Pour traquer Aqmi, l'armée malienne renforce sa présence dans le Nord

Deux Mig et un convoi de soldats se dirigent au nord.
Deux Mig et un convoi de soldats se dirigent au nord.

L'armée malienne a renforcé sa présence dans le nord du Mali, en déployant des troupes et de l'armement pour sécuriser la zone où opèrent Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et des groupes armés de rebelles touareg, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

"Des hommes, du matériel, plus de 200 véhicules, ont été déployés par l'armée malienne dans le Nord", a affirmé à l'AFP une source administrative malienne. Dans le dispositif militaire en place, deux avions de combat MIG sont positionnés à l'aéroport de Gao, une ville du Nord, alors que deux autre petits avions font des vols de reconnaissance à partir de Tombouctou, autre localité de la région, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Nos hommes sont aujourd'hui à Tinzawaten (ou Tinzaouatène, nord) pour sécuriser notre pays", a déclaré à l'AFP un officier malien, membre de l'état-major opérationnel installé à Gao, sans donner de détails sur le nombre d'hommes déployés.

Des rebelles touareg, récemment revenus de Libye et installés non loin de Tinzawaten, ont quitté précipitamment les lieux lors de l'arrivée des troupes gouvernementales, selon la même source militaire. "Quand nos hommes sont arrivés sur les lieux, les occupants ont fui", a-t-elle dit.

Les informations sur ce déploiement sont annoncées au lendemain de la publication d'un communiqué d'Aqmi qui a menacé de tuer les cinq otages occidentaux enlevés fin novembre dans le nord du Mali : deux Français, un Suédois, un Sud-Africain ayant la nationalité britannique, un Néerlandais

"Selon des informations qui nous sont parvenues récemment, l'alliance des croisés menée par la France, qui soutient certains régimes comme l'Algérie et la Mauritanie, prépare une opération militaire imminente pour libérer les otages détenus par l'organisation", indique ce communiqué.

"Nous adressons un avertissement à la France, le Royaume-Uni, la Hollande (Pays-Bas) et la Suède: s'ils autorisent cette opération, cela signifie la mort de leurs ressortissants et une atteinte à leur vie, dont ils ont la responsabilité", poursuit-il

Avec AFP

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