Dans l’article du journal El Watan je cite « Arris : polémique autour du projet d’un complexe sportif ». Permettez-moi de donner l’avis de milliers de sportifs de la wilaya de Batna qui flairent le coup fourré du DJS et de ces comparses du MJS. Arris avec tout le respect que je dois aux anciens et nouveaux sportifs ne jouira pas des infrastructures ni des postes d’emplois de ce complexe si jamais il est réalisé.

Ce complexe sera bénéfique seulement pour les réalisateurs des infrastructures (les entrepreneurs par exemple le temps de la réalisation) bénéfiques aux contingents des équipes nationales qui y seront programmées à longueur d’année depuis le MJS, aux gestionnaires de l’hébergement hautement qualifiés et désignés par le MJS (je doute fort qu’à Arris existe des personnes formées dans l’hôtellerie, les massages et l’hébergement). L’utilisation des infrastructures sera en plus des gens d’Alger, à l’exclusivité réservée sur mesure à la famille et au copinage du DJS et MJS comme le sont actuellement les infrastructures de Batna.

Personne dans la wilaya n’en fera usage vu le choix de la ville (l’éloignement de la majorité pratiquante) avec tout mes respects mais tout le beau monde responsable de se fiasco inscrira sur le dos des sportifs de la wilaya un complexe sportif qui leur sera complètement étranger.

Inscrire un tel projet pour le compte du MJS serait plus correct que de le mettre sur le compte de la wilaya de Batna qui se verra refusée tout autres réalisation d’infrastructures aux normes et d’actualité par la simple mention (des gens de passage) que nous bénéficions d’un complexe à Arris. De tout le personnel qui sera embauché à mon avis seuls les gardiens de nuit gagneront leur place sportivement car les minets de la ville auront du mal à veiller les nuits glaciales d’Arris.

Illusion, sarcasme et tromperie un sport que les Arrissois sont prêts à découvrir si la raison ne reprend pas le dessus dans une wilaya déjà bernée jusqu’à l’os. Construire des salles de 30 x 20 m et des piscines de 25 m des ministades et des maticos, un sport nationale développé récemment par les décideurs mais qui ne risque pas de nous mener sur les podiums du monde.

Chaque ville des Aurès (mis à part ce complexe pour touristes) comme toutes les wilayas devrait décider par elle même des infrastructures à réaliser (salles d’athlétisme, salle spécialisée de gymnastique, salles spécifiques, des piscines 50 m) et non pas des F1 et des bassins d’irrigation). Que ces décideurs de passage aillent construire ces horreurs dans leurs propres patelins.

Tout ce qui est construit de nos jours, dans le sport, fait le bonheur des entrepreneurs et des cadres dirigeants mais ne fera jamais celui du sport et des jeunes athlètes algériens.

De plus, l’utilisation actuelle de ces petitesses est devenue source de bénéfices et à caractère lucratif donc hors de portée des démunis de la société.

M. Naoun
Enseignant Université de Batna