Les trottoirs squattés de la cité Saint-Pierre (Oran)

Les trottoirs squattés de la cité Saint-Pierre (Oran)

Conséquence des marchandises exposées à longueur de journée sur les trottoirs par les commerçants informels, les piétons sont obligés de marcher sur la route. Avec tous les risques que cela peut engendrer.

Les trabendistes font la loi. Les ruelles de la ville de la cité Saint-Pierre, au chef-lieu de la wilaya d'Oran, nouvellement aménagées, sont occupées par les étalages des commerçants qui exposent leurs marchandises sur les trottoirs. Ces divers objets de commerce font obstruction aux piétons qui empruntent la chaussée pour se déplacer et qui, à leur tour, gênent la circulation automobile. Absence de l'autorité municipale et déni de tout civisme, rien ne semble capable d'enrayer cette anarchie.

A titre d’exemple, les trottoirs de la route menant de la ville vers la rue Brahim-Bachir ex-Arago, sont pris d’assaut sur les deux côtés, l’un par les marchandises et l’autre, démuni du VRD, est occupé par les automobilistes qui garent leurs véhicules. Les piétons et les voitures stationnées entravent la circulation régulière, ce qui donne lieu à un embouteillage. Cette route rallie la cité Perret qui abrite plus de 5000 familles et l'hôpital CHUO. Et parfois, les cas urgents ou les malades sont évacués vers l’hôpital par cette même route occupée par les vendeurs clandestins. Autrement dit l'évacué subit le calvaire avant d'arriver.

La sortie et l’entrée des fourgons empêchent la libre circulation automobile. Les autorités locales sont invitées à sommer les commerçants défaillants à rendre les trottoirs aux piétons, en vue de faciliter la circulation piétonnière et automobile. Mais nous entendront-elles seulement ? Peu sûr...

Medjadji H

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Atala Atlale

Mais Alger c'est pire, tous les trottoirs de la majorité des commune de la capitale sont squattés, et même les ruelles. Si n'était que cela, des trous partout, des crevasses, des dos d'âne, plutôt dos de chameau, des matériaux de construction en pleine rue, et les engins aussi, tout se fait sans aucune inquiétude. Alger perd ses attributs de capitale. Bien sûr, les hauteurs sont bien surveillés, aucun écart n'est toléré, le règlement est appliqué à la lettre. Là où habitent les wali, les ministres, les hauts fonctionnaires, pas touche. La "noblesse" post indépendance a du goût, (leur origine est pourtant bien modeste). Enfin c'est regrettable car il suffisait de peu pour rendre cette capitale agréable à vivre. Imposer par exemple une architecture harmonieuse avant de donner le permis de construction, même nos villages sont devenus un mélange de villa et de bidonvilles. Aujourd'hui, à la veille de l'Aid les garages et les espaces sont transformés en lieux de bétail aux odeurs insupportables. Dine Edoula. Si l'état prétend que l'Islam est religieux d'État pourquoi n'organise-t-il pas alors, chaque année la vente et le contrôle des moutons, l'Etat a toute latitude pour réquisitionner et les espaces et les vétérinaires. C'est honteux ! Je ne citerais pas le nom, mais dans un pays non musulman le rite est bien organisé. Ayez un peu de décence, organisez notre Aïd s'il vous plaît !