Karim Tabbou et Samir Bouakouir suspendus du FFS

Karim Tabou suspendu
Karim Tabou suspendu

Les sanctions au sein du parti de Hocine Aït Ahmed tombent comme des couperets sur les cadres qui contestent les positions du FFS.

L'opération de purge exigée par le président a commencé. Par un communiqué bref, le premier secrétaire du FFS, Ali Laskri a mis fin à la mission de représentation du FFS à l'étranger de Samir Bouakouir. Ce dernier a été nommé représentant du FFS à l'étranger le 9 décembre dernier. Samir Bouakouir a été l'un des premiers cadres de ce parti à dénoncer publiquement les résultats des législatives, prenant à contrepied le FFS qui n'a pas soufflé mot sur la fraude. Dans un deuxième temps le désormais ex-représentant du FFS à l'étranger à pointé le "silence étrange de la direction". Ce qui a fait réagir le président du parti qui a envoyé une lettre particulièrement virulente à la direction.

La deuxième décision tombée aujourd'hui concerne l'ancien premier secrétaire Karim Tabbou. Elle est aussi signée de Laskri.

Dans un deuxième communiqué il est écrit : "Le Premier secrétaire national, Ali Laskri a pris ce jour une mesure conservatoire de suspension de toute activité au sein et au nom du parti à l’encontre de M. Karim Tabbou, membre du Conseil national". La raison invoquée? "Cette décision a été prise suite aux comportements et propos indignes qu’il a tenu publiquement contre le parti et ses instances". Le communiqué ne s'arrête pas là. Il poursuit que "conformément aux Statuts et chartes du parti, Karim Tabbou sera traduit et aura à répondre devant la Commission nationale de médiation et de Règlement des Conflits pour les fautes du 3e degré suivantes : Non-respect des fondements et objectifs, des statuts et chartes du parti, dénigrement du parti, de ses militants et de ses dirigeants par des déclarations publiques et écrites, refus volontaire d’exécuter les directives des instances du parti, confiscation de documents du parti et diffusion de rumeurs, dénigrement des cadres dirigeants."

Les recommandations express du président du FFS n'ont pas tardé à être appliquées à la lettre par Ali Laskri. "Les comportements fractionnels, les chantages à la dissidence et toutes les formes de pressions que des individus ou des groupes d’individus ont menés en direction du parti lors de la campagne électorale ou après doivent faire l’objet de mesures exemplaires", avait écrit Hocine Aït Ahmed.

A travers ce train de sanctions, le FFS entre dans une crise particulièrement aiguë. Sa participation à l'élection législative et son silence sur le déroulement de celle-ci ont créé un malaise sans précédent au sein du parti.

Yacine K.

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Commentaires (12) | Réagir ?

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ali chemlal

Ni Mr Ait Ahmed, encore moins Bouteflika, Belkhadem, Ouyahia, Soltani et la liste est longue, n'est démocrate, ce sont tous des dictateurs en puissance et ce n'est pas demain la veille, pour avoir une démocratie dans notre pays, et comme le dit l' adage " dans le coeur de chaque arabe sommeille un pacha " s 'il se réveille, il devient un empreur. Pour étre accépté au sein de ces soit disant formations politiques, il faut étre docile, beni oui oui, et au pied du chef, tolérance zéro.

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azzikiw azzikiw

Azul fellawen,

Les masques tombent, la vraie nature de Dda lho se fait au grand jour. Aux militants (es) et sympatisants (es) sincères et respectueux du passé de ce glorieux parti qui fut en son temps la grande école de la démocratie et du militantisme, quittez ce navire fou. Ait Ahmed n'a jamais été un démocrate, si tel etait le cas, il ne dirigerait pas le parti à partir du lac Léman et resterait pas à la tête du parti depuis 1963.

Il est fait dans le même moule que les Boutef, ben bella et boukharrouba.

Le navire FFS coule, laissons le couler et reconstruisons un parti démocratique et social.

Un parti qui regrouperait tous les hommes et femmes sincères issues du FFS et du RCD.

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