Le FLN où le bal des ambitions futures

Belkhadem avec Hadjar
Belkhadem avec Hadjar

Les pratiques autoritaires ont la peau dure. Ce parti est traversé actuellement par sa deuxième crise, après celle connut du temps de Benflis.

Le Front de libération nationale de l’ère Belkhadem a quelque mal avec ses vieux démons. Un courant dit redresseur mené par Salah Goujdil donne des insomnies à l’actuel SG. Salah Goudjil, en vieux militant, en a marre de tenir la chandelle. Il veut peser sur la scène politique et en finir avec le rôle de second couteau. A ses côtés, un grand nombre de militants et caciques tout aussi intéressés par des postes pour les prochaines échéances électorales. Une rencontre qui devait rester secrète a réuni Salah Goudjil et Belkhadem début juin. Le SG du FLN voulait sans doute déminer le terrain en vue de sa présentation à la prochaine présidentielle. Rallier les caciques pour avoir le total contrôle sur l’appareil du parti. Il est vrai que le temps où il annonçait que Bouteflika sera le candidat du FLN en 2014 est oublié. Des lignes ont dû bouger en haut lieu. L’explication se trouverait plus dans la santé du président que dans une éventuelle volonté de mener le pays vers des réformes profondes.

Seulement l’ambition d’Abdelaziz Belkhadem de ramener ces «frondeurs » au bercail ne semble pas plaire à ses fidèles lieutenants du bureau politique. Certains voient dans cette démarche un aveu de faiblesse du SG. Dans l’autre camp, les remontrances ne sont pas moindres. Une partie des « redresseurs » se cabre et accuse Goudjil de négocier en solo. En clair c’est le bal des égos. Des promesses de distribution de candidatures à la pelle son en jeu. Rien de bien étranger donc à ce parti dont les militants ne sont réuni que par l’ambition d’obtenir des strapontins.

Le problème est : si Belkhadem se veut disponible à opérer des changements au sein du bureau politique du parti, les membres de ce dernier ne l’entendent pas de cette oreille. Il est réellement pris au piège. Autre question qui se pose avec acuité au sein du FLN, ceux que le Mouvement de redressement et de l’authenticité désigne comme des «parvenus au parti». Là aussi, Abdelaziz Belkhadem est coincé, écrit Saïd Rabia d'El Watan.

Samedi matin, à Bouhanifia, un groupe d’une trentaine de militants ont observé un sit-in devant la salle de réunion. Le FLN a dû faire appel à un important dispositif de sécurité samedi matin pour permettre le déroulement de la réunion d’élus et militants d’une quinzaine de wilayas de l’ouest et du sud, nous apprend le Soir d’Algérie.

Le remake de ce qui s’est passé à Constantine où la réunion avait tourné à la bagarre n’eut pas lieu. Cependant, il est clair que la base et une partie des cadres intermédiaires de l’ancien parti unique sont en rébellion ouverte contre la direction menée par Abdelaziz Belkhadem.

Y. K.

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Commentaires (3) | Réagir ?

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madjid ali

on a dissout le F. I. S. et on gardé cet fln qui ne représente plus perssonne

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Nacer Bensadi

est-il vraiment sensé de parler de ce clown de conservateur? ça ne mérite même pas, à quel rang on pourra l'incorporer, il ne possède ni de language politicien, ni réligieux.... ! franchement! ou trouvera t-on le panier qui le contient, de quelle école est-il issu ?, même l'ecole de la rue n'avait enfanté ce genre de Toc; ça ne peut pas être Algerien dirais-je; Oui ! ça ne peut être que ce genre "Zeghloul" vous vous souvenez ?? cette marionnete d'avant " H'didwane " impensable quand on y pense qu'il ait pu osé affronter bien des fois de grands Messieurs, des Intellectuels.... on se doit de suffoquer de cette effronterie inégalable, de plus avec ses airs ahuris, ça nous donne envie de nous extirper les boyaux, pauvre Algerie. j'aurais préféré voir encore un Messaadia ou un Belkheir, au moins ils épousaient une carrure.

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