La solution viendra du peuple non du régime

La lutte permanente pour les droits est la voie tracée par nos aînés.
La lutte permanente pour les droits est la voie tracée par nos aînés.

Nous mettons ici en lumière trois avis de nos internautes sur des sujets différents, traités au cours de cette semaine.

Dahmane

@Mass Daoud : La solution viendra du peuple et non pas du régime. A votre avis pourquoi on a plus de fontaine d'eau dans les montagnes que dans les plaines. C'est purement physique, mécanique des fluides, et la mécanique veut que c'est le peuple qui doit faire pression vers le haut pour qu'il y est plus d'eau en haut, l'eau dans notre cas et les fils du peuple, des paysans, de base et non pas des pseudos bourgeois de l'import import. Du jamais vu des milliardaires en Algérie en 50 ans d'indépendance. En Europe les familles bourgeoises ont commencé déjà depuis le 15 éme siècle pour arriver milliardaire en 2011. Donc il y a un élément qu'il faut supprimer qui est le pétrole et gaz. Comment faire pour remettre les pendules à zéro, qu'on se sépare du Sud, on a aucun bénéfice avec l'argent du pétrole autant s’en débarrasser. Même dans le Coran il ya des passages qui disent si votre doigt ou votre pied vous empoisonne la vie couper le! Je m'excuse auprès de nos religieux, si je ne connais pas le passage dans le coran, j'en ai entendu parler, donc cette histoire du Fils et du pouvoir ne sont que deux faces de la pièce.

Un vieux l'a dit, vous croyez que Boumediene va faire la même chose, que s'il avait été président des Anglais ? à méditer. Notre peuple Hélas est responsable pas plus que les 200 têtes qui gouvernent, regouvernent l'Algérie depuis 1945. A vous mister Daoud.

Atuelpa Yupanqui

Maitre Ali Yahia Abdenour devrait peut être prendre garde à son tour de ne pas faire une lecture particulière de l'histoire. Je suis quelque peu surpris qu’il censure le principe de Voltaire sur la simple formule bateau de « risques incalculables pour l’Algérie ».La définition de la nation n’est pas aussi inamovible qu’on veut bien le croire. Et Ferhat Abbas de toute façon a apporté la preuve qu’il avait évolué sur cette question. Tout comme Ali Yahia Abdenour a évolué dans sa perception du FLN. Je dis cela sans préjuger des raisons qui poussent un homme à évoluer. Pour ma part je continue à croire qu’elle aurait été belle cette Algérie ou à côté d’une mosquée, il y a une église ou une synagogue. Je continue à croire qu’une nation est avant tout une aspiration sincère à vivre ensemble et que cette aspiration suffit à balayer toutes les considérations ethniques ou religieuses. En d’autres termes, une terre d’hommes libres de quelques origines soient-ils.

Khelaf Hellal

Difficile de croire effectivement qu'une imposture puisse comme ça du jour au lendemain se reconnaitre comme tell, s'auto-amender profondément pour donner ce qu'elle n'a pas pu donner de meilleur avant ce jour. Difficile d'y croire à ce qui pourrait être une imposture de plus cherchant à gagner du temps après en avoir trop perdu ou parce-que les carottes sont cuites. L'imposture a dans ce cas atteint les limites de ce qu'elle était capable de faire pour continuer à tromper son monde, aujourd’hui, elle veut se réinventer en faisant attendre des reformes profondes après en avoir déjà fait attendre ce qui n'est jamais arrivé. A mon avis, une imposture ancienne qui subitement et subtilement veut redresser ce qui a fait son imposture est en soi une imposture.

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Commentaires (2) | Réagir ?

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sam abed

Quel peuple? Arabe? Berbère? Turc? L'Algérie est composée d'un ensemble d'âmes dont la majorité ne sait même pas d'où elle vient, un ensemble de gens sans identité réelle, un composé de personnes auquel on a imposé une identité qui n'est pas la sienne. Une jeunesse dépravée grâce a une école sinistrée, une jeunesse dont le seul moyen d'expression est la violence.

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sadek Oumasseoud

La jeunesse doit être l'énorme réservoir d'énergie dont toute révolution a besoin pour aboutir à des changements. L'Algérie à mon sens ne dispose pas de toutes ces réserves d'énergie, elle n'a plus cette race de jeunes joyeux et robuste de santé. Le peuple est épuisé, exsangue, si près de tomber dans les convulsions. C'est un grand fauve blessé qui lèche ses plaies et le sang continue encore de couler... Ce peuple peut-il supporter les remèdes d'une violence révolutionnaire sans rendre définitivement l'âme. Est-ce par de nouvelles blessures qu'il pourra retrouver son énergie perdue... je crains bien que cela ne le vide du reste de son sang.