13 nouvelles prisons ouvertes cette année
Ainsi donc, treize nouveaux établissements pénitentiaires d’une capacité d’accueil totale de 19 000 places seront réceptionnés en 2011 à travers l’ensemble du territoire national. L'info a été, hier à Alger, par le directeur général de l’administration pénitentiaire et de réinsertion, Mokhtar Felioune. Contrairement aux autres, la prison de Béjaïa est déjà ouverte depuis jeudi.
«Dans le cadre du programme d’urgence décidé par le président de la République afin de mettre un terme à la surpopulation carcérale, treize nouveaux établissements pénitentiaires seront réceptionnés cette année», a précisé M. Felioune. Ces nouveaux établissements viennent supplanter d’anciennes prisons de moindre capacité, 52% d’entre elles ne pouvant accueillir que 60 détenus par prison, a-t-il souligné.
Les établissements pénitentiaires qui seront réceptionnés en juillet ont une capacité d’accueil de 2000 places à Aïn Ouessara (Djelfa), de 1000 places à Bir El-Ater (Tébessa) et de 1000 places à Bou Saâda. D’autres établissements seront réceptionnés à Saïda (2000 places) et à Ouled Sidi Cheikh. D’autres établissements pénitentiaires à Mascara, à Béchar, à Tiaret, à Laghouat et à El Goléa seront réceptionnés en novembre prochain. C’est donc à des constructions massives de prisons que nous assistons aux quatre coins du territoire. Hallucinant ! Le citoyen aurait aimé qu’il apprenne plutôt l’ouverture aussi importante de crèches, d’écoles, ou d’hôpitaux. Le directeur de l’administration pénitentiaire aurait pu nous apprendre quelles sont les mesures prises pour éviter dans la mesure du possible la prison, s’il y a une politique d’accompagnement de prisonniers pour éviter la récidive… Qu’est-ce qui est fait en amont et en aval de ces établissements. La justice ne se résume pas à la répression ou l’emprisonnement. Mais non, on n’a droit qu’à la capacité d’accueil de ces prisons. Comme si la prison se réduisait seulement à enfermer. Une dernière chose : Quel devenir pour Serkadji, prison chargée d'histoire. Elle a été le théâtre d'admirables luttes des militants du FLN pendant la guerre de libération. Sera-t-elle un jour un musée pour enseigner notre histoire aux générations futures ?
Y. K.
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La RADP est déjà une grande prison à ciel ouvert, nos apprentis sorciers prévoient, ils savent ce qu'il adviendra de la majorité de la jeunesse algérienne. Avec une école sinistrée, de la drogue qui rentre le plus normalement de nos frontières qui sont de véritables passoires, avec une absence totale de perspectives d'avenir; de chômage, de misère et de corruption qui a hypothéqué même l'avenir de toutes les générations futures, tant que cette secte demeurera au pouvoir, on ne finira pas de construire que des prisons !
13 prisons pilotes ont été achevées ! C'est dire les fastidieux efforts créateurs d'emplois, pour résorber le chômage en Algérie. Au fait, en milieu pénitentiaire et, selon Ouyahia, la démocratie gérera les affaires de la population de prisonniers. En plus, il faudrait des cadres et pourquoi pas des élus parlementaires, des banquiers dont les fonds sont en Suisse ou au Zimbabwe, des femmes de ménages. Mais là, ce sera vraiment des femmes de ménage !