Arrestation de dizaines de travailleurs de l'éducation nationale à Alger

Alger était aujourd'hui quadrillée par un impressionnant dispositif policier.
Alger était aujourd'hui quadrillée par un impressionnant dispositif policier.

Des dizaines de travailleurs de l'Education nationale ont été arrêtés ce dimanche à Alger.

Ces travailleurs s'apprêtaient à participer à un sit-in auquel à appelé l'Union nationale des personnels de l'Education de la formation (UNPF) à la place du 1er mai, devant le siège de cette organisation. "Plus de 1200 bus qui arrivaient tot le matin de plusieurs wilayas ont été refoulés avant même d'arriver à Alger", nous confiera un porte-parole de l'UNPEF. "Les environs de la place du 1er mai (Alger) ont été encerclés pour empecher les protestataires d'affluer au siège de l'UNPEF'" a-t-il-ajouté. L'UNPEF estime le nombre de travailleurs qui allaient venir assister au sit-in à 32 000 personnes.

"On estime le nombre d'arrestations à 300" travailleurs", nous dira un représentant du syndicat. Lors du rassemblement, une enseignante s'approche de nous et nous confie que "3 bus qui transportaient des enseignants venus de Tizi Ouzou ont été refoulés". "Des milliers d'enseignants et travailleurs de plusieurs wilayas du pays se sont déplacés à Alger", affirme Messaoud Amraoui membre l'UNPEF.

Les slogans scandés par l'assistance interpelle le ministre de l'education sur le statut particulier: "Ministre règle nos problèmes ou dégage", "Ouyahia ne signe pas (le statut particulier), le gouvernement ne reviendra pas"...

Fortement contesté à cause de son caractère "inégalitaire" par les différents corps de l'éducation, le report de la signature du statut particulier demeure la hantise des différents syndicats et en particulier l'UNPEF qui avec ce rassemblement, deuxième en son genre, en l’espace d’une semaine compte exercer la pression sur la tutelle et le gouvernement afin de négocier une nouvelle fois les amendements du statut particulier.

Les négociations des syndicats de l'éducation avec la tutelle sur les amendements du statut particulier qui ont eu lieu entre mars et avril  ont fini par échouer. Et l'UNPEF, l'une des reprsentations syndicales ne cesse depuis de monter au créneau après une année soclaire faite de plusieurs menaces de grève, de sit-in, de rassemblements...

Pour rappel et dans le cadre des protestations initiées par l'UNPEF, les corps communs et les agents de sécurité du secteur de l'éducation sont toujours en grève depuis maintenant quinze jours et eux aussi ont été présents en force lors du rassemblement national à Alger.

Hamida Mechai

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Notproud

Ils veulent vraiment en venir à l’effusion de sang !! combien de fois l'histoire nous a prouvé que ce n'est pas comme cela que ça marche ! le pouvoir chez les illettrés est une maladie incurable! la mort est à votre porte messieurs les Généraux !