Affaire Mecili : quand un officier des services algériens se confiait aux Français

 Affaire Mecili : quand un officier des services algériens se confiait aux Français

L’affaire Mecili rebondit donc en décembre 2007. Mais les juges français avaient déjà accumulé les « aveux » d’anciens officiers des services algériens à propos de ce sombre épisode. Nous reproduisons les aveux de l’un d’eux : ancien chef de cabinet du patron de la toute-puissante Sécurité militaire algérienne, le capitaine Hichem Aboud fut l’un des premiers qui, pour reprendre Algeria Watch, ont dévoilé quelques-uns des secrets les mieux gardés de leur pays.

1. Ali Mecili assassiné sur ordre de la présidence de la République

Le 7 avril 1987, l'avocat Ali Mecili, proche de l'opposant Aït Ahmed, est assassiné à Paris dans le hall de son immeuble du boulevard Saint-Michel. Deux mois plus tard, la police judiciaire arrête Abdelmalek Amellou, un proxénète parisien d'origine algérienne, qui détient un ordre de mission qui porte la signature du "capitaine Hassani". Ce nom est celui d'un officier de la Sécurité militaire algérienne. Déféré devant la justice, Amellou est expulsé en procédure d'urgence vers l'Algérie, sur ordre du ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua.

Le Nouvel Observateur. - Que savez-vous de l'affaire Ali Mecili?
Hichem Aboud.
- A l'époque j'étais chargé du dossier du Moyen-Orient au cabinet du général Lakhal Ayat, le directeur central de la Sécurité militaire (la DCSM). Je sais que les ordres sont venus de la présidence de la République. Le général Ayat a eu une réunion à la présidence avec Larbi Belkheir, qui était à l'époque directeur de cabinet du président Chadli [et qui est aujourd'hui directeur de cabinet du président Bouteflika, NDLR]. Des instructions lui ont alors été données pour monter une opération contre Mecili.

N. O. - Pourquoi Mecili, qui était un avocat inconnu de la majorité de la population et même de la classe politique algérienne?
H. Aboud. -
A l'époque, il avait rapproché Aït Ahmed et Ben Bella, deux figures de la révolution algérienne. Aït Ahmed venait de reprendre le Front des Forces socialistes, le FFS, et Ben Bella avait monté le MDA qui était devenu le mouvement d'opposition numéro un. Ces deux hommes gênaient, il fallait les neutraliser. Mais si l'on avait touché à l'un d'eux, le scandale aurait été immense. Donc ils s'en sont pris à celui qui les avait rapprochés. C'était un avertissement pour les deux: "Comme on a pu tuer Mecili, vous aussi - vous n'êtes pas loin - on peut vous atteindre." C'est le capitaine Rachid Hassani qui a pris en charge cette mission. Il venait d'arriver de la gendarmerie.

N. O. - Comment l'avez-vous appris ?
H. Aboud. -
C'est le capitaine Hassani qui m'en a parlé. C'était mon ami. Il est de mon patelin, pratiquement de la même tribu que moi, dans les Aurès. Hassani a pris en main l'affaire Mecili parce qu'aucun officier ne l'avait acceptée.

N. O. - C'est ce qu'il vous a dit ?
H. Aboud
. - Oui. Ceux qui devaient traiter l'affaire, ceux qui avaient le dossier de l'opposition et ceux qui étaient dans l'opérationnel avaient refusé.

N. O. - Pourquoi ?
H. Aboud.
- Parce que les gens refusent de faire des sales coups. N'oubliez pas que dans l'armée algérienne - même si on bloque ces gens, si on ne les laisse pas apparaître - il y a une élite universitaire recrutée dans les années 70 pour apporter du sang neuf. Ces officiers ont des convictions, des scrupules. La culture qu'on nous a donnée, c'est le patriotisme. Nous sommes là pour servir le pays, pas pour commettre des assassinats ou servir des hommes et des clans. On n'entre pas à la Sécurité militaire, dans la police ou dans la gendarmerie pour commettre des assassinats. Et là, c'était clair, il s'agissait de commettre un assassinat.

N. O. - C'est pour cette raison qu'on a fait appel à un proxénète ?
H. Aboud
. - Oui, ils ne trouvent personne d'autre. Dans les services, il y a des tireurs d'élite, des professionnels. Personne ne s'est aventuré à prendre cette affaire. Hassani, qui a piloté l'opération, arrivait de la gendarmerie. Il n'avait suivi aucune formation d'officier de renseignement. En prenant le dossier, il avait ses raisons. D'après ce qu'il m'a raconté, Mecili, à l'époque où il était l'un des hauts responsables de la Sécurité militaire, avait fait du mal à sa famille, en particulier à son oncle, Moussa Hassani, un ancien ministre des PTT du temps de Ben Bella. A Paris, Hassani a embauché Abdelmalek Amellou, le proxénète qui a assassiné Mecili. Celui-ci a obtenu un appartement à Alger et une prime de 800 000 francs. Quand Amellou a été arrêté après l'assassinat, le gouvernement français [Jacques Chirac était alors Premier ministre et Charles Pasqua ministre de l'Intérieur, NDLR] a donné un sacré coup de main aux Algériens en l'aidant à fuir la justice française…

N. O. - Pourquoi avoir provoqué ces émeutes d’octobre 88 ?
H. Aboud - Le but de la manipulation était de provoquer une révolte, des remous, pour amener le président à prendre des décisions et à changer de cap en matière économique. Pas pour des raisons idéologiques - le libéralisme n'appartient pas à la culture de ces clans -, mais pour préserver les fortunes qu'ils s'étaient constituées durant ces années de socialisme. Depuis un certain temps, il était devenu difficile pour eux d'étaler cette richesse. En organisant ce changement de cap, ils voulaient - et ils ont pu - légaliser ces fortunes mal acquises.

N. O. - Vous avez accusé le général Betchine d'avoir, à l'époque, supervisé les séances de torture des manifestants arrêtés…
H. Aboud. - C'est lui qui dirigeait les séances de torture. Le général Nezzar lui-même reconnaît que la torture était pratiquée dans la caserne Sidi Fredj qui était sous le commandement de Betchine (1). Il a reconnu, aussi, que le beau-fils de Chadli, Kaddour Lahouel qui était wali [préfet] de Tipaza, y avait assisté. Aujourd'hui personne ne veut évoquer ce douloureux épisode. Car ils seront nombreux à devoir répondre de la mort de 500 jeunes manifestants. Et notamment le général Khaled Nezzar, qui sur la place du 1er-Mai ordonnait aux soldats de ne pas hésiter à tirer au canon…

N. O. - Comment, en tant qu'officier, avez-vous vécu ces événements ?
H. Aboud. - Chargé du Moyen-Orient, je n'étais pas en prise directe avec ce dossier. Dans la soirée du 5 octobre je m'étais rendu à Tunis où je devais rencontrer Abou Iyad, à l'époque numéro deux de l'OLP (2). Je suis revenu à Alger trois jours plus tard. J'avais remarqué que la DGPS (nom officiel de la Sécurité militaire de septembre 1987 à octobre 1988) était coupée de la présidence. Mais le général Ayat, en tant que patron des services, se devait de suivre les événements. Il avait mis en place une cellule d'analyse que j'ai intégrée le 9 octobre. On travaillait sur la base des informations qui nous parvenaient des bureaux de sécurité des grandes villes. En analysant ces informations nous avions conclu que les pénuries étaient organisées et que la manifestation qui devait se dérouler de manière pacifique avait tourné à l'émeute. D'où intervention de l'armée et le bain de sang. C'était dans les plans des conspirateurs. Au peuple qui criait famine, on a donné le multipartisme et une démocratie de façade à défaut de pain, de logements et de travail. Et on l'a entraîné dans le bourbier islamiste et dans une guerre qui dure depuis dix ans.

N. O. - Le FIS a remporté les élections municipales de juin 1990 ?
H. Aboud. - Lors de cette consultation, j'étais chargé de centraliser les informations pour la Sécurité militaire. Des rapports étaient envoyés toutes les heures aux décideurs (président de la République, chef du gouvernement, etc.) Il était fait état de nombreuses irrégularités. Les élections auraient dû être annulées dans à peu près 60% des bureaux de vote. Le soir, lors de la proclamation des résultats, Mohamed Betchine, qui était à l'époque patron des services, s'attendait à ce que le ministre de l'Intérieur Mohamed Mohamedi prononce l'annulation du scrutin. En fait il s'est contenté de proclamer les résultats. Ils ont été à deux doigts d'en venir aux mains. Betchine ne comprenait pas le jeu des clans, parce que, jusque-là, il n'était qu'un pion. C'est ainsi que le FIS a gagné, pris les mairies. Et qu'il n'y a pas eu de réaction de l'armée, ni de l'état-major, ni de qui que ce soit.

N. O. - Pourquoi le président Boudiaf a-t-il été assassiné ?
H. Aboud. - Parce qu'il échappait au contrôle de ceux qui l'avaient installé au pouvoir, parce qu'il devenait ingérable. Boudiaf avait fait arrêter, sans se poser de questions, Hadj Bettou, le gros bonnet du trabendo (contrebande) dans le sud du pays. Il ne connaissait évidemment pas les relations de Hadj Bettou et les prolongements de cette affaire. Au cours de l'enquête, la gendarmerie avait découvert dans des entrepôts 1,75 milliard de francs en armes et marchandises de contrebande. Cette découverte faisait peser sur Boudiaf un danger mortel : il avait touché, sans le savoir, à un homme du système, à l'un de ceux qui l'avaient ramené au pouvoir. Qu'arrive-t-il, d'ailleurs, à Hadj Bettou après son arrestation ? Ce n'est pas à la justice civile, comme on pourrait le penser, qu'est remis ce gros bonnet de la contrebande, mais à la justice militaire. Ce qui veut tout dire. D'ailleurs où est-il actuellement, ce Hadj Bettou ? Je peux vous dire qu'il est libre depuis longtemps et qu'il vit tranquillement en Algérie où il poursuit ses " activités ".

N. O. - Lorsque le président Boudiaf a été assassiné vous aviez quitté les services et l'armée. Comment pouvez-vous affirmer ce que vous dites ?
H. Aboud. - J'ai toujours été informé - c'est encore le cas aujourd'hui - de ce qui se passe dans les hautes sphères du pouvoir par de nombreux cadres de l'Etat et de l'armée qui me font confiance.

N. O. - Le président Boudiaf a été assassiné lors d'une réunion publique à Annaba par un homme qui a jeté deux grenades avant d'ouvrir le feu. Pourquoi, selon vous, les commanditaires de son assassinat ont-ils choisi une telle méthode ?
H. Aboud. - Pour faire passer leur message. C'était un coup psychologique. Un coup mafieux, qui signifiait " avis au suivant ". Aujourd'hui, tous les présidents ont peur.

N. O. - Comment peut-on être sûr qu'il y a eu complot ?
H. Aboud. - Quand le chef de l'Etat se déplace dans le pays, il est toujours accompagné par le ministre de l'Intérieur. Surtout lorsqu'il doit rencontrer dix-huit walis, ce qui était le cas de Boudiaf lors de ce voyage. L'absence du ministre de l'Intérieur, Larbi Belkheir, est donc un premier point troublant. Deuxième point troublant : lorsque le chef de l'Etat se déplace à l'intérieur du pays, le patron des services de sécurité est lui aussi du voyage pour superviser la protection, le dispositif de sécurité. Or ce jour-là, ni Tewfik, ni son adjoint Smaïn ne se sont déplacés. L'essentiel est là. Ni le ministre de l'Intérieur, ni le patron de la Sécurité, ni l'adjoint de ce dernier n'étaient à Annaba. C'était la première fois que cela arrivait. Ensuite, il y a le dispositif de sécurité. Quand le chef de l'Etat est sur le terrain, tous les bâtiments voisins sont investis par le GIS, le Groupe d'Intervention spécialisée. La mission du GIS s'arrête là : encercler le périmètre où va se rendre le président. Ensuite, la Sécurité militaire contrôle le bâtiment dans lequel il doit entrer. Lors de l'assassinat de Boudiaf, ni les "hommes-matelas" qui, au moindre mouvement, doivent plonger sur le président, ni les tireurs d'élite de la protection n'étaient en place. Et alors que le GIS n'a jamais fait partie de la protection rapprochée du président, on a fait en sorte, pour la première fois, qu'il y participe. Ce qui a permis à l'assassin, Boumaarafi, sous-lieutenant au sein de cette unité, d'être dans la salle. Boumaarafi sera d'ailleurs arrêté par la police mais vite récupéré par l'armée. Il a été jugé et condamné à mort. Mais à l'heure actuelle, il est toujours en vie, en prison.

N. O. - Selon vous, qui dirige réellement l'Algérie ?
H. Aboud. - Pour avoir connu certains hommes de ce pouvoir et d'autres qui leur sont proches, je peux dire que ce pouvoir est composé de onze généraux majors. Certains sont en activité, d'autres officiellement à la retraite. Neuf d'entre eux étaient des sous-officiers ou officiers de l'armée française durant la guerre d'Algérie qui ont rejoint les rangs de l'Armée de Libération entre 1958 et 1961. Seuls les généraux Smaïn et Tewfik - les actuels patrons des " services " - n'ont pas servi sous le drapeau français. Deux seulement ont fait des études universitaires : les généraux Mohamed Touati, président du conseil de sécurité nationale à la présidence, et Aït Abdessalem, directeur des fabrications militaires. Ce sont les " têtes pensantes ", les éminences grises de la mafia. Les connaisseurs du système politique algérien les qualifient de " conseillers diaboliques de l'ombre ". Les autres membres du " club des onze " sont :
- Khaled Nezzar, officiellement à la retraite, mais qui vient en France avec un passeport diplomatique et un ordre de mission. Il est, aujourd'hui, le porte-parole du " club ". C'est le grand parrain.
- Larbi Belkheir, directeur de cabinet du président Bouteflika dont il est le sponsor. Il était le directeur de cabinet du président Chadli.
- Abbas Gh'ziel, officiellement à la retraite mais qui est conseiller militaire de Bouteflika.
- Abdelmalek Guenaïzia, officiellement à la retraite. Il vient de rentrer d'un séjour de sept ans en Suisse où il était ambassadeur. C'est le " chef comptable " des comptes helvétiques.
- Le général Mohamed Lamari, chef d'état-major.
- Fodil Chérif, chef de la 1re région militaire.
- Sahab Abdelmadjid, chef de la 4e région militaire. C'est lui qui surveille le " tuyau ", comme disent les Algériens. C'est-à-dire le pétrole.
- Le général Mohamed Mediene dit Tewfik, chef de la Direction du Renseignement et de la Sécurité, la DRS, [ex-Sécurité militaire, la police politique du régime].
- Le général Smaïn Lamari, directeur du contre-espionnage, numéro deux de la DRS.

N. O. - Mais qui est le général Aït Abdessalem, qui n'apparaît nulle part ?
H. Aboud. - A cause de son passé dans l'armée française lors de la guerre de libération, il s'est toujours fait discret. Il est le seul à avoir été réellement officier avant de rejoindre l'ALN, à quelques mois du cessez-le-feu du 19 mars 1962. Il a toujours été dans l'ombre du général Khaled Nezzar. C'est à ses côtés qu'il a fait la campagne d'Egypte lors de la guerre du Kippour en 1973. Il était son conseiller opérationnel à la fin des années 80 au commandement des forces terrestres.

N. O. - A eux seuls, ces onze généraux contrôlent l'Algérie ?
H. Aboud. - Autour de ces onze décideurs il y a le groupe des sous-traitants : les autres chefs des régions militaires et une pléthore de généraux à la tête des directions sensibles de l'armée. Il ne faut pas oublier non plus Tounsi Ali, le patron de la police. Le général Betchine " joue en solo " car il n'a pas su dépasser le stade de la guerre des clans et s'imprégner de la nouvelle donne, à savoir adopter une politique consensuelle entre les clans.

N. O. - Quel est, dans ces conditions, le rôle du président Bouteflika ?
H. Aboud. - Savez-vous dans quelles conditions Bouteflika a été choisi ? Quelques mois avant l'élection, il y a eu une réunion au domicile du général Larbi Belkheir, entre Bouteflika et les " décideurs ", avec à leur tête les généraux Khaled Nezzar, Tewfik et Mohammed Lamari. Ils lui ont tracé une ligne rouge dont Bouteflika parle souvent dans ses discours. En substance, ils lui ont dit de ne pas toucher à l'armée et de déléguer ses pouvoirs de chef suprême des forces armées et de ministre de la Défense au chef d'état-major de l'armée. Ils ont justifié cela par le fait que le pays est en état de guerre.

N. O. - Les généraux étaient tous d'accord sur le choix de Bouteflika ?
H. Aboud. - Non, des divergences sérieuses sont même apparues. Certains voulaient avoir un homme aussi manipulable que les précédents, facile à dominer. D'autres voulaient quelqu'un de plus crédible, quitte à ce qu'il soit moins manipulable, mais en verrouillant autour de lui. C'est d'ailleurs le scénario qui a été retenu. Et en deux ans, le président Bouteflika, qui a des capacités extraordinaires, n'a rien pu faire. Il est phagocyté.

N. O. - A l'époque du président Chadli les militaires semblaient divisés en différents clans. Est-ce toujours le cas ?
H. Aboud. - Aujourd'hui, ces clans ont évolué et constituent une véritable mafia. Il y a un consensus entre eux, ils ne se font plus la guerre. Ces hommes sont à des postes-clés, on ne peut plus les déloger. Ils choisissent les ministres, les walis, les directeurs des entreprises publiques les plus importantes. En somme, tous les postes sensibles sont entre les mains d'hommes qui leur doivent obéissance.

N. O - Mais d'autres généraux sont parfois inquiétés, notamment pour des affaires de corruption…
H. Aboud. - Tous ceux qui ne font pas partie du " club des onze " peuvent être sacrifiés. Par exemple, le général Ghenim, qui était secrétaire général du ministère de la Défense, a été radié il y a quelques mois mais il se retrouve aujourd'hui chez lui et il va s'occuper de ses affaires. C'était le " général du médicament ". Il les importait et les vendait principalement aux hôpitaux militaires. Il y a eu un scandale autour de ses semi-remorques qui venaient de Tunisie et il a été prié de se retirer. Il y a le général de la bière et du vin, celui des armes, celui du sucre, celui du foncier, celui du rond à béton… Des trafiquants, il y en a partout. Des sergents, des adjudants, des gendarmes, mais aussi des civils. Le " trabendo " est devenu l'activité numéro un en Algérie.

Propos recueillis par Farid Aïchoune et Jean-Baptiste Naudet

Cet article paru dans le Nouvel Observateur numéro 1910 daté 14 juin 2001.

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Commentaires (15) | Réagir ?

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farouk bouguendoura

exactement monsieur Wahab Bendir, cette histoire d'un ORDRE DE MISSION signé par un capitaine des services algeriens dans la poche d'un proxenete parisien présumé assassin de Mécilio est VRAIMENT SURREALISTE. car quand une agence veut éliminer quelqu'un, généralement elle fait appel à un tueur à gages, çà c'est vrai. mais de quelle façon ce tueur est recrute? d'accord l'officier superviseur se crée 2, 3 ou plusieurs FUSIBLES pour que quelque soit le service d'investigation qui sera chargé de faire l'enqu^te sur le crime ne puisse remonter jusqu'à lui et par la m^me occasion remonter à son agence. ensuite les fusibles mis en place, un truand de 5° catégorie contacte un tueur à gage et fait un contrat sur la tete de la future cible. ce truand doit raconter une histoire vraisemblable à un gars du milieu du pourquoi de ce contrat (comme çà si le tueur est appréhendé par la police il racontera une histoire sur une obscure affaire de drogue ou de femme ou de dette ou de n'importe quoi qui emmenera la police sur tout autre piste sauf sur la vraie. mais surtout, surtout, on prévoit un 2° tiueur à gage qui doit descendre le 1° dès que celui ci rempli son contrat.

alors venir me raconter que le tueur de Mecilli a été retrouvé avec un ordre de mission des services algériens.... ahkiouha el bibit

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baba babakool

IL N Y AURAS PAS DE DEMOCRATIE TANT QUE L ARABIE SEOUDITE ET LES ETATS UNIS NE DOMINERONS PAS LES RESSOURCES DU MONDE ARABE ET MUSULMANS L ECONOMIE POUR LES ETATS UNIS ET LA SOCIETE CIVILE AUX FANATIQUE DU WAHAABISMES BEN LADEN EST UN AGENTS DU WAHABISMES ET DE LA CIA NOUS AVONS UN ENNEMI EN COMMUN DU PAKISTAN A L AFRIQUE UNE ZONE TRES CONVOITES PAR LES MULTINATIONALES TEXANES ET SEOUDIENNES ;;je pensE qu'il faut revenire sur l'histoire depuis Rome et Jugurtha la trahison est deja au sein de notre region nos voisins ont toujours voulus une petite Algerie il faut revenire au plan Joxe et pierrfitte en 1961 ils voulaient nous donner l'indépendance que pour la bande cotiere et garder pour eux les ressources du Sahara. et que Le Générale de degaulle disait dans 30ans ont cassera l'Algerie. l'opportunite de diviser l'Algerie en plusieurs entites a ete murement réflechie meme pour le Rally Paris -Dakare ils ont voulut utiliser les touaregues et le probleme du mali et du tchade pour créer des petits Royaumes plus facile a gerer exemple L'Irak et le Koweit qui était une province et tout les petits etats du Golfe. L'ARABIE SEOUDITE ne veux pas de Démocratie dans le Monde Arabo-Musulman et les Americains aussi exemple le Pakistan qui actuellement dans une phase ou l'Arabie seoudite protege les terroriste issue du WHAABISME Ben-Laden est bien seoudien l'attentat manquer sur Benazire Butto est identique a l'assassinat du Président BOUDIAF.... pas de démocratie sans lavale des SEOUDIENS qui protége les investissement de la Bombe Atomique Pakistanaise financer par l'Arabie seoudite. les Americains et les pays des grandes Multinationales de l'Energie et du Néo Liberalisme..

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