Algérie : le Comité national des étudiants démocrates amazigh est né

Algérie : le Comité national des étudiants démocrates amazigh est né

Un comité des étudiants démocrates amazigh composé des universitaires d'Alger, de Boumerdes, de Sétif, de Béjaia, de Bouira, de Clef, de Batna et de Tizi Ouzou (cneda) vient de voir le jour à Alger.

Ses principales missions reprendre le flambeau des luttes pour les libertés démocratiques et les droits de l'homme en Algérie, revendiquer dans la plénitude l'identité nationale qui repose sur l'amazighité, l'arabité, la francophonie et l'islamité, l'officialisation de la tamazight et réhabiliter la toponymie et les prénoms amazigh.

Né à la veille d'un e date charnière dans le combat pour l'amazighité et les libertés démocratiques,le 20 Avril, ce comité entend marquer cette date par la mobilisation en lançant un appel aux forces démocratiques et aux forces vives de la nation pour des marches populaires le 18 Avril à Alger et à Boumerdes, le 19 à Bouira et le 20 à Béjaia et à Tizi Ouzou.

Faire le bilan aujourd'hui en Algérie, 50 ans après la guerre sans merci contre le colonialisme et 32 ans après le Printemps berbère qui a posé le jalon des luttes démocratiques dans toute la région nord africaine, revient à dire que le régime algérien a réussi l'échec dans le pays pourtant promis à toutes les espérances et destiné pour être un exemple dans le monde en matière d'ouverture, d'acceptation de l'autre et de démocratie.

Aujourd'hui, alors que nos voisins, particulièrement dans cette région nord-africaine, capitalisant les expériences et le combat du peuple algérien, se lancent, après la chute des dictatures, dans la voie de la construction démocratique et intègre la dimension amazigh dans la définition de l'identité de l'Afrique du Nord, les dirigeants algériens restent réfractaires à toute idée de changement,

Par ailleurs, lors d'une séance de l'Assemblée populaire nationale, le micro a été fermé pour la député, Me Leila Hadj Arabe, parce qu'elle intervenait en langue amazigh qui est pourtant reconnue constitutionnellement (art 3bis qui dit que tamazight est "également ?" langue nationale)

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Commentaires (2) | Réagir ?

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Sid Ahmed Kadi Hanifi

l'Algérie a besoin de tous ses enfants, on ne peut exclure aucune composante de l'identité nationale, nous sommes aussi bien berbères, arabes, musulmans, africains méditerranéens, et la langue française est notre butin de guerre, nous avons le droit de l'utiliser comme le font les enfants de nos responsables qui s'en foutent des constantes nationales lorsqu'il s'agit de leurs enfants.

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karim haddad

bravo.. bonne initiative pour le recouvrement de notre identité réelle millénaire et la rehabilitation de nos langues reellement nationales... mais a la place de l'arabité il eut fallu mettre plutot notre langue populaire "le maghrebo-andalous ou ddardja!!!!bravo pour la revendication de la francité car seuls les enfants des pauvres sontr arabisés et les enfants de la faune qui nous sert de dirigeants malgré nous sont formés ailleurs en francais et en anglais!!!