit.

L'entrave récente, que j'espère la dernière, est que le président de mon jury de soutenance me promet, depuis le 7 janvier 2011 (dernier délai de remise des rapports selon la faculté), de remettre son rapport d'expertise sur ma thèse, mais jusqu'à présent il me fait attendre.

Depuis 2009, j'ai contacté la faculté, le recteur de l'université de Constantine, le ministère et même la présidence de la République, mais en vain. Au contraire, je suis devenu, aux yeux de la faculté de droit à Constantine, un élément perturbateur tant que je revendique mon droit et je crois qu’on est en train de me "corriger" pour avoir élevé la voix.

Fathi Zerari Professor assistant, Rank A

Mohamed Chérif Messadia University

Algeria

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Commentaires (6) | Réagir ?

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Fathi ZERARI

Madame / Monsieur

Bonjour,

puis-je vous demander, s'il vous plaît de retirer mon article "Cri de colère d'un enseignant universitaire et ce, pur des raisons personnelles.

Je vous en remercie.

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Fathi ZERARI

Pourquoi ?!

Pourquoi une faculté de droit, qui enseigne le droit, nie le simple droit d' être informer; je contacte la faculté pour m'informer sur mon dossier par téléphone et jamais personne n'a décroché (031818535) ; les e-mails ne sont jamais répondus; des demandes de m'accorder un R. D. V. restent sans suite.

N'y a-t-il pas une chose appelée reddition de compte ?

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