Egypte : le bilan est de 7 morts sur la place Tahrir

Place Tahrir, de nouveau épicentre de la révolte.
Place Tahrir, de nouveau épicentre de la révolte.

Les forces de police sont intervenues pour disperser les manifestants dans l'après-midi.

Le bilan des affrontements du dimanche 20 novembre entre manifestants et forces de l'ordre sur la place Tahrir, au Caire, atteignaient 7 morts dont 4 par balles réelles, selon un nouveau bilan dressé par les médecins. Les forces de l'ordre égyptiennes sont entrées dans l'après-midi sur la place Tahrir pour chasser plusieurs milliers de manifestants.

Des heurts se sont produits toute la journée aux abords de cette place, après la mort dans la nuit de plusieurs manifestants, au Caire et à Alexandrie, lors de violents affrontements avec la police.

Plusieurs centaines d'Egyptiens occupaient déjà la place Tahrir dans l'après-midi, tandis que des heurts sporadiques opposaient la police à des manifestants aux abords du ministère de l'Intérieur situé à proximité de l'emblématique place, a constaté une journaliste de l'AFP. La police anti-émeutes tirait régulièrement des gaz lacrymogènes tandis que des dizaines de protestataires dressaient des barricades aux abords du bâtiment ministériel. Trois personnes auraient été tuées dans ces nouveaux affrontements selon un médecin.

Le journaliste Amr Moussa, membre du Conseil exécutif pour la défense des acquis de la révolution avait fait savoir un plus tôt dans la journée au Nouvel Observateur que 508 personnes ont été blessées, cinq personnes tuées et 10 personnes arrêtées depuis le 19 novembre lorsque des rassemblements place Tahrir ont commencé. Le Conseil exécutif pour la défense des acquis de la révolution a fait savoir également qu'il demandait la démission du maréchal Hussein Tantaoui (à la tête du Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui dirige le pays depuis le départ du président Hosni Moubarak) et le transfert du pouvoir à un président élu. Il demande aussi l'élaboration d'une nouvelle constitution, la libération de tous les prisonniers politiques, ainsi que l'arrêt des jugements devant le tribunal militaire.

AFP

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