Sur BRTV : "Le MNLA n’écarte pas une solution fédérale à la crise malienne"

Moussa Ag Assarid, porte-parole du MNLA.
Moussa Ag Assarid, porte-parole du MNLA.

Revirement de situation au MNLA ou volonté d'ouvrir des canaux de dialogue ? Sur Brtv, le porte-parole du Mouvement Azawad ne ferme pas la porte à un possible Mali fédéral.

Moussa Ag Assarid porte-parole du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), interrogé par la chaîne kabylophone Berbère Télévision, n’exclue pas une possible solution fédérale à la crise Malienne. "Tout est possible, sauf renoncer à l’indépendance de l’Etat de l’Azawad. Nous sommes prêts à discuter. Tout ce qui peut préserver la paix dans la sous-région, et qui garantit notre droit à vivre librement et dignement sur le territoire de nos ancêtres est le bienvenu."

Le représentant du MNLA avait dit auparavant la disponibilité de son mouvement à contribuer à extirper de la région les organisations terroristes et les réseaux de narcotrafiquants que Bamako par laxisme ou par complicité a laissé écumer le territoire de l’Azawad. "Nous appelons la Cédéao, l'Union africaine et la communauté internationale à se joindre à nous pour combattre Al Qaida au Maghreb (...) Nous sommes prêts à combattre les terroristes d'Al Qaida". Puis ajoute : "Nous sommes un peuple épris de paix et pleinement disposé à sa préservation", n’a cessé de répéter Moussa Ag Assarid.

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Commentaires (5) | Réagir ?

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amazigh zouvaligh

Pas d'amalgames !le MNLA est un mouvement profondément laïque, alors ; pour les va t en guerre, inutile de fausser la piste pour essayer de retourner les opinions contre ces Amazighs qui ont la renommée de n'accepter aucune soumission, donc entre eux et les islamistes :il n y a rien de commun, au contraire le MNLA peut considérer ces islamistes comme étant des ennemis potentiels!

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akli ath laarat

@MAJOR ORO,

"On doit leur trouver une place parmi nous", encore faut-il que nous sachions qui "nous" sommes.

Je pense que tu méconnais les touaregs en pensant qu'ils troqueraient la misère contre le néant. Pour la rente, ils l'ont entre les mains aujourd'hui. Rejoindre l'Algérie équivaut à accepter volontairement de se faire déposséder.

Ta proposition aurait eu quelque sens si l'Algérie respectait ses propres identités. Tout le problème.

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