Menace de grève dans les services d’état-civil le 26 juillet

Menace de grève dans les services d’état-civil le 26 juillet

Les mouvements de grève secouent par intermittence l’Algérie. Désormais aucun secteur se semble échapper à la protesta. Le malaise demeure profond et les problèmes de plus en plus inextricables.

Le dernier en date ? Ce sont les personnels des communes qui menacent d’une grève générale de trois jours le 26 juillet. C’était au cours d’un conseil national extraordinaire tenu la semaine dernière que la Fédération avait pris la décision de ce premier débrayage. Par ailleurs, plus menaçante, la Fédération nationale des fonctionnaires du secteur des communes (FNFC) avertit les autorités de tutelle qu’elle est susceptible de paralyser les communes, à la rentrée prochaine, si des réponses idoines ne sont pas données d’ici là à leurs revendications.

Parmi les raisons de ce mouvement de grève, la Fédération des fonctionnaires demande la promulgation du statut particulier et du régime indemnitaire des communaux avant la fin du mois en cours. Si les revendications ne sont donc pas satisfaites la Fédération envisage la paralysie des Assemblées populaires communales à la prochaine rentrée. Ce qui n’ira pas sans grands désagréments pour les citoyens, quand on sait que la rentrée est une période où l’Algérien sollicite énormément les services d’état-civil. Selon une déclaration au quotidien Le Soir d’Algérie, Hallassa, le président du FNFC, le choix de la date du prochain débrayage n’est pas anodin. «Les nouveaux bacheliers entameront la préparation de leurs dossiers d’inscription vers la fin du mois» explique le président de la fédération. Ce qui ira inévitablement avec d’énormes désagréments pour les nouveaux bacheliers.

Y. K.

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