Maroc : les élections législatives anticipées fixées au 25 novembre

Taieb Charkaoui, le ministre de l'intérieur marocain.
Taieb Charkaoui, le ministre de l'intérieur marocain.

Le calendrier des élections se précise au Maroc. Le 25 novembre a été retenue comme date définitive afin d'éviter toute proximité avec la fête religieuse de l'Aïd El-Adha, célébrée à la mi-novembre.

"Les prochaines élections de la Chambre des représentants (députés) auront lieu le vendredi 25 novembre suite à un accord avec les partis politiques", a déclaré dans la nuit de lundi 15 à mardi 16 août le ministre de l'Intérieur Taieb Cherkaoui, cité par l'agence marocaine de presse MAP. Cette date définitive, choisie pour la tenue des élections législatives anticipées, a été retenue lors d'une réunion entre les responsables d'une vingtaine de partis politiques (majorité et opposition) et le ministre, selon plusieurs formations politiques. Ces dernières avaient indiqué dimanche que ce scrutin législatif anticipé au Maroc devait se tenir en novembre, probablement le 11 novembre. Selon Taieb Cherkaoui, les "consultations avec les partis politiques se poursuivront sur tout ce qui se rapporte à la préparation des prochaines échéances électorales".

Contacté lundi soir par l'AFP, le secrétaire général du parti islamiste Justice et Développement (PJD, opposition) a affirmé que la date du 25 novembre a été "finalement" retenue pour notamment éviter la proximité de la fête religieuse de l'Aïd Al Adha, celle-ci devant être célébrée au Maroc à la mi-novembre.

Un décret publié bientôt

L'avancement des élections législatives, qui devait en principe se tenir à l'automne 2012, est dû à l'adoption lors du référendum du 1er juillet pour une nouvelle Constitution. Proposée par le roi Mohamed VI, la nouvelle Constitution attribue un plus grand rôle au Premier ministre, élargit les libertés publiques tout en préservant la prééminence du souverain. Selon des partis politiques, "un décret fixant le 25 novembre comme date du scrutin législatif sera publié prochainement par le gouvernement".

Dans son discours du trône, Mohammed VI avait appelé à l'élection rapide d'un nouveau parlement pour qu'un futur Premier ministre soit nommé au sein du parti vainqueur des prochaines législatives, conformément à la nouvelle Constitution adoptée à plus de 98% des votants.

Sources AFP

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