France-Algérie : une mémoire sans écriture

France-Algérie : une mémoire  sans écriture

Mémoire sans écriture est une somme de contes oraux constituant une partie du corps et de l’âme culturel, spirituel et profane, des tribus berbères éparpillées sur les pentes escarpées des monts Dahra et de l’Ouarsenis, sur les départements : Aïn Defla-Tipaza-Chéliff. Il s’agit de contes oraux couvrant la période allant du débarquement de l’armada française à Sidi Fredj jusqu’aux « enfumades » des grottes des monts Dahra, soit de 1830 jusqu’à 1850, conservés et transmis oralement, de génération à génération, jusqu’au début des années 1960 du siècle dernier.

N’ayant ni les compétences scientifiques requises ni mandat pour nous exprimer au nom et pour le compte de l’ensemble des tribus de cette vaste région, notre modeste connaissance du sujet est essentiellement empirique et se limite aux tribus de la vallée de Kellal, arrière pays de Gouraya, département d’Orléanville à l’époque coloniale, actuellement de Tipaza. En effet, nous sommes nés et avons vécu parmi elles jusqu’à l’âge de 18 ans, jusqu’à 1964.

Il s’agit de tribus qui avaient des règles et des coutumes morales nobles et respectées par tous. Durant les hivers, une poigné de glands ou de figues sèches et une gorgée de petit-lait de chèvre suffisaient à leur survie. «Il est rassasié comme à la saison des fèves», dit un adage. Voler, mentir, corrompre et autres délits et crimes, aujourd’hui largement répandus dans la société algérienne, n’avaient de place dans la culture traditionnelle de mes ancêtres.

Ces contes m’ont été enseignés par mon père qui les tenait de mon grand-père, etc. Selon ses récits, non écrits, avant 1830, mes ascendants se trouvaient installés sur des terres grasses, proches de Sidi Fredj, du lieu de débarquement de l’armada française, sans doute à Staouéli. Il en existe plusieurs variantes de ces contes, je reprends donc ici celle de ma tribu, tels qu’ils m’ont été enseignés par mon père :

« Avant le débarquement des français, « El Beylik » (le régence d’Alger de la « Sublime Porte», se trouvait dans un état de déliquescence avancée. L’administration véreuse et les mercenaires du bey, souvent d’origine étrangère, d’une autre culture, ne recevaient plus leur solde et leur hiérarchie avait perdu leur contrôle. Ils subvenaient à leurs besoins alimentaires et autres (charnels ?) en recourant à des expéditions punitives et au racket des populations proches de leur garnison. Donc, en 1830, le divorce entre les populations autochtones algériennes et le Beylik était prononcé, en dernier recours, aux torts exclusifs de la Régence turque.

Lorsque l’armada française (quelques 650 bateaux) perse les brumes de l’horizon maritime nord et fonce vers le golfe de Sidi Fredj pour y déverser leurs cargaisons (multitudes de soldats, d’innombrables chevaux, des batteries de canons montés sur chariot…), les populations riveraines du lieu de débarquement ont cru voir arriver sinon des sauveurs du moins des tyrans moins cruels que les mercenaires et les administrateurs beylicaux. Les plus audacieux et les plus curieux des spectateurs ont accouru à la rencontre des nouveaux venus pour les identifier et connaître leurs visées. Dès le contact établi, ils sont abattus, décapités, leurs têtes embrochées au bout de piquets, portés par des soldats et agitées devant des femmes et des enfants pour les terroriser. Bétail, gourbis, récoltes et arbres fruitiers, seront, respectivement, pillés, incendiés et dévastés.

La barbarie des nouveaux concurrents se repend par le « téléphone arabe » comme une traînée de poudre dans les kasbahs (groupe d’habitations précaires) voisines. Leurs misérables habitants s’emparent, à la hâte, de ce qu’ils avaient de plus précieux, notamment de leurs enfants, de quelques provisions alimentaires, de leurs animaux, indispensables à leur survie, et fuient vers l’Ouest.

Fuite et stratégie de survie

Dans leur fuite, les populations poursuivies vont emprunter des ruses à certains animaux, notamment aux chacals et aux perdrix. En effet, quand un couple de chacals a des petits dans sa tanière et de perdrix des œufs dans son nid, en présence d’un prédateur, humain ou animal, qui s’y s’approche, le quadrupède simule une ou deux pattes cassées et le volatile une ou deux ailes brisées, se jette devant le prédateur qui croit avoir à faire à une aubaine, à une proie facile, se dévie de sa trajectoire pour la poursuivre. Une fois le prédateur éloigné de la tanière ou du nid, l‘animal simulateur retrouve pleinement l’usage de son ou de ses membres, sa vitesse de croisière sur terre pour le chacal et dans les airs, pour la perdrix.

Les populations poursuivies femmes, enfants, vieillards, malades, affamés, surchargées, fatiguées, sont contraintes de faire halte dans un endroit qu’elles croient sûr, de déposer leurs lourds fardeaux pour reprendre des forces. Les hommes valides se relayent pour faire le guet. En cas d’approche de l’ennemi, pour alerter les tribus fugitives de sa mortelle présence, ils crient, tambourinent sur des objets creux, tirent quelques coups de feu à l’aide de pétoire berbères de fantasia, avant de détaler dans la direction opposée au campement où se trouvent les individus vulnérables, espérant ainsi attirer dans leur sillage leurs cruels poursuivants.

Cependant, les braves guerriers ignoraient la portée des armes des agresseurs. Ils les provoquaient de trop près. Aussi se faisaient-ils tuer ou blesser à chaque opération. Les tribus rattrapées sont purement et simplement exterminées, sans distinction d’âge ou de sexe. De 1830 à 1850, mes ancêtres ont enduré une bonne centaine d’agressions de ce type et perdu plus des deux-tiers de leurs membres.

Des tribus qui ont été pourchassées de la vallée du Chéliff par le même ennemi ont fui vers l’Est. Les deux groupes ont dû se rencontrer quelque part entre Gouraya et Damous et échanger des informations, notamment sur les « enfumades ».

Les enfumades

Mon père n’a jamais cité le nom de la grotte «enfumée » ni son emplacement géographique exact. Il a seulement indiqué qu’elle se trouve dans la montagne, à l’ouest de Gouraya. Voici le récit de l’une des variantes «d’enfumade» de grotte :

"… En hiver, pendant qu’il fait froid et la terre recouverte de neige : femmes, enfants, vieillards, accompagnés de leurs animaux domestiques, sont allés se réfugier dans une grotte. Les hommes valides étaient peu nombreux. Les quelques survivants se relevaient pour faire le guet à l’extérieur. L’ennemi surgit à l’aube. Les guetteurs font du tapage pour alerter les occupants de la grotte, à les faire fuir avant que le cruel ennemi ne les surprennent dans leur caverne. Sans doute trahis par des traces de pas d’hommes et de sabots d’animaux, les assaillants se sont dirigés, au pas de course, vers la grotte avant que ses occupants l’aient désertée. Son entrée été barrée par des soldats armés de fusils, de haches et de sabres. Ses misérables occupants sont informés sur des cas «d’enfumades » de grottes qui ne laissent pas de survivants.

Tandis que des soldats s’activent à couper du bois et à l’empiler devant l’entrée de la caverne, ses occupants, qui se savent condamnés, tentent une sortie en force de leur piège. Ils sont empêchés et repoussés à coups de haches vers ses entrailles.

En dernier recours, un Monsieur âgé, une main levée vers ciel, sans doute pour indiquer aux agresseurs que sa démarche était pacifique et l’autre appuyée sur une houlette de berger en guise de béquille, pour souligner son grand âge, sort de la grotte et fait quelques pas vers un groupe de soldats, qui semblaient être des officiers, peut-être voulait-il leur indiquer que la grotte ne contenait que des femmes et des enfants, au cas où ils douteraient de sa bonne foi, de les inviter à aller vérifier par eux-mêmes. Le vieil homme, qui porte sur ses maigres épaules tous les espoirs des malheureux occupants de la caverne, est suivi par d’innombrables pairs d’yeux, sera abattu, décapiter, sa tête embrocher sur un piquet, des soldats vont l’agiter devant l’entrée de la grotte pour effrayer et les repousser vers l’intérieur.

L’entrée de la cavité surpeuplée sera obstruée par des fagots de bois qui seront immédiatement mis à feu. Des cris d’enfants des gémissements de femmes, des hurlements d’anomaux domestiques, d’abord assourdissants, déchirent et trouvent échos dans la montagne, ensuite ils baissent progressivement jusqu’à extinction complète. Une fois la fumée dissipée et la grotte froidie, les soldats pénètrent à l’intérieur pour sortir les cadavres de femmes, d’enfants et vieillards pour les aligner à l’extérieur où ils seront décapités et abandonnés."

Pourquoi la mutilation des cadavres ? Pour l’histoire écrite, Saint Arnaud l’a ordonnée dans l’intérêt des victimes. Selon lui, un corps entier, avec sa source « …d’idées noires », avec sa tête, n’ira pas au paradis. En revanche, dans la culture sans écriture de ma tribu, les roumis ont coupé les têtes de leurs victimes pour ne pas être reconnus par elles le jour du jugement dernier.

Mon père m’avait enseigné qu’il n’y avait eu aucun survivant dans la grotte. Alors d’où tiens-tu qu’un vieillard avait tenté de parlementer, que les corps ont été décapités… lui avais-demandé ? Avant de me répondre, en guise de bon point, il m’avait offert une bonne poignée de figues sèches et m’avait donné un jour de délai pour réfléchir, si je ne trouvais pas réponse, il allait m’aider à la trouver. Le délai avait couru, je ne l’avais pas trouvée tout seul. Il m’avait rappelé qu’il y avait des guetteurs à l’extérieur de la grotte, qui ont vu sans être vus et témoigné.

Certaines sources historiques indiquent que l’une des grottes des monts Dahra «enfumées » par les hordes du colonel Pélissier, a fait 750 victimes.

Ce récit de l’enfumade de la grotte était si émouvant que ma mère interdisait à mon père de me l’enseigner. Il passait outre son injonction en lui précisant qu’il s’agit de l’histoire de ses ancêtres, qu’il avait le devoir de la transmettre à ses enfants afin que eux-mêmes l’enseignent aux leurs. Un siècle après les faits, à chaque fois que mon père me l’avait récitée, je voyais mes parents sinon éclater en sanglot du moins ils se retournaient pour essuyer discrètement leurs larmes.

Les survivants de ma tribu vont s’installer sur des flans escarpés de montagnes, sur des terres sans intérêt et inaccessibles à leurs impitoyables poursuivants. Ils vont tenir conseil et faire le bilan de leur misérable sort du moment et prononcer des prophéties sur l’avenir qui vont avoir un impacte étonnant.

Constat d’échec

Les survivants de ma tribu tiennent conseil et décrètent que leur défaite était conforme à la volonté d’Allah. Cependant, le Tout-Puissant ne permettra jamais aux mécréants de dominer durablement des musulmans. Pour eux, Allah, quand il jugera utile, donnera naissance à une génération de combattants musulmans qui vont défaire et repousser l’ennemi d’où il était venu. «Mais quand est-ce qu’Allah donnera le jour à cette génération et comment allons-nous la reconnaître ? », se demandent les plus impatients.

Prophéties

Selon les sages de ma tribu, le signe du déclin de leur ennemi commencera quand : « Ibniou oua àalliou imchiou oua ikhéliou » (quand il entreprendra de grands travaux). Il s’agit en fait d’une expression qui, sans doute, signifie qu’il va se trouver piégé dans une combinaison mortelle, produire son propre poison, faibli par ses contradictions et dissout dans le vice et la luxure.

Mon père, surtout ma mère, depuis mon enfance, m’ont toujours dit : «Un matin, tu te lèveras, à la place du drapeau des roumis tu y verras le drapeau algérien claquer au vent ; cependant les nouveaux maîtres de l’Algérie seront plus cruels et plus injustes que leur prédécesseurs ». Un matin, je me suis levé, en lieu et place du drapeau français j’ai vu le drapeau algérien claquer au vent, des collabos du colonialisme et des enfants de ses soubrettes… confisquer les pouvoirs locaux, les villas, les meubles… de leurs maîtres.

Ma mère, cuisinière de la révolution pendant quatre ans, de 1957 jusqu’à 1960, sera arrêtée, conduite au Bois Sacré où elle sera retenue en otage pendant huit mois, d’avril à septembre 1959. Huit mois durant lesquels elle sera livrée à des sévices d’une extrême cruauté : torture physique, psychologique et privations fréquentes d’eau et de nourriture. Elle sera libérée brisée de manière irréversible en septembre 1959. Elle agonisera des suites de ces sévices pendant trois ans d’abord à l’hôpital de Gouraya avant d’être transférée à l’hôpital de Cherchell où elle décèdera en septembre 1963.

Ainsi, la guerre de libération m’a ravi mon père, ma mère, mon frère Mohamed, mon patrimoine a été confisqué et ma maison incendiée par les forces coloniales.

En 1958, j’ai distinctement entendu, Djelloul Abidat, l’un des responsables zonaux de la zone 4 de la wilaya 4 et le commandant si Lakhdar, prier Allah de les faire tomber au champ d’honneur avant de connaître le déshonneur et de subir les outrages des nouveaux maîtres de l’Algérie en marche forcée vers le pouvoir absolu. Ils étaient désespérés et m’avaient averti que les nouveaux dirigeants qui se préparaient à confisquer l’indépendance et à instaurer un pouvoir absolu, allaient être au moins aussi cruels et aussi injustes que les pires de leurs prédécesseurs coloniaux. Allah a exhaussé leurs prières. Trahis par ceux qu’ils croyaient être leurs compagnons, le responsable zonal, Djelloul Abidat et le commandant Si Lakhdar sont tombés au champ d’honneur, avant de connaître le déshonneur et de subir les outrages des nouveaux despotes algériens.

Quelques semaines après les accords d’Evain, le 22ème RI (régiment d’infanterie) déserte la base du Bois Sacré. Arbouze, à la tête d’une escouade des forces locales, en attente de démobilisation ou de réaffectation, succède au criminel Jean Lacoste. Le nouveau maître du Bois Sacré, toujours assisté d’un jeune Kabyle, qui lui servait de chauffeur et d’aide de camp, va se livrer à des crimes odieux : prise d’otage, demandes de rançon, assassinats, confiscations de biens de ses victimes, etc. Il donnait la mort à ses victimes par strangulation à l’aide de leur ceinture. Il abandonnait leur dépouille à l’air libre, sur une plage ou dans un vallon mitoyens à la résidence du Bois Sacré.

Il y avait à Gouraya un couple de Français, les Guilhem, qui n’avait ni enfant ni relation en Métropole. Il ne vivait que de la sueur de son front. Monsieur était artisan peintre en bâtiment. Il travaillait seul. Il n’avait ni ouvrier, ni voiture. Il transportait ses fûts de peinture sur ses maigres épaules ou sur une brouette. Il était propriétaire d’une humble masure qui est mitoyen à l’hôpital de Gouraya. Pour déposséder le couple de sa maison et la vendre à vil prix à une famille qui n’avait aucune lien de parenté avec lui, Arbouze, toujours flanqué de son chauffeur et aide de camp, va d’abord enlever, assassiner, jeter le corps du peintre dans un vallon mitoyen du Bois Sacré. Par suite, il va revenir sur ses pas, pour enlever, assassiner, jeter le corps de Madame Guilhem au fond d’un puits.

Pour avoir dénoncé ses odieux crimes, me voici arrêté, dirigé vers le Bois Sacré où je serai séquestré et atrocement torturé. Il ordonne à son aide de camp de m’infliger 21 coups de nerf bœuf profilé au carré. Je mesurais 1,69m et pesais 48 kg tout habillé. Les 21 coups de cravaches m’avaient infligé autant de plaies profondes, jusqu’à l’os par endroits, sur tout le buste. Elles se sont infectées. Elles m’ont occasionné des douleurs atroces. Pendant un mois, je ne pouvais ni dormir allongé sur aucun côté, ni même porter une chemise.

Même sous la torture, je continuais à regarder mon tortionnaire dans les yeux et à énumérer, avec force preuves, ses crimes. Sans doute avait-il jugé que j’étais un témoin gênant, il avait décidé de m’éliminer physiquement. Toujours assisté de son chauffeur et aide camp, il m’embarque à bord d’une Peugeot 403 et me dirige vers le lieu de mon exécution, sur une plage où Jean Lacoste enfouissait ses victimes. Une fois rendu sur le sinistre lieu, d’un violent coup de pied, il m’éjecte de la voiture et me demande d’avancer tout en vociférant des injures à l’adresse du peuple algérien qu’il qualifie de «tahhane » (de cocu). « Je donne ça, me montrant son pistolet, à ma femme, elle mettra ce peuple tahhane à genou », a-t-il proféré.

Le matin même, sur la plage, j’avais constaté la présence de deux cadavres fraîchement assassiné par strangulation à l’aide de leur ceinture et abandonnés à l’aie libre. A environ dix mètres des deux dépouilles, leur bourreau et bientôt le mien m’ordonne de stopper. Il vocifère à son aide du camp : « Nahilou essebta » (enlève lui la ceinture). Le jeune Kabyle reste figé. Au moins en quatre reprises, en haussant le ton, Arbouze répète à son assistant le même ordre, qui reste immobile. Arbouze dégaine son pistolet et menace d’abattre un subalterne désobéissant, qui reste froid comme une statue de marbre. Tandis au loin une autre Peugeot 403 arrive en toute vitesse, s’arrête à notre niveau, deux portières s’ouvrent, deux moudjahidine en descendent, pistolet mitrailleur à bout de bras, avertissent mon bourreau : « Avant de toucher à un seul cheveu du petit Aïssa, il faudra d’abord nous passer sur les corps », ont-ils lâché.

Pour sa défense, Arbouze m’avait qualifié de « germe de congolisation de l’Algérie ».

Je ne dois riens aux deux djounouds qui, informés des mes déboires, sont arrivés à temps pour me délivrer d’une mort certaine. C’était leur devoir. Je leur avais sauvé la leur auparavant. Et c’était mon devoir ! Quant au jeune Kabyle, à l’assistant d’Arbouze, il était le complice de toutes les basses œuvres de son supérieur. A son corps défendant, il m’avait infligé 21 coups de nerf de bœuf et temporisé environ 10 minutes, c’est peu mais suffisantes à l’arrivée de mes sauveurs. Ma dette à son égard doit se limiter à prier Allah de lui pardonner ses crimes. J’étais innocent ! Je ne lui dois rien d’autre ! D’autant plus que dénoncer des crimes cruels et injustes du successeur du criminel Jean Lacoste relevait et relève encore d’une noble cause, c’était et c’est encore ma façon de rendre hommage à la mémoire pure de nos martyrs, parmi eux, mes père et mère et mon frère Mohamed. Je précisé ici que j’ai survécu à la guerre d’Algérie par miracle.

Aïssa Nedjari

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Commentaires (3) | Réagir ?

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bilal alja

Bonjour, écrire l'histoire ?Oui mais pas maintenant, attendons encore une vingtaine d'années, car personne ne peut légitimement s’approprier l'histoire des Algériens ni le gouvernement de Boutef et ni la France de Sarkozy. Laissons le temps au temps, écrire l’histoire c'est aussi pardonner. Veut-on pardonner en Algérie aux harkis, aux pieds noirs ? Voilà si cette question pose encore débat, c'est que vous Algériens vous n’êtes pas encore mûrs et pourtant un harki et un pied noir ne sont pas pire ou du moins que les salopards du g. s. p. c qui se trimballent en toute liberté en Algérie...

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ali Foughali

Il appartient à nos harkis au pouvoir de faire connaitre la vérité.

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