Le niet de la wilaya d'Alger à la Ligue de défense des droits de l’homme

Le niet de la wilaya d'Alger à la Ligue de défense des droits de l’homme

Le régime a encore une fois trouvé la parade pour empêcher la parole de s'exprimer. La wilaya d'Alger semble devenir l’instrument tout trouvé des interdictions de manifestations. Elle avait montré son savoir-faire en la matière les derniers mois. Sa dernière œuvre ? Elle vient tout bonnement d’interdir à la Ligue algérienne des droits de l’homme de tenir sa conférence-débat sur le si brêlant thème de la corruption à l’hôtel Safir. Le ridicule ne tue plus dans notre pays. Selon le communiqué de l’organisation des droits de l’homme relayé par elwatan.com. la wilaya d'Alger a refusé d'accorder les autorisations nécessaires pour l'organisation de cette rencontre.

"Encore une fois, le refus non justifié des autorités intervient la veille de la tenue de la conférence à laquelle devaient participer trois militants des droits de l’Homme venus du Maroc, de la Tunisie et de l’Egypte et qui avait comme titre : « corruption et dynamiques de changement dans le monde arabe »", s’insurge la Ligue dans son communiqué.

Cependant le régime n’est pas à sa première interdiction de manifestation pour LADDH présidée par Maître Mostefa Bouchachi. Elle intervient «dix jours après celle de la wilaya d’El-Tarf concernant la tenue d’une conférence à l’occasion de la journée de l’enfant" ! Que demain, on ne nous dise pas que les droits de l’homme sont respectés en Algérie. Ce énième empêchement prouve si besoin est que là-haut on ne cultive pas la différence, ni le respect des droits des citoyens.

Maître Mostefa Bouchachi estime que cette interdiction n’exprime rien d’autre que "la volonté réelle du pouvoir à vouloir maintenir la société civile sous contrôle". Plus précis, le défenseur des droits de l’homme précise : "Ces pratiques arbitraires sont à contre courant de la marche de l’histoire et celle vers le changement de la société algérienne".

Y. K.

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (1) | Réagir ?

avatar
amazigh zouvaligh

Un âne n'est jamais devenu cheval de course! La culture de la transparence n'a jamais existé chez la secte d'Oujda qui a pris en otage l'Algérie depuis un demi siècle. Ils ont toujours pêché en eau trouble, leurs méthodes sont les complots, l'intrigue, le crime ; la corruption, l’esbroufe, la rapine, et ils ont horreur de la vérité et de la transparence. Le hic c'est qu'ils se croient dans les année 1960-70, ils vivent avec leur imagination, leur monde est virtuel, il sont atteints du syndrome du soldat japonais, découvert dans une île en 1954, et croyant que la deuxième guerre n'est pas terminée. No bourreaux sont déconnectés de la réalité, mais cela s'explique bien sur par leur passé suspect, ils sont hantés par le fait qu'ils soient rattrapés par leur passé louche, de lâches, d'assassins, d'usurpateurs, de faux maquisards, de faux héros, de collaborateurs et de criminels. Sachez messieurs que tout votre passé est connu de chaque Algérien, et inutile d'essayer d’empêcher les gens de s'exprimer, de se réunir ou de marcher. A l'heure de l'internet, du portable, des réseaux sociaux, des satellites et de tous le tics, on ne peut rien cacher. Réveillez-vous on est 2011!.