Grève des lycéens : les délégués des lycées d’Alger proposent la suspension du mouvement

Le front de la contestation lycéenne commence à s'effriter et les premières désaffections a tomber. Ainsi, les lycéens d'Alger ne suivront probablement pas le mot d'ordre de grève nationale lancé pour la journée de samedi. Les délégués des lycéens de la capitale, ont été les premiers à annoncer leur retrait du mouvement, hier à l’issue de leur assemblée générale organisée au siège national de l’UNEA, à Alger. La reprise des cours est assortie de conditions, qui si elles venaient à ne pas être respectées par la tutelle, entraîneraient aussitôt la reprise du mouvement de grève. « Nous avons décidé de reprendre les cours à partir d’aujourd’hui. Nous allons attendre jusqu’au 2 février ; si aucune mesure favorable n’est proposée, la grève reprendra », a déclaré Hakim, délégué du lycée Hamia (Kouba. Cependant, ajoute-t-il la décision finale revient aux élèves. S’ils estiment qu’il faut poursuivre la grève, nous respecterons leur décision ».

[ Source El Watan ]

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Commentaires (2) | Réagir ?

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Mohand Tahar MOHAMMEDI

On prépare la démocratie de demain par la démocratie à l'école et un régime autoritaire ne saurait être formateur de citoyens démocrates, les forces démocratiques libres de la société doivent prendre acte et décoder à même les aspirations de cette jeunesse en état de transition et de questionnement sur leur avenir car mise en jeu comme en jeu de « DES » par ces prédateurs qui gère leurs écoles comme des CASERNES, et cet « état militaire » n’a aucun intérêt de voir émerger une école moderne qui leurs permettra d’assurer de se développer durablement et d’être des citoyens libres alors leurs seul arme c’est l’essoufflement de toutes dynamique démocratique et surtout celle qui émane de l’instinct démocratique comme cette jeunesse en quête de visibilité et d’encadrement pour dépasser cette adolescence qui est cette transition entre l’enfance et l’adulte, alors un sursaut des consciences libres et déterministes est plus que nécessaire à fin de répondre par une vraie transition démocratique à cette légitime demande car ce n’est pas ce régime autoritaire qui nous fait la demande c’est bien nos enfants qui nous interpellent pour prendre le relais car ils ne peuvent faire face à ce régime monstrueux qui comme une mouche qui se défend face un marteaux piqueur.

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Yusf Aqaciwali

Qu'ils arrêtent leur mouvement, qu'ils n'obtiennent rien, ce ne serait pas étonnant face aux étêtés, encornés, entêtés et rétifs (de véritables chimères monstrueuses) qui ne désespèrent pas d'assujettir les algériens. Mais nos Enfants auront toujours fait trembler l'empire des prédateurs. Ce faisant ils auront définitivement scellé une autre pierre monumentale du temple démocratique qui se construit sous nos yeux. N'en déplaise aux tordus que les lumières de l'Histoire aveugle au lieu de les éclairer.