Réactions après que le prix du pétrole ait touché le seuil des 100 dollars pour la première fois de son histoire

Réactions après que le prix du pétrole ait touché le seuil des 100 dollars pour la première fois de son histoire
Agitation après que le prix du pétrole ait touché le seuil des 100 dollars pour la première fois de son histoire ce mercredi après-midi.

Après l'avoir frôlé deux fois en novembre, "nous avons enfin touché cette barre des 100 dollars et nous allons y rester tant qu'il y aura un déséquilibre entre l'offre et la demande" de brut, a réagi Bart Melek, analyste de BMO Capital Markets.

"Les prix augmentent en raison de nouvelles violences au Nigeria, d'inquiétudes sur la stabilité du Pakistan, des prévisions pour les stocks pétroliers et de températures hivernales froides", a énuméré Phil Flynn, analyste d'Alaron Trading.

Au moins douze personnes ont été tuées pendant les festivités du Nouvel An à Port Harcourt, le centre pétrolier du sud du Nigeria.

En raison de l'instabilité et des violences, ce pays, cinquième fournisseur des Etats-Unis, a perdu en 2006 et 2007 un quart de sa production estimée actuellement à environ 2,1 millions de barils par jour.

"Cela augmente la crainte qu'un retour au chaos dans ce pays pourrait de nouveau perturber la livraison de pétrole pour l'international", a expliqué John Kilduff, analyste de MF Global.

Ces nouveaux signes d'instabilité géopolitique viennent s'ajouter aux inquiétudes concernant la situation au Pakistan, qui poussent les cours depuis la semaine dernière. A la suite de l'assassinat de l'opposante Benazir Bhutto, les élections législatives dans ce pays, qui n'est pas un grand producteur de pétrole, mais se situe dans une région sensible, ont été repoussées à mi-février.

L'humeur acheteuse du marché a été renforcée par des rumeurs selon lesquelles les réserves américaines de brut auraient décliné de 3,15 millions de barils la semaine dernière et se retrouvent à leur niveau le plus bas depuis près de trois rappelle M. Kilduff.

L'attente d'un rapport du département américain de l'Energie (DoE) dévoilant jeudi à 15H30 GMT une septième baisse consécutive des stocks de brut, alimente les craintes d'une offre de pétrole insuffisante pour l'hiver.

(©AFP / 02 janvier 2008 18h40)

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Karvuzi Javar

Voyons, messieurs ! Ne nous réjouissons pas! Que le prix du baril atteigne les 100, ou les 200, voire les 300 dollars, nous n'empocherons rien, nous autres racailles qui forment la majorité du peuple algérien. Vous savez bien que la manne ne profite qu'à ceux qui tiennent le gouvernail de ce bled, les Boutesriqa, les Sardhouni, les Ouyakhra, les militaires de gros calibres qui gangrènent l'ANP, et autres "brosseurs" et lèche-bottes de type HHC.