La tension sur le gaz butane monte à Oran

L'incurie des autorités dans la gestion de cette crise est manifeste
L'incurie des autorités dans la gestion de cette crise est manifeste

Dans l’impossibilité de répondre aux besoins des citoyens, une tension extrême s'est installée sur l'approvisionnement en gaz butane.

Depuis quelques jours, la wilaya d’Oran fait face à une demande des plus accrues en gaz butane, notamment au niveau des communes d’Oran-Est, des localités de la daïra d’Aïn El Turck dépourvues de gaz de ville. Une situation qui n’a pas manqué de créer des tensions ici et là à travers les territoires de la wilaya. C’est le cas dans les communes d’El Ançor, Bousfer-village, les Coralès, Cap Falcon, Aïn El Bia, Chehairia, Messaissa, Araba, Granine dans la commune de Bethioua et l’ensemble d es douars d e la commune de Mers El Hadjadj où les dépôts et autres centres d’enfûteurs du gaz butane ont été pris d’assaut par des milliers de citoyens, et ce, depuis le début de la vague de froid.

En dépit des assurances des responsables de la DMI de la wilaya et des efforts déployés pour assurer un approvisionnement plus au moins régulier en gaz butane, en début de semaine, la tension était encore très perceptible parmi les populations de ces communes, du fait de la forte demande des ménages dont les besoins en chauffage vont crescendo en ces temps de froid. A Bousfer, dans la daïra de Aïn El Turck, Aïn El Bia et à Mers El Hadjadj-ville, la tension est montée d’un cran pour virer carrément à la protestation. Et plusieurs axes routiers à l’image des routes nationales 16 et 48 ou encore le chemin de wilaya 31 seront carrément fermés à la circulation automobile par des citoyens impatients qui protestent parfois contre l’indisponibilité du gaz butane et d’autres fois contre la lenteur des opérations mises en place pour l’approvisionnement en ce produit de chauffage.

Au niveau de l’unique dépôt de Bethioua qui approvisionne les trois communes de la daïra de Bethioua, il aura fallu l’intervention des représentants de la société civile pour tenter de raisonner les citoyens mécontents. Ces derniers ont servi d’intermédiaires entre les autorités locales et les protestataires pour dénouer ces crises qui perdurent en cette période hivernale.

Medjadji H.

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