Kabylie : le bras droit de l’"émir" de Takhoukht abattu

Les nombreux barrages ont montré leurs limites dans la lutte antiterroriste.
Les nombreux barrages ont montré leurs limites dans la lutte antiterroriste.

Le tristement célèbre "émir" Mohand Ouramdane alias El Kachkhache a réussi à échapper à cette embuscade dressée par l'armée. Mais jusqu'à quand ?

Théâtre de plusieurs actes terroristes depuis un peu plus de trois années, après une longue période d’accalmie, la région de Béni-Douala, une vingtaine de kilomètres au sud-est de Tizi-Ouzou, a fait l’objet, dans la nuit de dimanche dernier, d’une vaste opération de l’armée mise sur pied après qu’il eut été confirmé la présence de deux terroristes dans les environs du village Aït-Idir, tout près du chef-lieu de la daïra.

C’est vers 23 heures, dimanche donc, que les éléments de l’armée ont pris position pour leur tendre une embuscade. Selon une source sécuritaire, l’opération s’est soldée par la mise hors d’état de nuire de l’un des deux terroristes sur lequel une kalachnikov a été récupérée. La même source affirme que le terroriste ayant réussi à prendre la fuite n’est autre que l’"émir" El Khachkhache, alors que celui qui l’accompagnait était son bras droit. Mohand Ouramdane, alias El Khachkhache, âgé de 27 ans est originaire de Beni Douala.

Ainsi, c’est la seconde fois en deux mois exactement que le chef du groupe terroriste, qui n’a eu de cesse d’écumer la région de Béni-Douala jusqu’aux portes de la ville de Tizi-Ouzou, réussit à échapper aux services de sécurité. Vers la mi-août dernière, alors qu’il était en compagnie de plusieurs autres membres de son groupe, c’est dans la commune voisine de Béni-Aïssi qu’il a été localisé par des éléments de la BMPJ de Béni-Douala avec lesquels un violent accrochage a eu lieu. Quant à ses méfaits, on ne les compte plus tellement il a sévi dans la région, comme lors de l’été d’il y a deux ans, lorsque la brigade de gendarmerie de Beni-Aïssi a été visée par un attentat ayant coûté la vie à un agent de sécurité de l’APC voisine, ou encore il y a quelques semaines, lorsqu’un guet-apens a été tendu au chef de Sûreté de la daïra de Béni-Douala qui a provoqué la mort d’un policier et d’un citoyen.

A. M.

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Commentaires (2) | Réagir ?

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R A M E S S E S II

Je pense avec le nombre d'indics en Kabylie et l'évenement du téléphone portable, aucun terroriste ne peut tenir plus d'un mois dans les maquis de la Kabylie. Je ne comprends pas, tous nos villages sont surveillés par les sattelites du régime et encore dès qu'un étranger rentre au village, il est tout de suite réperé, alors si franchement cet émir est un vrai, ça fait longtemps qu'il est au côté de ces 70 houris, chaque soir il va se taper une vierge, mais le problème, on ne sait pas si à l'au-delà, il fait toujours nuit ou toujours le jour, ou bien on est éclairé à la bougie ou sur du 220 V alternatif ou carrément à partir d'une centrale nucléaire gérée par Belkhadem ? Dieu est grand Dahmane!

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Mmis Umazigh

Oui c'est tout à fait cela M. A. M, vous rigolez ou quoi ? Croyez vous que l'Etat ne peut pas venir à bout de ces parasites ignobles, que lui-même a créé et emploie afin de terroriser la région "La Kabylie" dans le but que celle-ci oublie ses légitimes revendications, en l'occurrence son identité millénaire, sa langue: Tamazight et sa culture que le pouvoir islamise aujourd’hui sans scrupule, et de ne plus s'occuper que de sa propre sécurité, par elle même d'ailleurs. car vu le nombre impressionnant de casernes et des détachements militaires, on dirait que y a plus de militaires que de civils dans cette région, qui y sont stationnés, sans parler des gendarmes et des policiers de tout genre y compris la garde communale qui sera bientôt jetée à son propre sort? Le terrorisme n'aura pas de place de cette région. Mais vu l'acharnement de ces gueux arabo-islamistes qui nous gouvernent, mieux vaux fermer l'œil et continuer leur politique de la terreur et de la soumission que d'accepter qu'une telle langue et une telle culture (démodées selon eux) voient le jour et de reprendre sa place d'officialisation qui lui revient de plein droit.

Posez-vous une simple question Mr. A. M. pour assassiner le barde Lounès Matoub, que vous connaissez sans doute, après plusieurs années d'intimidation à son encontre, interdiction d'antenne, censure de certain de ses albums, criblé de balles par un gendarme, un certain octobre 1988. Mais comme ce Matoub était un militant farouche de son identité et qu'il a été plus loin dans son engagement, au point, de détourner l'hymne national afin de le retourner contre ce pouvoir mafieux et assassin. Celui-ci n'a eu aucun mal, ni aucun souci pour l'éliminer physiquement, et en plus c’était dans la même région : "Beni Douala.

Avec un simple groupe, des soi-disant terroristes, par rapport au nombre de militaires qu’on mobilise pour un ratissage où une embuscade d’une telle envergure. Qu’on a pu l'assassiner un certain juin 1998. Donc ne me dites pas que ce Mohand Ouramdane, El Khachkhache a pu s'échapper comme ça, malgré la mobilisation d’un tel nombre impressionnant de militaires, si ce n'est pas de la complicité dont il bénéficie ce conard. Car ce pouvoir mafieux et assassins tant qu’il n’a pas atteint son objectif ou en attendant de lui trouver un remplaçant, il lui laisse encore du temps pour accorder une retraite comme son prédécesseur Hacene Hattab. Car croyez moi il sait très bien ce qu'il fait sinon il ne sera pas toujours là et cela depuis1962. Amazighement votre.