23 harragas interceptés sur les côtes d'Annaba

23 harragas interceptés sur les côtes d'Annaba

Vingt-trois candidats à l’émigration clandestine en Europe ont été interceptés dans la nuit de dimanche à lundi au large d’Annaba, ont indiqué des sources des gardes côtes à l’AFP. En revanche, 48 harragas se disant Algériens sont arrivés en Sardaigne.

Parmi ces candidats à l’émigration figuraient deux femmes et trois enfants dont un bébé de 18 mois. Ils ont été interceptés à bord d’une embarcation artisanale vers une 1 h du matin à trois miles nautiques des côtes d’Annaba. Les 23 candidats à l’émigration clandestine devaient être présentés lundi devant la justice pour l’accusation de tentative d’émigration clandestine.

En vertu de la nouvelle loi votée en 2009, qui punit les passeurs et les candidats à l’émigration clandestine, les 23 personnes arrêtés la nuit dernière encoure des peines pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.

De part sa position plutôt avancée vers la rive sud de l’Europe, l’Est du pays a été jusqu’à ces derniers mois un rampe de départ de nombreux bateaux de harragas plus particulièrement en direction des côtes italiennes.

48 harragas algériens débarquent en Sardaigne

Deux autres embarcations transportant 48 migrants se disant Algériens selon l’agence italienne (45 hommes, une femme et deux enfants) sont arrivées dans la nuit de samedi à dimanche dans le sud-ouest de la Sardaigne. Ces deux embarcations seraient sans doute parties des côtes d’Annaba avant les 23 harragas arrêtés dans la nuit par les garde-côtes. Par ailleurs, quelque 2000 migrants ont justement débarqué ce week-end sur la petite île italienne de Lampedusa, a rapporté dimanche l’agence italienne Ansa. Parmi les migrants clandestins arrivés à bord d’une douzaine d’embarcations figuraient une centaine de femmes et une quarantaine d’enfants dont trois nouveau-nés.

Il y a lieu de rappeler ici que des milliers de migrants clandestins dont des Tunisiens ou des personnes fuyant la Libye, pour la plupart des travailleurs d’Afrique noire ou des réfugiés des conflits de la région sont arrivés ces derniers mois à la petite île de Lampedusa.

Malheureusement, des centaines d’autres sont aussi noyés dans la mer.

S. K avec agences

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Commentaires (1) | Réagir ?

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oziris dzeus

A quand l'interception des harragas de 1962 ? Qui ont confisqué l'Algérie et les libertés des Algériens. une fois cette interception faite faudra les reconduire à la frontière qu'ils ont traversée illégalement y a 50 ans. Depuis cinquante années, l'Algérien est coincé entre interdit et haram. Ce qui n'est pas interdit est haram et ce qui n'est pas hram est interdit.