Libye : guérilla urbaine dans la ville de Syrte
Plus de dix combattants du nouveau régime libyen ont été tués hier dans d'âpres combats qui les ont opposés aux forces pro-Kadhafi à Syrte, région natale de Mouammar Kadhafi, a annoncé un commandant des forces du Conseil national de transition libyen (CNT).
"Plus de dix de nos combattants ont été tués aujourd'hui dans des combats rapprochés près de l'hôtel Mahari" dans l'est de la ville, a déclaré le commandant des forces du CNT qui a souhaité ne pas être identifié dans la mesure où cette information est considérée comme sensible. Les combattants du nouveau régime ont pris le contrôle de l'hôtel lundi.
Les combattants du CNT et les forces pro-Kadhafi se sont affrontés hier "dans des combats de rue et ont tiré les uns sur les autres à une courte distance avec des kalachnikov et des lance-grenade" (RPG), a indiqué le commandant. "Des combats intenses ont eu lieu puis vers 19h30 l'Otan a mené plusieurs frappes" sur les forces pro-Kadhafi, a-t-il dit.
Les pertes au sein des forces du CNT ont été lourdes car "de nombreux combattants sont venus à pied et plusieurs ne connaissaient pas bien la ville et ont subi des tirs nourris des forces pro-Kadhafi", a expliqué le commandant, dont les hommes sont déployés sur la ligne de front. Il a ajouté que selon ses informations, des combats avaient eu lieu hier autour du port de Syrte dont les combattants du nouveau régime ont pris le contrôle au cours de la nuit.
Les combats pour le contrôle de Syrte, ville de 70.000 habitants située à 360 km à l'est de Tripoli, prise en tenailles par des combattants du CNT qui avancent par l'est, l'ouest et le sud, se sont intensifiés au cours des derniers jours.
AFP
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Les plus engagés, les plus courageux des pro-Khadafi et des rebelles vont se battre à mort et les "planqués" les "parachutés" parmi les hommes politiques libyens vont s'emparer du pouvoir avec l'aide de l'OTAN ; le méme scénario a été appliqué en Algérie où les opportunistes, faux moudjahidines, arrivistes ont fait main basse sur le pouvoir les vrais moudjahidine écartés, de la vie politique nationale.