Des dizaines d'ingénieurs protestent devant l’IAP de Boumerdès

Le siège de l'institut algérien du pétrole.
Le siège de l'institut algérien du pétrole.

Des dizaines d’ingénieurs en hydrocarbures ont observé un sit-in, dimanche 16 octobre, devant l’Institut algérien du pétrole (IAP), à Boumerdès. Les protestataires, venus de différentes wilayas du pays, dénoncent "les anomalies constatées lors du concours national d’accès audit établissement pour y poursuivre une formation spécialisée de 18 mois".

Les ingénieurs accusent les services concernés de "n’avoir pas respecté les clauses et les conditions de sélection des lauréats". Ils s’interrogent sur les raisons de l’annulation de la liste des 200 lauréats du concours psychotechnique trois heures après son affichage sur le site web de l’IAP et son remplacement par une autre liste qui contient des noms de candidats qui n’avaient passé que le concours écrit.

Ce qui est, selon eux, contraire à l’article 7 de la réglementation, qui stipule que "les 25 candidats disposant de meilleurs notes au concours écrit de chaque spécialité (10 au total), seront convoqués pour un test psychotechnique à Sonatrach. Mais ne seront admis que les 20 premiers de chaque spécialité".

La Sonatrach ne retiendra donc au final que 200 candidats parmi les 250 ayant passé le test psychotechnique après avoir réussi à l’examen écrit. Ce matin, les protestataires n’ont pas trouvé à quel saint se vouer. "On a parlé avec le directeur adjoint chargé à la formation et à la recherche, mais il nous a signifié qu’il n’a rien à voir avec ce qui s’est passé", déplorent deux ingénieurs venus de Skikda. Nos interlocuteurs estiment à 5200 le nombre global des ingénieurs ayant participé au concours. Les lauréats signeront un contrat avec Sonatrach et percevront un présalaire pendant toute la durée de la formation.

Ramdane Koub

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Nader Lami

Pauvre Algérie!