Le journaliste-éditeur Arezki Aït Larbi arrêté puis relâché

Le journaliste-éditeur Arezki Aït Larbi arrêté puis relâché

Le journaliste et néanmoins éditeur, Arezki Aït Larbi, arrêté dans la matinée de mercredi à Chéraga, à une vingtaine de km à l'ouest d'Alger pour une affaire de diffamation a été finalement libéré par la police dans l'après midi.

"Il ont compris que c'était stupide et que l’affaire pour laquelle j’ai été poursuivi est censée être close en 2009". "Je pense que la médiatisation de cette arrestation a amené les policiers à revoir leur copie", déclare Arezki Aït Larbi à sa sortie du commissariat de Chéraga.

Tout avait commencé dans la matinée de mercredi. En se présentant à la sûreté de Chéraga pour un complément d'enquête au sujet du dossier d'agrément d'un journal qu'il compte créer, le journaliste Arezki Aït Larbi apprend qu’un mandat d’arrêt a été lancé contre lui pour une affaire de diffamation. "Les policiers m'informent que je suis recherché pour une affaire de diffamation", a indiqué le journaliste joint par téléphone à El Watan.

L'article pour lequel Aït Larbi faisait l'objet d'un mandat d'arrêt remonte à 1994, il l'avait écrit dans le journal L'événement du jeudi. Il portait sur les conditions carcérales dans le pénitencier de Tazoult-Lambèse (Batna), l'une des plus tristement célèbres prisons du pays. Le journaliste affirme qu'il n'avait pas été informé de sa condamnation par contumace à six mois de prison ferme en 1997, et qu'il a été rejugé en 2007 et acquitté depuis.
Les services de police de Chéraga lui avait donc signifié qu'il était en état d’arrestation avant de le libérer au bout de quelques heures.
Correspondant de deux quotidiens français Le Figaro et de Ouest France et directeur fondateur des éditions Koukou, Arezki Aït Larbi a notamment copublié avec Inas éditions Le Mensonge de Dieu, le dernier livre de Mohamed Benchicou. L’affaire pour laquelle le journaliste Arezki Aït Larbi a été interrogé remonte à 2007. Il avait été d'ailleurs interpellé le 26 avril 2007 par la police à l’aéroport international d’Alger pour la même affaire.

Arezki Aït Larbi est un ancien militant des droits de l’homme et personnalité particulièrement active dans le milieu des démocrates algériens. Il avait déjà été plusieurs fois emprisonné du temps du parti unique, dans les années 1980, pour son militantisme au sein du Mouvement culturel berbère et à la Ligue algérienne de défense des droit de l’homme dont il était l'un des membres fondateurs.

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Commentaires (2) | Réagir ?

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Ahmed Aimen

Nous devons peut être créer un collectif des apatrides, le passeport est un droit alors qu’ils font le maximum pour mettre des obstacles. Monsieur AREZKI n’est pas le seul et heureusement il se trouve chez lui ce qui lui permet de saisir les juridictions compétentes alors que d’autres personnes se trouvent à l’étranger privées de se rendre en Algérie même dans les moments difficiles.

Mr Imad a engagé une action judiciaire auprès du conseil d’état.

Je souhaite beaucoup de courage à Monsieur AREZKI.

http://www. etudes. franco-orientales. com/permalink/3009. html

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amazigh zouvaligh

Un pouvoir qui souffle le sirocco et le blizzard à la fois. Observez, contemplez les décideurs de la république couscoussière qui ont lancé un dialogue pour tromper l'opinion nationale et surtout internationale. Si on ne caresse pas ces messieurs dans le sens du poil, on est passible de toutes les peines possibles et imaginables. Personne n'a le droit d'étaler ses opinions sur son propre pays et la mafia qui la pris en otage depuis 1962. En attendant notre révolution laquelle ne va pas tarder certainement, fumant du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue!