Lancement du réseau "SOS Etudes supérieures compromises"

Ce réseau servira par sa dynamique même à démocratiser les débats au sujet de l'université.
Ce réseau servira par sa dynamique même à démocratiser les débats au sujet de l'université.

Une première : un espace internet dédié à l'enseignement est lancé. Son objectif ? Monter un réseau de solidarité avec les étudiants. Pour y participer ou en suivre les préliminaires : https://www.facebook.com/event.php?eid=137717919663429

Entouré(e) d'attention à l'école, au collège et au lycée, la/le bachelier(e) est susceptible de ressentir un isolement de plus en plus aigu au fur et à mesure de l'avancée dans ses études supérieures.

Escomptant un encadrement compétent, dévoué à l'intérêt général, propre à hisser l'image de marque de l'enseignement algérien et du pays en général, c'est en cette étape que, tout(e) proche du but et de l'objet de la satisfaction générale, l'étudiant(e) peut avoir besoin de savoir qu'il dispose de plus de recours qu'il n'en connaît, aussi bien au sein de la communauté universitaire proprement dite que dans d'autres institutions, organisations (politiques, de Droits de l'homme, etc.), syndicats (y compris de l'Education), dans un réseau de solidarité et plus généralement à l'extérieur de l'université.

C'est dans ce sens que nous espérons parvenir à mettre en place un réseau de solidarité avec les étudiant(e)s en difficulté. Ce réseau devra être en mesure de réagir discrètement tant que cela est possible, médiatiquement chaque fois que ce sera indispensable, toujours bienveillamment, dans le respect de la légalité et en renfort de la légalité chaque fois que l'on est devant des vides juridiques préjudiciables à l'équilibre, à la stabilité de l'étudiant(e) ; à la performance et à l'attractivité de l'université algérienne.

Il servira par sa dynamique même à démocratiser les débats au sujet de l'université, des conditions de recherche, des finalités et des résultats successifs du travail universitaire. A terme, cette démarche est appelée à aboutir à la démocratisation, réelle, concrète, de l'université.

Il servira surtout à juguler le défaitisme qui se propage au sein de la communauté estudiantine, défaitisme qui les mène à douter de l'intérêt d'études supérieures poussées, de l'intérêt de la société (et du peuple) pour les études supérieures, de l'intérêt de parachever ses études supérieures et d'investir ses compétences acquises au pays même. Il servira du même coup à rassurer la communauté estudiantine sur ses droits, sur la protection de son mérite par ces mêmes droits portés par tous ; à rétablir un encadrement de qualité aux postes de responsabilité ; à réinstaller la confiance entre étudiants et administrations ; à sauver les étudiantes et les étudiants du système binaire infernal que constitue la redondance "culpabilité - culpabilisation" qui se déclenche chaque fois que le refuge face à la détresse ne s'entrevoit plus que dans l' "Ailleurs lointain".

Il servira aussi sans équivoque à aider dans l'accompagnement des étudiant(e)s étranger(e)s inscrit(e)s en Algérie jusqu'à leur rentrée dans leurs pays d'origine muni(e)s de leurs diplômes et de doux et tendres souvenirs pour l'Algérie.

Cette initiative est apparue pour la première fois sur le blog satefdz qui conclut l'article (Les syndicats de l’éducation doivent se préoccuper de la destination universitaire des élèves. Satefdz montre la voie) où elle est inclue par ces mots :

"D'ailleurs, nous sommes déjà quelques camarades éducateurs pour réfléchir à initier un cabinet virtuel (Hebb iqoul : sur le world wide web) d'assistance juridique, psychologique et médiatique au profit des étudiantes et des étudiants méritants mis en difficulté. Nous voulons voir quelques uns de nos efforts fournis au fil des ans aboutir de manière satisfaisante, pardi !"

Cet espace durera plusieurs mois (jusqu'à la journée nationale de l'étudiant, 19 mars 2012). Pendant ce temps, il servira à faire connaître cette idée et accueillera les doléances autant qu'il révèlera les dispositions et la disponibilité des un(e)s et des autres à faciliter les passages à nos concitoyen(ne)s étudiant(e)s en difficulté. Chacune et chacun est pré(e) d'inviter à nous rejoindre ici les personnes qu'il pense en mesure de s'y intéresser.

Tahar Hamadache

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