Scandaleux racket au poste frontalier d’Assamaka au Niger

Scandaleux racket au poste frontalier d’Assamaka au Niger

Un scandaleux racket est pratiqué au poste frontalier d’Assamaka au Niger depuis plusieurs années.

Les émigrés algériens qui vendent leurs véhicules européens à des Nigériens sont soumis à une obligation d’entrée-sortie à Assamaka qui leur coûte 7000 dinars : obligation de payer un visa «valable pour Assamaka uniquement» à 2500 dinars au Consulat du Niger à Tamanrasset. A l’entrée au poste d’Assamaka, un policier retire arbitrairement le permis de conduire qu’il ne restituera qu’en échange d’une «taxe»

imaginaire de 1000 dinars ; un gendarme retire arbitrairement la carte grise du véhicule qu’il ne restituera qu’en échange d’une «taxe» imaginaire de 1000 dinars. Le double cachet d’entrée-sortie sur le passeport est soumis à une «taxe» imaginaire de 2000 dinars. Le retour au poste d’In Guezzam s’effectue par taxi à 500 dinars la place, dont 200 dinars sont versés par le chauffeur aux policiers et gendarmes d’Assamaka. Les étrangers sans véhicule qui ont obligation d’effectuer une entrée-sortie du territoire algérien, tous les trois mois, sont soumis au même traitement (sans les frais de véhicule), soit un paiement de 5000 dinars. Le visa «valable pour Assamaka uniquement» est une absurdité, un non-sens, un visa d’interdiction d’entrée dans le territoire nigérien.

Le paiement des cachets d’entrée-sortie sur le passeport est totalement illégal. En conséquence, afin de protéger les droits des personnes, la procédure de sortie-entrée au poste d’In Guezzam ne doit plus être soumise à une obligation d’entrée-sortie au poste d’Assamaka. Il en est de même pour les postes frontières de Bordj Badi Mokhtar et Khalil au Mali, sans obligation de visa, mais où le cachet d’entrée-sortie est également taxé à 2000 dinars.

Saâd Lounès

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Commentaires (2) | Réagir ?

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ibrahim lenoir

Le racket existe partout M. Saâd Lounès, je crois que ce phénomène n'est pas qu'au poste frontalier nigérien. C'est la même chose qui s'applique aussi du côté de In guezzam (poste frontalier algérien) pour les étrangers du Sud-Sahara qui viennent entrer ou sortir de l'Algérie pour le Niger et aussi du côté de Bordj Badji Mokhtar (poste frontalier algérien) pour les étrangers qui viennent du Mali. je ne dis pas que c'est une pratique normale mais avant d'aller retirer la paille dans l'œil du voisin, regarde d'abord ce qui est dans ton œil.

Si vous suivez les conseils de Ali Foughali, nous gagnerons tous, croyez moi. Merci

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ali Foughali

Ce n'est pas la peine d'aller jusqu'au poste frontalier avec le Niger pour se rendre compte du racket, le port d'Alger devrait suffire avec le comportement d'oiseaux de proie en quête de tout avec les pauvres émigrés. Une enquête s'impose au plus vite.