Soufiane Djilali : "La répression des médecins reflète le mépris voué aux femmes et aux hommes de science"

Soufiane Djilali : "La répression des médecins reflète le mépris voué aux femmes et aux hommes de science"

La violente répression dont furent la cible, jeudi, les médecins résidents devant l'hôpital Mustapha Bacha suscite toujours plus d'aversion. Dans un communiqué qui nous est parvenu, le coordinateur de Jil Jadid, Soufiane Djilali, dénonce la répression dont furent victimes les médecins résidents jeudi. Il affirme que les Algériens « ont été choqués de voir comment les autorités publiques se comportaient avec l’élite algérienne ». Pour le coordinateur, la répression sauvage des médecins « reflète le mépris voué aux femmes et aux hommes de science en général par notre Etat. » Par ailleurs, Jil Jadid parle carrément de « l’inversion de l’échelle de valeurs chez nos dirigeants ».

Soufiane Djilali ajoute qu’«à des revendications légitimes, raisonnables et rationnelles (en particulier la demande d’affectation des médecins spécialistes dans des structures aptes à prendre en charge les malades avec équipe médicale fonctionnelle et plateau technique opérationnel) le gouvernement répond par la perfidie et la violence. » Plus incisif, le coordinateur pilonne les autorités qui « essayent d’amadouer le peuple en faisant la promesse de réformes politiques, cette attitude démontre qu’il n’y a aucune volonté sincère de dialogue. »

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Commentaires (3) | Réagir ?

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Smail Saidani

Merci monsieur Djilali.

Votre parti est sur la bonne voie, celle du renouveau. La nouvelle génération est en droit de prendre la vraie relève pour faire face aux défis du nouveau monde. Monde où seul la science et le savoir trouveront place. S'attaquer aux hommes de la science dans un auguste lieu 'l'hôpital" est comparable à des tirs contre une ambulance. Depuis la révolution arabe initiée par Bouazizi que Dieu ait son âme, les régimes autoproclamés tuteurs des peuples sont sur la défensive.

Quoiqu'ils fassent, tôt plutôt que tard, la vérité finira par triompher. Comme le dit si bien Schopenhauer "Toute vérité passe par trois stades :

* En premier lieu, on la ridiculise; rôle confié à Ould Abbès par le biais de l'orpheline

* En deuxième lieu, on s'y oppose violemment ; rôle est dévolu actuellement aux forces du désordre

* Enfin on finit par l'accepter comme si elle allait de soi. "

Le coordinateur de Jil Jadid avait bien raison. Qu'attendre d'un système politique qui envoie "sa" violence réprimer la "science" ?

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Ghiles nat ghiles

Analyse pertinante - En effet puisque ce ne sont les mobilisations qui manquent, ce régime à travers ses illuminés ne réagit pas de la même facon. Les gardes Communaux n'ont pas été tabassés en effet, et ils étaient moindre en terme de nombre, etc. - Mais des mâles et de terrain.

La domaine de la santé est intellectuel et vastement féminin. Une chose est certaine, les ordres de tabasser sont bien venus des diables dont les soins sont garantis à l'étranger. Ce qui est interessant de constater est quelque chose qu'Ouyahia a avoue' inconsciemment tel rapporté par le Soir d'Algérie - le régime a depense' 30 milliards de dollars pour amortir les différentes manifs. C'est certes pas calculé, mais ce réflexe de part et d'autre (masses et régime), a fini par devenir ou le deviendra bientot "une norme" - Tandis que la rente ne fait que diminuer - Il arrivera un moment ou l'équilibre ne sera pas possible.

Le circ de "reformes" annonce' indique a mes yeux la prise de conscience de cela et n'est autre qu'une fainte pour temporiser et essayer de reprendre controle, etc. Apart ceux programme's d'Arabie, l'Africain n'est pas de nature violente, mais a la prochaine marree et devant une reaction violente du regime, ca petera et bien. Quant à ces annonces par yaya de "quotas" pour les femmes - Quelle insulte ! - Comme si celles-ci sont incapaqbles où les voient-ils comme plus faciles à amadouer ou moins cheres à utiliser pour renforcer leur système à la c...

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