Algériens maltraités, l’ambassadeur d’Italie à Alger convoqué

Les deux Algériens lors de leur expulsion.
Les deux Algériens lors de leur expulsion.

Deux Algériens ont été expulsés d’Italie d’une manière brutale à bord d’un avion à destination d’Alger. L’affaire a fait grand bruit.

Une premièrte. L’ambassadeur d’Italie à Alger, M. Michele Giacomelli, a été convoqué dimanche par le secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale établie à l’étranger, M. Halim Benattallah, suite au traitement "violent, avilissant et inacceptable" de deux ressortissants algériens à bord d’un vol reliant Rome à Tunis, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Amar Belani.

M. Giacomelli a été convoqué au ministère des Affaire étrangères, par M. Benattallah "qui lui a fait part de la protestation véhémente des autorités algériennes contre le traitement violent, avilissant et inacceptable qui a été infligé à deux de nos ressortissants à bord d’un vol reliant Rome à Tunis", a précisé M. Belani dans une déclaration à l’APS.

L’ambassadeur italien "a été prié de transmettre, sans délai, cette communication officielle aux autorités italiennes compétentes et de fournir, en retour, les explications qui s’imposent en la matière", a-t-il ajouté. Le porte-parole du département des Affaires étrangère a rappelé que la convocation "a été l’occasion de redire de la manière la plus solennelle que l’Algérie n’acceptera jamais que la dignité de ses ressortissants à l’étranger soit bafouée pour quelque motif que ce soit".

"Tout en reconnaissant que le procédé utilisé pour cette reconduite est inadmissible et que rien ne saurait le justifier, l’ambassadeur italien a confirmé qu’une enquête a été diligentée à la suite de cet incident regrettable et que la ministre de l’Intérieur a été interpellée par le parlement", a indiqué en outre le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Il a ajouté que l’ambassadeur d’Algérie à Rome a effectué une démarche similaire auprès du ministère italien des Affaires étrangères "pour relayer les protestations des autorités algériennes, demander à établir toute la lumière sur cet incident et faire en sorte que de telles pratiques dégradantes ne se reproduisent plus à l’avenir".

C'est en effet la première fois que l'Algérie élève la voix pour dénoncer les expulsions d'Algériens de l'Europe. Faut-il comprendre par là que les autorités s'intéressent au sort des expatriés ? Difficile de le croire, quand on connaît la situation des libertés et droits de l'homme au pays. Il faudra plutôt chercher l'explication dans l'échéance électorale prochaine pour laquelle le pouvoir essaye de séduire les citoyens en vue de leur participation.

Yacine K/APS

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (12) | Réagir ?

avatar
Notproud

Ce titre m’est insupportable, j’aurais plutôt écrit ceci « faites ce que je dis mais pas ce que je fais », nous clan de Oujda au pouvoir, on a le droit de maltraiter, d'étouffer de brutaliser d'emprisonner et de tuer notre peuple vous les Italiens contenter vous de regarder !

avatar
omar attourki

Pays riche pauvre peuple!

visualisation: 2 / 12